clos et ouvert

  • Un monde autant clos qu' ouvert

    … Il est une loi naturelle qui est commune à tous les êtres vivants - le monde animal et humain et aussi celui des végétaux, mais encore également le monde minéral- en effet tout être vivant, et en particulier la personne humaine, ainsi que les choses – tout ce qui est fait de matière par exemple un caillou, une roche, de la terre… Contient un monde clos en lui, et en même temps ouvert sur tout ce qui l’entoure et qui est pour ainsi dire infini…

     

    L’humain tout comme n’ importe quel être vivant est un monde clos en lui, tel une sorte de « bulle » en laquelle il est enfermé, « seul dans sa peau » dans la traversée, dans le temps de son existence… Enfermé dans ce qu’ il ressent, dans ce dont il est fait ; et il perçoit le monde qui l’ entoure – son environnement, les autres êtres vivants ainsi que ses semblables – au travers d’une sorte de pellicule ou de « film » ou d’enveloppe transparente… Pellicule, film ou enveloppe qu’ il ne peut jamais franchir, jamais traverser afin d’ être « dans l’ autre » ( son semblable, un autre être vivant – son chat, son chien)…

     

    C’est cela le monde clos en soi, qui d’ailleurs est un infini… Un infini comme tout ce qui est « hors de la bulle »…

     

    Le « lien » entre le monde clos en soi ( l’intériorité dont un être est fait) et ce qui est « de l’ autre côté » ( les choses, les êtres, tout ce qui nous environne) c’est la relation…

     

    Nécéssairement – selon la loi naturelle - le monde clos en l’ être, totalement clos durant toute la traversée de l’existence, est, par delà la « pellicule de la bulle », ouvert à tout ce qui l’entoure – en premier lieu l’ environnement immédiatement perceptible, visible… Puis, au-delà de l’ immédiatement visible et perceptible, ce qui est éloigné et dont la forme et la dimension, ne peuvent être appréhendés que par l’ imaginaire… ( Mais l’imaginaire est une « essence en soi » - différente de l’ imaginaire en l’ autre, et cet imaginaire étant celui d’ une autre personne que nous-mêmes ou celui par exemple, d’ un animal domestique ou sauvage… L’imaginaire n’ est pas le propre de l’ humain et chez les animaux l’ imaginaire ne « fonctionne pas de la même façon » que chez l’ être humain)…

    Il ne peut donc y avoir, à proprement parler, autrement que par un concept purement humain – que l’ on peut porter très fort en soi – de « conscience aiguë de l’ existence de l’ autre »… Qui peut être innée ou qui peut, pour l’ humain s’ acquérir par effort et volonté déterminée, qui est innée ou « automatique, instinctive » pour les animaux…

     

    Ainsi la « conscience aiguë de l’ existence de l’ autre » - enfin « ce qui s’ en approche le plus, presque au point de vraiment être » - pour l’ humain, si l’on l’ associe avec le principe de relation, devrait « presque nous faire traverser l’ enveloppe de la bulle »… Et, en quelque sorte, sans cependant les confondre, faire se rejoindre l’ imaginaire et le réel…

     

    NOTE :

     

    « Bon, cela dit , un tel propos, un dimanche de second tour d’ élections législatives, c’ est un tantinet « faire fumer la moquette » (rire)…