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  • L'égalité homme femme est l'un des principaux fondements de la civilisation

    … La civilisation humaine, même actuelle, dans la diversité de ses cultures et de ses modes de vie, n’a pas encore éradiqué l’inégalité entre les hommes et les femmes.

     

    Si l’Islam conquérant et guerrier (comme le fut d’ailleurs aussi le Catholicisme tout autant guerrier et conquérant) du 7 ème au 13 ème siècle, était parvenu à s’imposer et à durer, après s’être étendu au-delà, bien au-delà de l’espace territorial qui fut le sien à son maximum atteint au 13 ème siècle, c’est à dire jusque dans le nord et dans le centre de l’Europe, englobant donc notre pays la France…

    Est-ce qu’au 19 ème siècle des femmes telles que Rosa Bonheur et George Sand, auraient pu devenir l’une, Rosa Bonheur, une artiste peintre animalière célèbre dont les œuvres sont d’une beauté et d’un réalisme stupéfiants ; et l’autre, George Sand, une femme écrivain et romancière talentueuse ?

     

    L’on imagine déjà la difficulté que ce fut, pour ces deux femmes, au 19 ème siècle, dans un monde d’hommes et de domination de la religion catholique… Alors qu’aurait-ce été dans un monde où l’Islam et la Charia auraient dominé ?

     

    Je soupçonne – dans le monde actuel – (c’était déjà le cas du temps de Charles Darwin) les archéologues, les chercheurs de vestiges et de peintures, de sculptures préhistoriques, d’attribuer ce qui a été découvert, peint dans des cavernes, ou conservés en l’état de fossiles, à des hommes essentiellement… Alors que les religions monothéistes et dominatrices n’existaient pas encore…

     

    Les religions monothéistes et en particulier le Catholicisme et l’Islam, ont nettement accentué et renforcé – et institué – l’inégalité entre les hommes et les femmes ; et, aux religions dominantes s’est associée la puissance publique avec les rois, les princes, les seigneurs, les possédants, les gouvernants et d’une manière générale tout ce qui fait la puissance publique, étatique, civile…

    Et lorsque la puissance publique s’est détachée (en principe) de l’autorité religieuse, l’inégalité entre les hommes et les femmes est demeurée : la preuve ? Les salaires ! Puisqu’en général une femme qui exerce « comme exerce un homme » gagne 20 % de moins qu’un homme (différence soit dit en passant, souvent déguisée)…

     

    Que le croyant le plus pur et le plus sincère, catholique ou musulman, « m’explique » la différence qu’il y a entre un homme et une femme, et surtout « m’explique » pourquoi cette différence serait « dans l’ordre immuable des choses » et s’inscrirait en tant que règle, axiome ou vérité !

     

     

  • Conversation entre deux femmes

    Jeanne et Sophie, passionnées de littérature et dévorant bien chaque semaine au moins trois livres chacune, faisaient le point sur leurs dernières lectures...

     

    Il était question, entre autres auteurs qu'elles connaissaient bien et appréciaient, de Marguerite Yourcenar, de Marcel Proust ; ou au contraire dont elles évitaient de lire les ouvrages, ou n'en avaient lu que quelques pages, d' André Gide, de Charles Baudelaire, de Louis Ferdinand Céline, de Gabriel Matzneff...

     

    Jeanne évoquait ce propos de Charles Baudelaire à propos des femmes : « Quelle conversation peuvent elles avoir avec Dieu ? L'on ne devrait pas les laisser entrer dans les églises »...

    Et poursuivait ; « je ne suis pas, Sophie, loin s'en faut, une féministe pure et dure du genre de celles que l'on voit se mettre à poil dans des manifestations, brandissant des pancartes et de surcroît prêtes à en découdre avec les forces de l'ordre... Cependant en tant que femme passionnée de littérature française... »

     

    « Mais alors », coupa Sophie, « n'es tu point choquée, Jeanne, par ce que disait Baudelaire à propos des femmes qui n'étaient pas assez intelligentes pour tenir une conversation avec Dieu ? »...

     

    « C'est vrai, Sophie, que tout récemment encore, je me félicitais de ne pas avoir lu Les Fleurs du Mal, et de ne pas avoir eu la moindre sympathie pour ce poète maudit... Et si de tels propos de nos jours paraîtraient insultants ; il n'en demeure pas moins que les femmes ne sont pas considérées comme elles devraient l'être... Quant à Baudelaire, je crois aussi après réflexion -depuis peu je dois dire- qu'il me paraît nécessaire de dissocier l'œuvre de l'homme (à condition bien sûr, d'avoir eu connaissance de l'œuvre, du moins en partie)... Quand bien même il peut y avoir dans l'œuvre tout comme dans l'homme, des choses qui nous dérangent voire nous scandalisent »...

     

    En rapport avec l'actualité (au sujet de Roman Polanski), je tenais à ce que dans l'entretien ci dessus, ce soient deux femmes qui échangent, car selon ce que j'ai souvent constaté lors de différents débats sur des plateaux de télévision, ou de la part de journalistes ; c'est que cette réflexion au sujet de l'œuvre et de l'homme , est faite davantage par des hommes que par des femmes...

    Bien sûr, cette réflexion étant en vérité, autant de femme que d'homme.

     

     

  • La fête de l'Homme et de la Nature à Thaon les Vosges

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    ... Tous les ans, lors du 3ème week-end de septembre, se tient à THAON-LES-VOSGES, la Fête de l'Homme et de l'Environnement, et cela depuis 1985.

    "Si le bio a si bonne presse, dis-je, et cela depuis ces dernières années, c'est parce qu'il devient "intéressant" pour l'Economie de Marché, et donc, qu'il participe de plus en plus à cette économie de marché, et par là même, à une forme de consommation de masse certes un peu moins de masse que celle des Grandes Surfaces mais néanmoins d'une certaine accessibilité... La pluie qui tombe du ciel, cela tout le monde le sait, n'est pas bio. Mais... les pesticides, les conservateurs et les arômes de synthèse en moins, ça fait ce bio qui se vend bien, du moins à ces milliers de consommateurs qui peuvent payer 3 euros 400 grammes de pain au lieu de 1,30 euro le pain long traditionnel... Et bien d'autres produits un peu plus cher que le prix normal du marché"...

    ... On le voit bien sur cette photo : nous sommes le samedi 20 septembre 2014, "il n'y a pas foule" devant la Rotonde...

    C'est... que la crise (chômage, pauvreté en hausse, perte de pouvoir d'achat) est passée par là !

    Il y avait, en haut, au niveau supérieur de ce bâtiment de la Rotonde de style "Art Moderne", un espace de "restauration rapide" aménagé... Le "moins cher" (on va dire "le plus abordable") c'était une saucisse bio avec des frites façon grand-mère pour 11 euro la part... (par comparaison, chez Mac Do, tu as un "big mag" avec cornet de frites pour 5,50 euro environ)...

    ... A la fin des années 80, début 90, l'on y côtoyait alors, à la Rotonde, à la Fête de l'Homme et de l'Environnement, ces gens, cette sorte de gens que j'appelais, du fait de leur "genre", de leur "look", de leurs propos, de leur comportement, de leur "radicalité un peu excessive"... des piqués ...

    Aujourd'hui, ces "piqués" ont vieilli, ou sont morts, et l'on ne les voit plus, presque plus... Et l'on y voit plutôt des gens, en familles, avec leurs jeunes et moins jeunes enfants, qui sont les mêmes que ceux que l'on voit au Grand Leclerc, au Cora du coin...