équilibre
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Le monde intérieur en soi, et ce qui lui est extérieur ...
- Par guy sembic
- Le 28/07/2022
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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… Le monde intérieur en soi, en et par lequel on vit, n’est-il pas empli de tout ce qui nous vient de l’extérieur qui nous est perceptible ? …
Le monde intérieur en soi n’est pas réductible en ce sens qu’il est un et indivisible et existe quel que soit le contenu, quelque soit la réalité, du monde extérieur autour de soi…
En revanche le monde extérieur autour de soi, perceptible, est, lui, réductible puisqu’il n’existe qu’en fonction de ce qu’il contient…
Ainsi est le cas du monde extérieur lorsqu’il n’est plus que l’espace compris dans une pièce fermée par quatre murs sans fenêtres et avec une porte pouvant s’ouvrir vers l’extérieur mais fermée à clef…
Alors il ne reste que le monde intérieur en soi, irréductible, un et indivisible, dans une pièce complètement fermée…
Aucun mur en face de soi n’est un interlocuteur.
C’est tout juste – si l’on dispose d’un crayon marqueur- si l’on peut écrire sur l’un des quatre murs (voire sur chaque mur)… Mais quelle est alors la finalité de ce que l’on peut écrire sur le mur ?
Entre le monde intérieur en soi et le monde extérieur dont le contenu emplit le monde intérieur en soi, s’établit une relation…
Mais si le monde intérieur en soi n’est pas réductible, s’il est un et indivisible ; il n’en demeure pas moins qu’il a une dimension – ou plus exactement une densité – et c’est cette dimension ou cette densité qui le rend prégnant par la conscience aiguë que nous en avons, du monde intérieur en soi…
Et plus le monde intérieur en soi, prend de la dimension et de la densité ; plus alors il déforme ou modifie tout ce qui, du monde extérieur, entre dans le monde intérieur en soi.
Il y aurait donc un équilibre à atteindre, entre ce dont est fait le monde intérieur en soi (sa réalité propre), et tout ce qui, du monde extérieur, nous atteint, nous est perceptible…
Certains êtres humains – mais sans doute alors ces êtres là sont-ils des êtres hors du commun – ont en eux un monde intérieur d’une dimension et d’une densité bien plus importantes qu’il n’est normal ou commun ou habituel ; et ce monde intérieur en eux, si dense, est aussi, fait de tout ce qui leur vient du monde extérieur, perçu, appréhendé avec davantage d’acuité… Et il n’est alors plus question vraiment d’équilibre à atteindre entre les deux mondes – quoique… - Mais de symbiose entre les deux mondes…
Le seul équilibre à atteindre, évite en partie plus ou moins importante, la déformation…
La symbiose en plus de l’équilibre, ouvre, élargit, éclaire la coexistence de chacun des deux espaces : celui du monde intérieur en soi, et celui du monde extérieur…