de 1968 à 2011
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Un monde qui ne ressemble plus à rien
- Par guy sembic
- Le 06/05/2015
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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... J'avais pensé au départ, à ces années (en gros ces quarante dernières années qui précèdent les années 10/15 du 21ème siècle) situées entre 1968 et -on va dire- 2011... Et qui d'ailleurs à mon sens constituent deux ensembles bien distincts (ou deux périodes) : l'une qui va de 1968 jusqu'à la fin des années 90 soit autour de 94/95/96, c'est à dire jusqu'au début d'internet et au commencement de la généralisation du téléphone mobile (mobiles encore dans leurs premières versions) ; et l'autre qui commence ou plutôt qui a commencé depuis 1996 et qui va jusqu'en 2011, et qui a vu notamment à partir de 2005 l'arrivée du haut débit (mais pas partout), la venue sur le marché des téléphones de nouvelles versions avec internet associé pour les i-phones, smartphones... et toujours à partir de 2005, les blogs, les réseaux sociaux, Facebook et twitter...
Je me disais aussi que ces quarante années là, de 1968 à 2011 pouvaient être considérées comme déjà "un monde qui ne ressemble plus à rien" (alors que le monde d'avant 1968 lui, "ressemblait à quelque chose" depuis le Paléolithique Supérieur)... En fait je pense pour ma part que ces quarante années là, de 1968 à 2011, constituent une "transition" et que dans cette "transition" il y a encore comme une hésitation (que l'on me pardonne l'expression) entre "le lard et le cochon" (supposant ou présupposant que le "lard" serait une matière grasse inidentifiable et donc pas ou plus forcément du cochon)...
Ce qui voudrait dire que, à partir de 2011 avec la multiplication accélérée des fractures des sociétés, de toutes les sociétés - accélération soit dit en passant "boostée" par internet et de plus en plus "alchimisée", "maelstromalisée"... le "lard" n'est même plus du "lard"...
Et que la période de transition serait donc dépassée, et que l'on serait bel et bien désormais, à partir de 2011, totalement dans un monde ne ressemblant plus à rien...
La question est de savoir si c'est à la fois "totalement ET définitivement", s'il faut désespérer et se préparer au naufrage (en fait on ne se prépare pas au naufrage, on envisage de devoir le subir et en attendant on "fait son lard" comme on peut )...
Je "navigue" si je puis dire, entre désespérance/pessimisme et optimisme/immense espérance, au fil des jours...
Mais j'ai bien l'impression que la "balance" depuis peu (depuis l'an dernier en gros), penche davantage du côté de la désespérance et du pessimisme (avec encore de ci de là quelques "sursauts" d'espérance)...