CO2
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Le taux de CO2 à lui seul, suffit-il pour expliquer le changement climatique ?
- Par guy sembic
- Le 29/08/2022
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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… Au Jurassique et au Crétacé, durant les deux dernières périodes de l’ère secondaire, au temps des dinosaures, il y avait trois fois plus de CO2 dans l’atmosphère, que de nos jours.
Le CO2 est nécessaire à la vie organique.
À ces époques de la fin de l’ère secondaire, en gros entre – 140 et -66 MA (millions d’années) la température moyenne à la surface de la Terre était de l’ordre de 20 degrés et les régions polaires l’Arctique et l’Antarctique n’étaient pas couvertes de glace…
Le monde vivant, de ces époques, dans sa diversité certes moins importante peut-être que depuis les dix derniers millénaires, s’accommodait fort bien d’un taux de CO2 trois fois plus élevé…
Cependant, la présence de CO2 dans des atmosphères d’autres planètes susceptibles d’abriter la vie, ou l’ayant abrité sous forme de micro organismes, n’implique pas forcément que la vie sur ces planètes, se soit développée et diversifiée…
En ce qui concerne l’augmentation du taux de CO2 dans l’atmosphère depuis 1 siècle (à partir de 1850 au commencement de l’ère industrielle) il est certain que ce taux a beaucoup plus augmenté en 1 siècle qu’il n’avait augmenté précédemment, de l’an 1000 par exemple jusqu’en 1900…
Encore faut-il préciser la vraie dimension prise par cette augmentation en croissance 2 à 3 fois plus forte…
L’Europe (les pays de l’Union Européenne) émet actuellement 3 milliards de tonnes de CO2 par an, ce qui représente en fait un millième de la quantité de CO2 « normale » se trouvant dans l’atmosphère.
En 1850, le taux de CO2 dans l’atmosphère de la Terre était de 0,04 %. (Il devait donc, au temps des dinosaures, être de 0,12%)…
Aujourd’hui, un peu plus de 100 ans plus tard, le taux de CO2 est de 0,05 %… Ou selon les écologistes, les prévisionnistes, les « alarmistes réalistes », ces 0,05 % « serait un seuil à ne pas dépasser »…
L’augmentation du taux de CO2 ne suffit pas, à lui seul, pour expliquer le changement climatique accéléré (qui est une réalité observable)…
Sans doute avec 0,01 % en plus, de CO2 dans l’atmosphère, l’incidence sur la moyenne des températures à la surface de la Terre est perceptible, passant de 11 degrés à 14 degrés en un siècle (ce qui ainsi, explique les 40 degrés en été en latitude moyenne, hémisphère Nord, de plus en plus fréquents)…
Mais en ce qui concerne le changement climatique indépendamment de l’augmentation des températures estivales (et hivernales aussi) ; c’est l’activité humaine dans tous ses domaines qui en est la cause principale, avec le gigantisme des travaux de construction d’autoroutes, le bouleversement des paysages, l’urbanisation croissante (notamment en hauteur), l’explosion démographique, l’industrie et l’agriculture intensives, les pesticides, l’agrochimie, l’exploitation des ressources du sol et du sous sol… Tout cela exerçant une pression élevée sur notre planète et modifiant en conséquence nos environnements, en rendant des zones et des régions plus difficilement habitables, impactées par des sécheresses prolongées, ou des inondations, des événements climatiques violents et destructeurs…
Peut-être la diminution de la population, qui va s’opérer à partir en gros de 2045, va-t- elle infléchir la pression exercée sur notre planète par l’ensemble des activités humaines qui diminueront aussi proportionnellement à la diminution de la population mondiale…
Jusqu’en 2045 environ, l’on va passer de 8 à 10 milliards d’habitants, essentiellement à cause de l’augmentation du nombre de naissances, et d’enfants, de jeunes, sur le continent Africain…
Mais à partir de 2045, étant donné que les « vieux » (qui aujourd’hui représentent plus de 30 % des populations des pays développés) auront disparu, les jeunes générations, moins nombreuses hors Afrique, n’auront pas les effectifs suffisants pour compenser la mortalité importante des nombreux « vieux » quand bien même beaucoup de « vieux » vivraient jusqu’à 100 ans…
Ce qui donnerait aux alentours de 2100, une population mondiale de 5 à 6 milliards…
La période la plus difficile, à mon sens, pour l’humanité, c’est celle d’aujourd’hui jusque vers 2050… C’est là où les risques de toute nature sont les plus élevés…