deux mille douze

  • 2012...

         Ce rat -ce l’année de la souris… Ou du cochon à plumes ?

    Les poules boulimiques aux ailes d’aluminium et aux pattes de pie trempées dans le vinaigre de prune, becteront-elles sans les percer, les coccyx de moineaux à écailles ?

    Y aura-t-il des Papes et des Muphtis en surnombre dans le kaléïdo-trombinoscope des Politicologues , et les Vases Sacrés déborderont-ils de cœurs de pigeon et de ballons dégonflés ?

    Qui peut aimer sans aucun sens ni culte à bascule ? La poule qui pète ses tripes en pondant un oeuf de pierre ou le gavial à museau long qui baille devant un bébé tigre ?

    Sudoku, le petit bossu descendu de l’arbre à Zidé en même temps que le patamacaque cendré huppé des Cloches Bannies m’a dit… et même redit : « Remballe tes petits anchois sans chercher le sens de leur queue ou de leur tête, non pas dans le Moralemballage taché de suie et de pipijoui des Moralcavalcadeurs, mais dans les barquettes trouées à coups de bec de moineaux, du grand Shopi-la-peau-du-pis dévasté par la révolte des Plouques »…

    Et chez Champion-la-peau-du-croupion, et chez Super-U-la-peau-du-cul, ton porte-monnaie accordéone en sol majeur à chaque musique nouvelette...

    Elles sont truquées les barquettes sous vide, et déguisées en clownettes les caissières au jour des dix ans de tonton Champion !

    Il faut zieuter, mirer, s’y crever la rétine dans l’œil’ton du microscope électronique version Explorer Myn dow rain…

    Toutes fasdebouquées, les visagettes en quête d'après Saint Sylvestre sont pleines de touïts dans leurs regards et se disent qu'au 31 décembre s'il faut que Téterre se craquèle, eh bien qu'on fasse un carton avant...

    Infestées de mouchettes , les bouses caquent sous quarante pas de plantigrades ventripotents balançant au bout de leur patte droite de devant, une petite serviette en cuir de chevreau...

    Se-rat-ce l'année du rat qu'on teint, ou du la peint en bleu sur la sixième ligne de la portée ?

    Bon bourricot-à-versaire, pour tes dix ans de saccage, Eurolyn ! Good-bye Lénine, et hello miss Austerity Général !

     

    ... Essayez de traduire ça en Inglish, en Patahouète ou en Chintok !

    ... En attendant et suant et soufflant, on te dit, "Ils" te disent et te répètent et te fracassent la caboche : "daube moi ça, y'a rien d'autre dans la boutique, daube moi ça ou crève!"

     

    ... Ce qu'ils appellent "la Croissance", c'est rien d'autre que des croissants toujours et encore recouverts de couches de sucre glacé : plus il y a de sucre glacé, plus on met sur la nouvelle couche, de jolies punaises gominées... Et plus on croit croître ! D'autant plus que sur l'ardoise, la craie dit qu'elle fera de plus longues traces en forme d'épines !... Et tu y passes la langue sur les épines !

    A-t-on idée de vouloir faire des croissants, sans se préoccuper de savoir si l'on a le four et la farine !

     

    ... Que ce soit en 2012 – sinon même en 2011- ou quelques années plus tard, ou bien des années plus tard...

    Je mourrai avant Audrey Pulvar...

    Et à plus forte raison, avant la petite Sarkozette...

    Je ne verrai donc pas ce qui sera et que verront Audrey Pulvar et la petite Sarkozette...

    À ma mort, Audrey Pulvar sera-t-elle encore la compagne d'Arnaud Mondebourg ? (Montebourg, mais pardonnez moi l'orthographe inexacte)...

    Le monde bouge certes, mais il se fige en tressautements de lombric sectionné en plusieurs morceaux dont on réalise seulement l'existence d'un seul morceau, le dernier coupé...

    Bah, la petite Sarkozette à l'âge de six ans sera première à la meilleure école de Neuilly sur Seine...

     

    ... Deux mil' tous, tout est faussé dans le jeu de la danse où l'on embrasse qui l'on veut !