formulation

  • La construction du propos

    S’il y a dans ce que l’on exprime, du témoignage et de l’enseignement, la meilleure construction possible du propos, la plus proche de la vérité et si l’on peut dire, la plus humaine… C’est celle qui part de l’apparence des choses, des événements, des faits que l’on évoque ; de l’émotion, de la première impression, de ce qui est ressenti, de ce qui correspond à ce à quoi l’on est sensible en fonction de sa vision personnelle et de la culture que l’on s’est faite par ce qui nous vient des autres et de soi – tout cela en effet ne peut être nié car c’est le “côté humain de l’affaire” – mais qui ensuite dans le propos, se nuance, se fait réflexion, et entre dans ce qui se situe au delà de l’apparence, au delà de l’émotion, au delà de la première impression, au delà de ce que semble vouloir dire les faits, les événements, les situations par eux mêmes…

    Et aussi, au delà même de ce que nous avons acquis en connaissance, en transmission de savoirs par les autres, au delà de ce dont nous nous sommes faits nous mêmes… Et qui est en quelque sorte, comme une pièce déjà bien meublée dont la porte de communication avec une autre pièce nous invite à la passer pour sans doute de l’autre côté, trouver ce qui dans la pièce déjà meublée, fait peut-être encore défaut…

    Même sans témoignage et ou enseignement particulier, dans ce que l’on exprime, c’est encore cette construction qui part de l’apparence et de l’émotion, parfois du jugement que l’on est enclin à porter, et qui ensuite se fait réflexion ; qui est, à mon sens, la meilleure possible…

     

  • Pensée du jour, vendredi 31 août 2018

    ... C'est peut-être la manière de formuler ce que l'on exprime, à nulle autre pareille ou pour le moins semblable à tant d'autres mais en même temps différente... Qui fait la nouveauté...

    Je me demande parfois si tout n'a pas été dit, écrit, pensé... Depuis plus de deux mille ans...

    Et nous sommes à présent plus de sept milliards d'humains, et les disparus sont encore plus nombreux...

    Si je devais mourir aujourd'hui ou demain...

    Au moins j'aurais dit -écrit en fait- "à peu près tout ce que j'avais sur la patate" !...

    D'une certaine façon, ça me fait rire...