expositions
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Des festivaliers - ou des festayres- par milliers
- Par guy sembic
- Le 29/08/2021
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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… Dans toutes ces grandes concentrations humaines que sont les festivals de musique, de spectacles etc. … Les expositions internationales, les manifestations sportives, culturelles, les grandes fêtes annuelles régionales (Dax, Bayonne par exemple) … Qui, en général se tiennent en un espace géographique réduit et urbanisé…
Outre l’attraction et l’engouement suscités par ces grands festivals et expositions, qui motivent autant de gens à se déplacer, venant parfois d’assez loin ; les gens cependant, ont-ils à l’esprit la question de l’hébergement, la question également, du stationnement de leur véhicule ?
Il semble que pour beaucoup de gens, l’hébergement, le stationnement de leur véhicule ainsi que bien d’autres problèmes pratiques se posant nécessairement, ne soient pas vus en tant que “problème majeur”… Tant l’engouement, l’envie de s’y rendre et de profiter, la passion, sont grands !
Il est évident que, partout où se déroulent ces grandes festivités et manifestations sportives, culturelles, qui réunissent des milliers voire des dizaines de milliers de gens venus pour certains, de loin… Les capacités d’hébergement en hôtels, chambres d’hôtes, petits appartements meublés en location, campings… Sont forcément limitées, en dépit d’une organisation prévue par des autorités municipales et autres…
Pour prendre quelques exemples :
Le printemps de Bourges, le festival d’Avignon, les Eurokéennes de Belfort, les Francofolies de La Rochelle, le festival de la BD d’Angoulême… Je ne vois guère comment Bourges, Belfort, La Rochelle, Avignon ou Angoulême, villes de moins de cent mille habitants tous déjà logés en immeubles ou maisons de lotissements ; pourraient accueillir durant trois jours ou une semaine, autant de milliers de gens venus de plus ou moins loin… À moins pour certains habitants, de se faire hôtes occasionnels à titre gracieux ou moyennant finance…
Pour celui ou celle (et même pour des familles – couples 2 ou 3 enfants) qui se rendent en ces festivités géantes, n’ayant rien prévu à l’avance pour se loger… Effectuant un trajet de 500, 1000 km, ne reste que, soit des campings bondés (parfois des campings “de circonstance” aménagés par les municipalités – avec toilettes Algéco ), doit dormir sur l’herbe dans des parcs ou sur des prés, pour autant que la météo le permette ! (Avec les intempéries, orages, grosses averses, vent, grêle… De plus en plus fréquents, le camping “c’est pas l’idéal” )…
Quant à prévoir et s’organiser à l’avance, à cet effet il faut s’y prendre 6 mois ou plus avant la tenue du festival, question réservation de chambre ou de logement… (Soit dit en passant, ça c’est du budget!)
Et, durant les trois jours ou la semaine du festival géant, il y a encore ces queues interminables devant les stands de restauration rapide, les terrasses et intérieurs de cafés et de restaurants bondés, inaccessibles… Le stationnement pour les voitures, impossible (une vraie galère), les toilettes publiques prises d’assaut, etc. …
Et encore… Des spectacles où il faut stationner debout durant 2 ou 3 heures sous le soleil d’été ou sous la pluie, hausser la tête pour apercevoir tant bien que mal le spectacle derrière des gens plus grands que soi coiffés de chapeaux ou tenant des parapluies…
Il est absolument étonnant, sidérant même, de constater qu’autant de gens sont inconscients de tous ces problèmes se posant, “fous d’y aller” qu’ils sont, ou “pris qu’ils sont dans le mouvement et dans la mode du temps” en se disant qu’il faut y avoir été, pouvoir en faire des albums de souvenirs, des “story’s” sur Facebook, des narrations dans les cercles de connaissance (en se mettant soi – même le plus et le mieux en scène possible – “épater la galerie” etc.)…
Petite anecdote imaginaire : André, de Meurthe et Moselle, en vacances en août à Lit et Mixe sur la côte landaise, en camping avec sa femme et ses 2 enfants… Grand héros du Toro piscine hebdomadaire estival de Lit et Mixe, ovationné par la foule sur les gradins, coiffé d’un grand panama, en bermuda et chemisette à fleurs, sa performance hurlée dans un haut parleur… Sa fille de 16 ans le prend en vidéo sur son smartphone…