condition humaine
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Diversité dans la condition humaine
- Par guy sembic
- Le 17/01/2023
- Dans Pensée, réflexions, notes, tags
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… Dans la diversité de la condition humaine de chacun, plus encore que la différence de condition d’existence au quotidien qu’il peut y avoir entre les riches et les pauvres, il y a la différence de condition d’existence au quotidien, liée à l’état de santé de chacun…
Nombreux sont ceux et celles dont l’état de santé est si déterioré, que presque aucune activité ne leur est possible, et cela même en dépit des progrès technologiques, médicaux…
Entre autres différences de condition d’existence au quotidien, il y a celles liées à l’âge – que ce soit à 25/30 ans, à 50 ans, à 80 ans - ; celles liées à l’environnement social, familial, en lequel chacun se trouve, celles liées à l’éducation et aux formations que chacun a reçu ou non, de l’enfance jusqu’à l’âge adulte ; celles encore, liées à tout ce qui peut être acquit par chacun selon ses capacités cognitives, ses facultés naturelles, son activité, son travail…
Et, il faut bien le dire aussi, une autre condition : celle de la chance que l’on a ou pas, à tel ou tel moment de sa vie.
Qu’est-ce que la chance si ce n’est une opportunité de rencontre et d’introduction dans un milieu favorable, entre autres événements heureux et inattendus pouvant survenir dans la vie de quelqu’un ?
La condition de chacun, lorsqu’elle est celle de qui peut s’activer, travailler, réaliser quoi que ce soit selon ses facultés, et donc être « heureuse » (à plus vrai dire « acceptablement heureuse »), n’évolue jamais en « beaucoup mieux » (selon ce dont on rêve), sans un minimum de chance, sans un minimum de conditions et événements et rencontres survenant et ayant des conséquences heureuses et durables…
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Les fouilleurs de poubelles font la Loi et la Une de l'actualité
- Par guy sembic
- Le 17/07/2019
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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... Ce sont les "fouilleurs de merde" avec leurs "sensationnelles révélations preuves à l'appui (documents, séquences vidéos, enregistrements, photos, etc.)"... Qui "font la pluie et le beau temps" de l'actualité politique et sociale, n'ayant de cesse de dénoncer toutes sortes d'abus, d'irrégularités, de détournements d'argent, de privilèges exorbitants dont jouissent des élus de la Nation, des personnages influents ou de notoriété...
Il y a dans la médiatisation, dans le "roman feuilleton" de chaque affaire en laquelle est impliquée un personnage politique ou en vue, quelque chose de malsain, de puant à vrai dire, et cela est d'une hypocrisie d'autant plus écoeurante que les "tireurs de ficelle" ou meneurs et principaux acteurs de ces fracassantes dénonciations, qui s'investissent et font leur marché de ce "fouillage de merde", sous couvert de "moralisation" et d'information au "bon citoyen irréprochable qui trime et gagne peu", sont loin, dans leur vie, d'être eux-mêmes irréprochables, "mettant eux aussi, mine de rien, la main dans le sac" !
Il faut croire que les séries télévisées américaines et autres, à effet d'émotion et à intrigues amoureuses, que les toro-piscines des fêtes locales d'été, que les soirées festives en croisières, que tout ce qui pète/qui clique/qui rutile/qui fait du bruit/qui attire du monde... ça suffit pas, il faut encore une "affaire bien pourrie", une révélation nauséabonde concernant un personnage soit disant "propre" ou "normal", devenant jour après jour feuilleton de la saison avec rebondissements, nouvelles trouvailles encore plus scandaleuses... Plus ça pue et plus ça attire du monde !
Bon c'est vrai, quand y'a le Tour de France ou le mundial de foot, les feuilletons d'affaires pourries et de personnages véreux ont alors un peu moins de portée...
Pauvre France, pauvre monde, pauvre civilisation ! C'est les jeux des Romains, ces affaires là ! Du cirque avec d'indécents numéros de clowns grossièrement grimés et tarte à la crème en main prête à jeter !
Et durant tout le temps d'un spectacle dont les producteurs jouent les prolongations, sévissent la misère des gens les plus démunis, la pauvreté, les difficultés de vivre au quotidien, les injustices, et tout ce qui dégrade la condition humaine, tout cela dont tant d'entre nous s'accordent "par la force des choses", et qui ne fait aucunement ou seulement par sursaut occasionnel, la Une de la l'actualité, et que même assez souvent il faut dire, l'on recouvre de morale, de résolutions de principe qui demeurent sans effet réel, de pudibonderie, de larmoiements...
"La croisière s'amuse, se goinfre, se pavane, potine et tape des mains et des pieds" !
Dénoncer, témoigner, informer... Oui... Mais sans que cela devienne du spectacle, du jeu de cirque... Ou que cela prenne forme de "nouvelle gouvernance" au nom d'une "justice tambour battant", une "justice" d'ailleurs, bafouée...
... Comment se fait-il – parceque c'est patent- que tant de gens (autour de soi, entourage, connaissances, famille) lorsqu'on évoque cette médiatisation au sujet d'affaires scandaleuses, avec eux de vive voix dans un échange, une conversation ; comment se fait-il que tous ces gens qui, apparemment selon ce qu'ils répondent en déplorant le caractère "spectacle" de ces affaires, et font montre de quelque réflexion (en "petit comité")... N'en demeurent pas moins pour autant que ce qu'ils laissent croire, tout comme ces autres qu'ils critiquent, des lecteurs avides du délayage de ces affaires, des téléspectateurs "gourmands" de ces affaires, et n'en "redemandent-ils pas" eux aussi ? Il y a là quelque chose d'absurde qui me déconcerte et qui me fait – sur le moment- désespérer de la nature humaine !
Après tout, si les "fouilleurs de merde" font tant d'audience, c'est assurément que la demande est bien là, omni présente, omni potente, en face de l' "offre" qui est faite !
Il me semble qu'éteindre la télé ou la radio, et passer la page du journal, juste après avoir pris connaissance de l'information (la seule information point barre c'est à dire les faits -réels autant que possible) ; c'est "faire acte de résistance" à cette violence, à ces vociférations, à tout ce qui dégrade la condition humaine, qui ne fait pas "avancer le schmilblic d'un iota", et qui, en aucune façon n'est un facteur de progrès de civilisation !
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Traverser la vie ...
- Par guy sembic
- Le 27/03/2014
- Dans Pensée, réflexions, notes, tags
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Traverser la vie sans jamais ressentir de réelle interrogation sur la condition humaine, sur la condition humaine, déjà en général ; sur la condition humaine de l'Autre, des autres plus particulièrement ; et, qui plus est sur sa propre condition ... C'est comme traverser un immense marché de produits de consommation, de services et de loisirs "à la carte", et sans se poser la question, ne serait-ce qu'un seul instant, de la provenance, de la finalité, de la nécessité, de la composition de ces produits...
La condition humaine et même notre propre condition dans la traversée de la vie, si elle nous apparaît cependant, n'est autre alors, que l'enveloppe (ou l'emballage) qui contient ce que l'on y met dedans, que l' on achète, ou dont on bénéficie ou qui nous est offert dans tel ou tel but... Mais contenant aussi ce dont on se sent privé, qui n'est pas à notre portée immédiate.
En somme la condition humaine serait, dans le monde d'aujourd'hui devenu ce qu'il est et surtout ce que l'on nous fait croire qu'il est et ne peut qu'être, la condition humaine serait une idée dont il faudrait se débarrasser si on la porte encore en soi, une question qu'il faut éviter de se poser.
Traverser la vie sans jamais ressentir de réelle interrogation sur la condition humaine, sur le devenir, sur la finalité, sur la réalité de cette condition, sur son possible dépassement... Et ne vivre, ne traverser la vie qu'en consommateur de produits et de services, en consommateur heureux ou malheureux, privé ou pourvu selon le cas... Cela me semble peu enthousiasmant et vide de sens, mais c'est pourtant ce que bon nombre d'humains sur cette planète sont disposés à accepter, parce que c'est confortable, du moins pour ceux d'entre tous ces humains qui peuvent être des consommateurs et s'identifient, se reconnaissent, se définissent, et existent -ou plutôt "s'existent"- par ce qu'ils consomment, possèdent, et dont ils profitent...