films nouveaux
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Ce que je dis, de la plupart des films nouveaux...
- Par guy sembic
- Le 20/12/2017
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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.... Dans les salles de cinéma, souvent les films d'aujourd'hui (les nouveaux qui sortent), ont des dialogues ou trop rapides de débit, ou incompréhensibles sauf un ou deux bouts de phrase par ci par là, de telle sorte qu'il n'y a jamais assez de bouts de phrases qui ressortent en clair pour saisir le sens général...
Pour entendre, oui, tu entends, mais pour comprendre c'est autre chose ! Et en plus, ce que je déplore, c'est lorsque les personnages se chuchotent à l'oreille ou parlent à voix très basse... Et les gens dans la salle qui se mettent à rire (ou à "riroter") en entendant ces réparties rapides à voix basse et se marrent alors que je suis sûr qu'ils n'ont rien compris et qu'ils font semblant de comprendre !... Je ne ris pas et pour cause! (et je m'en moque que l' on me prenne pour un bêta parce que je n'ai pas compris)!
C'est la raison pour laquelle (mauvaise qualité des dialogues, sonorisation de la salle trop limite) j'ai une nette préférence pour les films en VO sous titrés en français...
Je me souviens d'un film qui m'avait déçu parce que je ne comprenais rien, c'était "Primaire" (un film sur l'école primaire)... L'actrice avait été invitée sur le plateau de "On n'est pas couché" et j'entends encore les commentaires de Yann Moix et de Léa Salamé à l'époque, qui analysaient dans le détail le film... Je me demandais comment ils avaient fait pour comprendre quelque chose dans les dialogues !
Cela m'horripile de voir des gens se marrer alors qu'ils ne font que faire semblant d'avoir compris ! (réaction de groupe, de foule, de public)...
... Dans les films des années 1960/1970 et à plus forte raison dans ceux des années 1950, l'on comprenait bien les dialogues... Alors que dans ces films nouveaux, d'aujourd'hui, qui sortent en salle, l'on a souvent du mal à suivre, à comprendre ce qui se dit...
Et ces films s'enchaînent de semaine en semaine par dizaines et au bout de trois mois tu ne t'en souviens plus, il n'en reste rien (comme pour beaucoup de choses de nos jours avec cette société de consommation de masse)... Et tu vois défiler des prix, des oscars ou des étoiles ; les télés, les médias, les intellectuels branchés, les critiques de tous bords en parlent et puis trois mois après il en reste plus rien, rien d'autre que tel ou tel prix obtenu... Et l'on y va de son commentaire sur la Toile et sur les réseaux sociaux, le temps d'une saison ou de quelque mouvement de mode, de foule... Je trouve cela sans consistance, sans avenir ; je n'appelle pas cela de la culture et encore moins du patrimoine culturel, une telle gabegie de productions avec effets spéciaux et dernières technologies, où c'est l'émotion suscitée qui domine, le côté visuel ou sensationnel... Sans compter toutes ces critiques et commentaires de journalistes où chacun y va de son violon, de sa larme, de sa superbe, de son m'as-tu-vu-isme, de son arrogance d' intellectuel dans le vent, de ses certitudes...