dureté

  • Des larmes qui ne sont pas de même nature ...

    ... Si la violence, la brutalité, l'orgueil, l'ignominie et l'hypocrisie peuvent me faire pleurer de rage avec tout ce qu'elles ont de mesquineries, de vulgarité, de faconde et de déguisements... Et si elles me font porter le fer par les mots et par mon regard quand elles me tapent dans le dos et pire, quand elles cinglent ou écrasent de leur hargne ou de leur suffisance les personnes qui me sont chères ainsi que les êtres humbles et sans défense... Ce ne sont point là, pour autant, les vraies larmes qui me viennent... C'est juste du fiel qui me coule des yeux...

    Les vraies/vraies larmes, elles me viennent de la bonté des gens lorsque cette bonté surprend , se fait engagement, qu'elle résiste à la dureté des temps, et qu'une âme forte soutient cette bonté encore renforcée dans sa détermination à ne pas céder et à agir...

     

     

  • La dureté

    Il n'y a pas de vraie dureté sans mansuétude, sans capacité d'amour ...

    La dureté, systématique et de chien furieux qui aboie, ou silencieuse "qui n'en pense pas moins", ou complice et bien le nez dans le vent qui souffle, ou par je ne sais quelle "logique primaire", et sans jamais la moindre mansuétude, le doigt levé bien accusateur fût-ce tant soit peu justifié, de bon aloi et partagé par le plus grand nombre... C'est dans le sens commun, le sens le plus commun...

    ... Je n'adhère pas à ce "sens commun" qui "singe" la morale dont tant se réclament,  tout comme l'ennemour qui singe l'amour parfois à s'y méprendre...

    (Je rappelle que l'ennemour ce n'est point le contraire de l'amour, ce n'est point "ne pas aimer", ce n'est point la haine même... Mais que c'est pire que de ne pas aimer, puisque c'est faire semblant d'aimer, ou n'aimer que « parce que », ce qui est une parodie de l'amour ; une tragédie à vrai dire, assez souvent, lorsque le « parce que » n'est plus...