Jane Birkin

  • Jane Birkin

    Jane birkin

    … Jane Birkin née le 14 décembre 1946, décédée le dimanche 16 juillet 2023…

     

    Serge Gainsbourg, Jane Birkin et Françoise Hardy sont pour moi des mythes inégalés, quoiqu'il en existe d'autres qui sont aussi des mythes tels Léo Férré, Jacques Brel et Georges Brassens, Jean Ferrat...

     

    De ces personnages mythiques, ne reste encore en vie, que Françoise Hardy, née le 17 janvier 1944 (elle atteindra les 80 ans en 2024)...

     

    Dans ma jeunesse (fin adolescence et début de ma vie d'adulte) je peux dire que Jane Birkin et Françoise Hardy étaient mes "idéaux féminins" - de très loin par rapport à d'autres femmes de l'époque... "Les dessous chic" (Jane Birkin) et "L'amité" (Françoise Hardy)... Entre autres "chansons mythiques" - pour moi... À l'âge de 22 ans, en 1970/1971, quand je cohabitais avec 2 copains au 62 boulevard de Bercy à Paris 12ème (un appartement en rez de chaussée , de 3 pièces, dans un immeuble de 6 étages) "à longueur de journée et parfois de nuit", nous écoutions des disques (tous les disques) de Françoise Hardy, ainsi que des 33 tours de chansons de Jane Birkin... "À fond la caisse" ! ... Quoi que, dois-je dire, que pour les chansons de Jane Birkin, c’était plutôt moi qui les écoutais…

     

    « L’on a dit » (des critiques) à l’époque – et d’ailleurs jusqu’à « il n’y a pas si longtemps » - que Jane Birkin, et que Françoise Hardy « n’avaient pas de voix », et que leurs chansons, de l’une comme de l’autre, ont été écrites (le texte) par des paroliers qui furent en même temps pour certains d’entre eux, des compositeurs (pour la musique)… L’on a aussi dit à peu près la même chose au sujet des chansons de Jean Ferrat dont les textes ont été écrits par Louis Aragon, Georges Coulonges, Claude Delécluse, Pierre Frachet, Henri Gougaud, Michelle Senlis, Guy Thomas, et d’autres encore…

     

    D’esprit ouvert – en principe...- que je suis, je reconnais, et donc, ne rejette pas ces critiques émises, des chansons de Jean Ferrat, de Françoise Hardy et de Jane Birkin… Je dis seulement que je n’adhère pas à ces critiques, mêmes émises par des personnes pour moi « référentes » et amies…

     

    Lorsque Françoise Hardy disparaîtra, ç’en sera fini de cette époque – pour moi et pour un certain nombre de personnes de ma génération - « mythique » de notre jeunesse…

    C’était – disons - « une autre culture », une autre sensibilité, un « autre monde » que ce monde là, des années 1960 à 1990, que nous avons connu, les nés et les nées de 1945 à 1955…

     

    Mais la nostalgie, faite de regrets, de comparaison et de critique plutôt négative, par rapport à l’époque actuelle jugée « en perte de valeurs »… N’est à mon sens, « pas la voie à suivre » car il me paraît nécessaire et, quasiment salutaire si l’on veut, de s’en libérer, de cette nostalgie…

     

    Peut-être que les gens qui ont connu jusqu’à 50 ans, la seconde moitié du 20ème siècle, ne s’interrogent pas vraiment sur ce que ressentent, ce sur quoi se réfèrent les jeunes – adolescents et jeunes adultes – nés au début du 21ème siècle ou dans les années 2010…

     

    … Bien sûr que par « époque » je n’entends pas du tout « époque » dans le sens où par exemple, Jane Birkin et Léo Férré et les autres que j’ai cités, « seraient dans un même ordre d’idée, un même ordre de ressemblance de courant de sensibilité qui les unirait » car ils sont tous, chacun, chacune, différents, bien que contemporains puisqu’on les voyait en scène et en représentation de spectacle entre 1950 et 1990…