haine

  • Le "point de non retour"

    … Les pro-palestiniens, ceux et celles qui, en France, en Europe et en Amérique ( USA) manifestent avec drapeau palestinien brandi, et qui défendent l’ idée d’ un État Palestinien ( sans jamais un seul moment préciser « un État Palestinien sans le Hamas et sans les Islamistes »)… Se rendent-ils compte à quel point les palestiniens de Gaza et de Cisjordanie ne peuvent que haïr les Israéliens depuis que tombent par milliers de tonnes sur tout le territoire de Gaza, les bombes israéliennes ? Et peuvent-ils encore croire qu’une « entente » soit possible entre le peuple Palestinien et le peuple d’ Israël ?

     

    Et ceux et celles qui soutiennent Israël « inconditionnellement », ne peuvent que comprendre à quel point Israël ne veut pas d’ un État Palestinien qui, forcément, serait armé par des pays tels que l’ Iran et la Russie, et quelques pays du monde Arabe vendeurs d’ armes, et gouverné par le Hamas, soit un État Palestinien qui, en conséquence de ce qu’il a subi de la part des Israéliens avant d’ être un état qui aurait été reconnu de la communauté internationale, n’aspirerait qu’ à se venger et à éliminer Israël ?

     

    C’est exactement la même chose pour les Ukrainiens qui ne peuvent que haïr les Russes, ainsi que pour les pays qui soutiennent la résistance Ukrainienne dont les populations en majorité haïssent les Russes ( avec cependant la pensée que tous les Russes ne sont pas pour Poutine et pour la guerre)…

     

    Dans ces deux conflits l’un entre le Hamas, le Hezbollah et Israël, l’autre entre l’ Ukraine et la Russie ; le niveau atteint de haine, de rejet absolu , de violence et d’ extrême ressentiment, est tel, qu’ il ne peut en aucun cas s’ éteindre ( « point de non retour ») et que toute idée de négociation, de dialogue, est à jamais totalement exclue…

     

    Le niveau de haine atteint est tel, que toute politique menée, que tout soutien des uns ou des autres, que toutes manifestations avec des milliers de personnes pour la Paix, que toute vue intellectuelle ou philosophique ou encore humaniste des choses, se trouve complètement dépassé de très loin, rendu inutile et - pour ainsi dire - « contre productif »… C’est cela, la réalité, la terrifiante et incontournable réalité ! Terrifiante parce que le monde, dans l’ hypothèse quasi totalement improbable où il pourrait en sortir, de cette réalité, n’ en sortirait pas indemne… Le monde à vrai dire est d’ hors et déjà irrémédiablement blessé à mort…

     

    « Il serait fort, vraiment fort, l’ écrivain, l’ artiste, le penseur, le poète, le philosophe… Palestinien, Israélien, Ukrainien, Russe… Dont l’ œuvre – d’une très grande beauté, d’ une très grande dimension d’ humanité et éternelle – pourrait avoir un impact certain et durable, réducteur de la haine, neutralisant la haine ; parvenant à inciter les belligérants, les peuples, à se parler, à pardonner, à reconstruire un monde…

     

    Il n’existe pas, cet écrivain, cet artiste, ce penseur, ce poète, ce philosophe… Il y a bien eu Nelson Mandela, Martin Luther King, Indira Gandi… Mais « c’était une autre époque » - ou plus exactement «  un autre contexte historique » (le rêve n’ avait pas encore été autant détruit qu’il l’ est aujourd’hui… Même s’ il avait été détruit comme il l’ a été, notamment durant le 20ème siècle)…

     

    C’ est bien là, cette « vision des choses », désespérante, plus qu’ un pavé, un rocher jeté dans la mare…

    Mais la mare est profonde et le pavé – ou le rocher – en s’ enfonçant brutalement, lorsqu’ il atteint les boues putrides au fond de la mare, projette à la surface, toutes ces boues putrides, par la force, par la puissance de son impact… Et alors, se libère – du moins en partie – des boues putrides, le fond de la mare…

    C’est cette image là, de l’ impact du pavé ou du rocher lancé dans la mare, et de l’ éclaboussure en grand, produite -et qui «  libèrerait » le fond de la mare  ? qui, en quelque sorte « peut faire la peau » du désespoir…

     

    Cela dit, les anti haine et les inconditionnels de la non violence, en dépit de leurs arguments les mieux fondés et de leur volonté déterminée à croire en la paix , que font-ils de l’ autoritarisme poutinien et de l’ agression de l’ Ukraine par la Russie, que font-ils de l’islamisme radical djihadiste, que font -ils de l’ antisémitisme radicalisé ? …

    N’ y-a-t-il donc pas de haines « nécéssaires », de haines justifiées, de haines ne pouvant être éradiquées ?

     

     

  • Monsieur Lorgueil et Madame Lahaine

    Monsieur Lorgueil et Madame Lahaine

    Je vous emmerde je vous cramponne le haricot

    Je vous transperce la demaillecote

    Je vous pissacide sur le coccyx

    Des rampes de mon anarcovocabulaire

    Je vous largue mille missiles mille obus

    Pour vous laminer vous occire

    Disparaissez de la surface de Téterre

    Monsieur Lorgueil et Madame Lahaine

    J'ai plus de hargne contre vous

    Que contre ces cons qu'sont en Sion

    Sion la Nouvelle Jérusalem des banques et des lobbies

    J'ai plus de foudres contre vous

    Que contre cette société de consommation que je pourfends

    Qui ne cesse de sommer le chaland

    A coups de promos

    D'acheter encore et encore

    De souscrire de renouveler d'adhérer de s'abonner

    Cela dit Monsieur Lorgueil

    C'est pas voir grand qui fait l'orgueil

    C'est pas l'humilité qui fait qu'on s'aplatit ou qu'on baisse les yeux

    C'est pas la bonté qui fait qu'on se laisse piétiner

    Cela dit Madame Lahaine

    C'est pas la colère qui fait la haine

     

     

  • Des lignes de fracture qui s'élargissent et déchirent le paysage social de la France

    ... L'état de la société française depuis ces trois derniers mois, est un sujet d'inquiétude.

    Il "ne fait plus bon vivre" dans cette société où les lignes de fracture se multiplient, s'élargissent, se creusent et déchirent un paysage hérissé de sortes de tertres de boue séchée, de rocaille, de crêtes, ou creusés de cratères et formant des bourrelets quasi infranchissables obturant l'horizon...

    Où est encore la place pour la réflexion, pour la considération des gens, dans un pays où règne et se montre à visage découvert, un climat de violence et de haine, notamment sur les réseaux sociaux, contre les Juifs, les Arabes, les Musulmans, les immigrés, contre tout ce que tant d'entre nous veulent abattre, exclure, éliminer?

    Nous étions partis à l'origine (le mouvement des "Gilets Jaunes" qui a commencé le 17 novembre 2018), comme au début de la période révolutionnaire en 1789, en gros sur des bases, des idéaux, des aspirations, des revendications, tout cela reliant une majorité de gens de différents milieux sociaux ; sur l'idée d'une société plus juste, d'une égalité des chances pour chacun dans le travail, dans l'effort, dans la reconnaissance, dans la perspective d'un avenir meilleur...

    Et au lieu de cela, qui au départ alimentait les débats, les discussions, les échanges, et qui faisait le "fond de tableau" des manifestations ; très vite, beaucoup trop vite ont surgi du paysage ces coulées de lave que sont la violence et la haine, jaillies des profondeurs de la terre dont nous sommes tous faits...

    Si les armes en France étaient comme aux USA en vente libre en magasins, en boutiques, en Grandes Surfaces commerciales ; l'on compterait sans doute plus de morts chaque jour, que durant la Terreur de 1793/1794...

    Les médias, les politiques, le gouvernement, les autorités (police, forces de l'ordre), les intellectuels en vue, les économistes, les corps enseignants (école, université)... Ne sont pas seuls en cause (bien que les médias en particulier, ou que les gouvernements qui se sont succédé depuis quarante ans, aient une grande part de responsabilité)...

    Il y a depuis quelques années, dans un paysage social de plus en plus fracturé, un "climat général" malsain, certes alimenté par les médias, mais sans doute aussi par nos comportements, par tout ce que l'on a laissé surgir de nos "terriers"...

    Les "Grands Gagnants" dans ce chaos généralisé, dans cette déliquescence de la société, dans ce climat de violence et de haine de l'autre, ce sont ceux qui détiennent les pouvoirs de l'argent, les lobbies industriels, agro-économiques et des marchés, les banquiers...

    Et plus la société se fracture et se délite, et plus on s'en prend -entre autres- aux Juifs, aux Arabes, aux immigrés... Et plus encore les prédateurs (ceux qui existent et les nouveaux qui apparaissent) exercent leur domination, leur puissance et leur nuisance...

     

     

  • Si la haine ne meurt ...

    ... Si la haine ne meurt, l'ennemour vit toujours et avec tout ce qui lui fait ressembler à l'amour...

    La haine ne meurt donc pas et l'ennemour n'a jamais autant parodié l'amour que de nos jours...

     

  • La marmite bout sans couvercle, ou pire, sous les oriflammes...

    ... Il ne fait pas bon aujourd'hui en France, d'être Juif ni d'être un automobiliste hésitant dans un rond point...

    C'est en effet devenu une "mode" – pour autant que l'on peut appeller "mode" un fait de société – que d'agresser un Juif dans la rue ; autant que c'est une "mode", que celle de klaxomerder, en bagnole, pour un oui pour un non, un automobiliste hésitant...

    Sauf que le Juif, lui, il peut y laisser sa peau, aujourd'hui en France...

    Et d'une manière générale dans ce pays, la France, en matière de comportements, d'agissements, de propos, en public ou en privé ; de l'élite et même de l'élu à l'homme de la rue... On fait dans l'outrance, dans l'injure, dans le dénigrement, dans la haine...

    Tout cela s'amplifiant d'autant plus que les Médias, que les tribunes de paroles et d'audience, et que cette place publique instantanée et universelle qu'est Internet où tout le monde intervient -le plus souvent en "petites phrases à l'emporte-pièce"... Font "bouillir la marmite sans couvercle" ou pire... "bouillir la marmite sous les oriflammes"...

    Tout cela finira plus mal que par ceux qui font de ci de là, le plus de mal... C'est la Terre tout entière, épuisée, qui la fera, la fin...

     

     

  • La haine et l'inculture

          Je ne pense pas que l'on peut prendre par la peau des fesses ou du cou, la haine et l'inculture et taper dessus comme on tape sur un tapis dont on veut faire sortir la poussière... Mais cependant, oui on la prend, la haine, oui on la prend, l'inculture, par la peau des fesses ou du cou !

    Et le tapis, battu et rebattu, garde une bonne part de sa poussière dans sa trame. Et à taper plus fort encore, toujours plus fort, on finit par prendre la poussière à l'intérieur de sa carcasse...

    La haine et l'inculture sont comme un espace de ronces dont on ne voit pas la fin, les ronces sont réelles mais il faut cependant pouvoir traverser cet espace, ne pas se résoudre à seulement longer le mur que forme cet espace en demeurant dans le champ clos, entrer dans la jungle , en plein dedans, s'y déchirer dedans, et écarter, écarter sans relâche les ronces, sans pour autant se faire ce mercenaire à la machette qui, pour ouvrir un passage à tout prix, coupe indifféremment les ronces et tout ce qui pousse au milieu des ronces...