l'esprit

  • La grâce de l'esprit

         Tous les êtres humains, sans exception aucune, sont tous chacun d'entre eux, plus ou moins touchés par la grâce de l'esprit...

    Ou pour les croyants en Dieu de toute religion, par la grâce de Dieu...

    Plus ou moins, c'est ce qu'il convient de préciser...

    Ce que je dis être la grâce de l'esprit (ou pour les croyants, la grâce de Dieu), est en fait une forme d'intelligence, une "intelligence" qui est comme une sorte de "lumière intérieure" (ou de culture intérieure personnelle)...

    Je précise bien une forme d'intelligence, car il existe plusieurs formes d'intelligence, entre autres l'intelligence qui est celle des êtres vivants, de tous les êtres vivants de toutes espèces, et qui est d'ailleurs l'intelligence que nous avions, nous humains, avant Néandertal, et dont nous avons conservé une partie...

    Ce qui différencie l'être humain de l'animal, c'est la pensée (la pensée qui est "un langage articulé silencieux" -ou dirais-je "un langage dans la tête")... Langage qui d'ailleurs est accompagné d'images et d'impressions qui se forment "dans la tête"... Alors que les animaux eux, n'ont pas de pensée selon un langage articulé, mais une pensée par images, par impressions, par odeurs, et qui ne fait pas la différence entre l'hier et l'avant-hier, le temps présent ou passé (la mémoire animale est comme une immense surface plane où tout se situe sur le même plan)...

    Ce qui différencie également l'être humain de l'animal, c'est que l'être humain en venant au monde, doit tout apprendre à partir d'un capital génétique qu'il a bien, comme l'animal, en lui, mais qui doit être nécessairement activé, bien plus activé en fait, que ne doit être activé le capital génétique et naturel de l'animal... Et cette nécessité d'une plus importante activation du capital naturel et génétique, rend l'être humain à la fois plus fort et plus fragile par rapport à toutes les autres espèces...

    ... Certains humains sont très peu touchés par la grâce de l'esprit. Mais cela ne veut pas dire qu'ils ne soient pas intelligents dans une autre forme d'intelligence que celle de la "lumière" ou de la "culture intérieure personnelle" (quelques uns sont même très intelligents dans des formes d'intelligence qui les font devenir des dominants, des possédants, voire des prédateurs... Et ces "humains là", si peu touchés par la grâce de l'esprit, quelque soit leur "quotient intellectuel", les "intelligents" tout comme les "brutes, les vulgaires, les incultes, les abjects dans leur comportement... Sont-ils des êtres que l'on peut, que l'on doit -ou devrait- aimer (aimer dans le sens de "aimer son prochain comme soi-même" 2 ème commandement de Dieu) ; sont-ils des êtres que l'on peut, que l'on doit -ou devrait- respecter, reconnaître en tant qu'êtres humains (dans le sens de "respecter/reconnaître" selon une "morale" ou une "éthique" ?

    Ou doit-on, peut-on, concevoir de les rejeter, ces êtres là, si peu touchés par la grâce de l'esprit au point qu'il ne demeure de cette grâce qu'une pâle lueur fugitive ?

    C'est bien là, la plus grave, à mon sens, de toutes les questions qui se posent au genre humain... Il y a là un vrai dilemme car, dans le choix délibéré du rejet (rejet au nom de l'évolution et de la sauvegarde de l'espèce humaine) existe le risque d'une brutale et autoritaire sélection arbitraire dont les dérives auraient des conséquences imprévisibles et dramatiques...

    L'option du "deuxième commandement de Dieu" est "une option difficile" cependant ! Faut-il être "croyant" (nécessairement)... Pour prendre une telle option ?

  • Le coeur, l'esprit, et "le fourneau qui brûle en soi"

         Ce qui vient tout droit, heureux à entendre ou à lire, et sans fioritures, du coeur et de l'esprit, mais pas du fourneau qui brûle en soi, c'est sans ambiguité aucune... En fait, ce "fourneau qui brûle en soi" en l'occurrence, n'est pas le "générateur direct" de ce que l'on dit ou écrit, venu tout droit du coeur et de l'esprit : il est alors "cette réalité en soi" qui ne peut être niée, qui existe... Mais qui est "gérée au mieux"...

    Ce qui vient du coeur et de l'esprit, heureux à entendre ou à lire, avec ou sans fioritures de langage ou d'écriture, mais aussi – il faut le dire- du fourneau qui brûle en soi, c'est déjà plus ambigu... Lorsque -il faut le dire- la flamme s'échappe quelque peu du fourneau parce que, précisément on l'a laissée s'échapper à dessein...

    Quant à ce qui vient essentiellement du fourneau qui brûle en soi, et "qui peut poser problème", dont on ne montre pas la flamme vive, et que l'on habille de coeur et d'esprit, c'est de la supercherie, de l'hypocrisie, et parfois même de la scélératesse !.. La séduction procède, assez souvent, de cette manière là, qui consiste à s'habiller de coeur, d'esprit et en plus si l'en est, d'intelligence...