Data center

  • Le numérique est-il énergivore ?

    … Oui, il l’est …

     

    … Google, Microsoft, Apple, Amazon… sont plus encore “énergivores”- en électricité, métaux rares, ressources de la planète dont l’eau – que l’ensemble du trafic aérien, maritime et routier !

    Il faut savoir que Jeff Bezos pour son “Amazon Web Storage” dépassant la capacité des Data Center de Google, a signé un contrat avec les plus gros producteurs de courant électrique de la planète, par lequel on lui fournit l’équivalent en méga watts de la consommation électrique d’une mégalopole de 5 millions d’habitants… ( renouvelable évidement, et susceptible d’être revue à la hausse)…

    Google en a fait autant (un peu moins tout de même mais la différence n’est pas bien grande) pour ses Data Center ; tous les géants du Web, du numérique, de l’informatique, de la domotique, du “tout connecté”- voitures, maisons, clôtures, équipements ménagers, smartphones et ordinateurs, tablettes, etc. - en font autant ! De telle sorte que l’on arrive, contrairement à ce que l’on croit à propos de “l’empreinte énergétique (ou la pression exercée) sur l’environnement par le numérique” , à une consommation, à une pression, qui, à elle seule dépasse ce que produit en carbone (co2) toutes les autres activités humaines (dont le transport aérien, maritime et routier)…

    L’on n’a pas idée, de ce que représente en vérité, le besoin énergétique généré par le fonctionnement de ces Data Center notamment (tout ce que cela implique en installations, maintenance, matériaux nécessaires, services induits, fonctionnement, etc. )…

    Or, toute cette électricité pour la produire, il faut des centrales nucléaires, ou du charbon, ou du pétrole, ou de l’eau (barrages par exemple de ceux que l’on voit en Chine)…

    Du coup, il est totalement impossible de ne pas dépasser selon ce que recommande l’Accord de Paris sur le climat, les 1,5 degrés prescrits d’ici la fin du 21 ème siècle… Ce sera plutôt 3 voire 4 degrés non plus en cent ans comme “prévu” mais dès avant 2050 !

    Je vous laisse imaginer ce que sera en 2040/2050, l’aspect de nos villes côtières en France et ailleurs… Ce que sera la vie quotidienne, question produits et services indispensables, pour nos jeunes qui sont actuellement âgés de 15/20 ans et personnes de 40/50 ans dans 20 ans (ceux qui “feront le monde” de 2050)…

    Et, avec les zones inondables (nouvelles et anciennes), les calamités climatiques à répétition (tempêtes, tornades, incendies, canicules) dont l’impact sur l’habitat dans les régions densément peuplées sera considérable – et devenu ingérable par les sociétés d’assurance des biens des personnes …