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Les fous et les solitaires
- Par guy sembic
- Le 27/04/2021
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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… “Seuls les fous et les solitaires peuvent se permettre d’être eux-mêmes. Les solitaires n’ont jamais personne à qui plaire et les fous s’en foutent complètement de plaire ou pas.”
[ Charles Bukowski ]
… Charles Bukowski, avec son ami et éditeur John Martin, de Black Sparow Press, qui a introduit dans la littérature américaine – et dans la littérature “en général” – John Fante (1909-1983) romancier Américain, un écrivain atypique et provocateur, en rééditant “Demande à la poussière”, œuvre faisant partie d’un cycle autobiographique commencé avec “Bandini”…
… Les fous et les solitaires, en fait, ne se posent même pas la question de savoir s’ils sont oui ou non, eux-mêmes : ils le sont naturellement, eux-mêmes depuis leur enfance, et le demeurent, eux-mêmes, toute leur vie…
Il est assez rare que les fous et que les solitaires soient “de formation universitaire” et s’ils leur arrive d’être de formation universitaire, alors, ils deviennent des fous et des solitaires “cotés sur le Marché” – pour quelques uns d’entre eux, peu nombreux tout de même – ou “bouffons ou amuseurs ou mascotes” dans un ordre social, dans un ordre de pensée, où prévalent les modes, les engouements… Ou encore, pour quelques autres de moindres formations, dans le monde d’aujourd’hui “internétisé connecté”, pour autant que leur vécu, leur expérience, leur éventuelle facilité d’élocution, de langage, leur prêtant vie publique de suiveurs et de commentateurs dans les réseaux sociaux ; en fasse les bénéficiaires de quelque audience…
Les fous et les solitaires, vraiment dans “leur genre”, atypiques, inassimilables, qui en général ne plaisent à personne, totalement eux-mêmes, se foutant des podiums et des compètes, mais “cultivent” avec autant de détermination et de rage, la terre en eux et les terriers dont ils sont faits, se foutent aussi complètement d’entrer ou de ne pas entrer dans les “panthéons” des uns et des autres… D’ailleurs, pensent-ils “sans y penser”… Que les “panthéons” sont comme de beaux pantalons dont on affublerait des marionnettes grandeur humaine, des pantalons “patchwork”…
… Un “bémol” cependant… Et “de taille”… Au sujet des fous et des solitaires…
Lorsqu’ils se servent, outre des armes qui sont celles de leur langage, d’armes dites blanches ou d’armes à feu… Et se font tueurs, assassins… Là, “ça ne va plus du tout”… Passe encore qu’ils soient des schizophrènes, mais des tueurs, non…