le monde

  • Etre ou ne pas être du monde ou d'un monde

    … L’on peut ne pas être du monde, mais pas contre le monde.

    Beaucoup de personnes sont du monde voire d’ un monde… Et sont des personnes très bien, avec lesquelles on peut dialoguer, s’entendre…

    Si être d’un monde n’est pas être du monde, il n’en demeure pas moins que être d’un monde est être de l’ordre de ce monde.

    L’on peut ne pas être du monde mais on est dans le monde.

    Et en n’étant pas du monde, on peut aussi n’être d’aucun monde, et, en conséquence, d’aucun ordre.

    Déjà quand on n’est pas du monde, l’on n’a pas pour préoccupation principale dans sa vie : la valorisation des biens que l’on possède ni le souci constant et affirmé de son apparence.

    Or dans LE monde, la valorisation des biens que l’on possède, si on la néglige, si l’on déroge par rapport à ce qu’elle représente dans le monde, cela passe très mal aux yeux de nombreuses personnes de notre entourage (famille, amis, connaissances).

    Le monde par lui-même est ce qu’il est, mais l’on y est dedans aussi peu du monde que l’on soit…

    Et encore, quand on n’est pas du monde, outre l’indifférence que l’on a pour la valorisation de ses biens et pour son apparence ; il y a aussi cette même indifférence pour les opinions, les ordres de pensée qui dominent, pour les modes de vie et d’usage que l’on fait des choses que l’on achète…

    Enfin quand on n’est pas du monde, on n’est pas forcément « sans grammaire »… Autant dire que ne pas être du monde et être sans grammaire, c’est comme être du monde sans grammaire (ce que sont beaucoup de personnes dans le monde actuel…

     

     

  • Comment va le monde en 2023, de huit milliards d'humains ?

    … Quatre vingt millions de personnes règnent sur le monde en tant que les plus riches et donc possédant le plus de biens, de terrains, de tout ce qui se loue, s’achète, s’utilise ; dominent et décident, font et défont les gouvernements, et n’ont d’autre morale que celle de l’argent, du profit, de la rentabilité, de l’efficacité, de la loi du plus fort en somme…

    Cela fait, quatre vingt millions de personnes, c’est à dire en pourcentage à peine 1 % de la population mondiale… Tout de même beaucoup de monde quand on sait, quand on prend conscience de ce que représente une masse humaine de quatre vingt milions de personnes (l’équivalent de la population de l’Allemagne)… Autant dire, une clientèle pour les jets privés, pour les palaces, pour les immenses propriétés, les châteaux, les belles demeures et voitures du genre limousine… Une clientèle assez nombreuse pour les bijoutiers, pour tous les produits de luxe vêtements, accessoires, décoration, design, œuvres d’art, restauration hôtellerie résidences « très haut de gamme »…

     

    Deux cent quarante millions de personnes sont, pour les quatre vingt millions qui dominent et décident, des « chiens de garde dont la gamelle est bien remplie et la niche aussi vaste qu’une suite dans un hôtel de luxe »… Mais des « chiens de garde » qui peuvent néanmoins, aussi bien et aussi gros achetés qu’ils ont été , être dégagés du jour au lendemain voire abattus, pour être remplacés par d’autres « chiens de garde » encore plus féroces…

    Cela fait pour tout ce qui se vend et s’achète dans les « city’s » des capitales Européennes, dont Bruxelles, Londres et Paris ; de Dubai et du Qatar et de Beijing-Pékin, New-York, Sidney et j’en passe… Une clientèle aussi importante que la moitié de la population européenne…

     

    Quatre cent millions de personnes sont des gens qui, étant « du commun des mortels » (et pour certains des personnages bien connus, charismatiques, influents, des artistes, des écrivains, des penseurs)… Réfléchissent, éduquent, forment, transmettent leurs savoirs, leurs idées ; partagent, œuvrent dans le sens du bien commun… En somme sont des gens « de bonne volonté »…

    Cela fait aussi, ces quatre cent millions de personnes dans le monde, de la clientèle pour la consommation (mais peut-être ou autant que possible, de la consommation « choisie » et « réfléchie »)…

     

    Sept milliards deux cent quatre vingt millions de personnes sont en état de sommeil, d’indifférence, de renoncement, de « laisser aller les choses », d’acceptation forcée ou tacite, d’obéissance quasi instinctive (en fait provoquée), de consommation du genre « panem et circences »… (Mais il faut dire que les « vrais » consommateurs, ceux qui font la galette des dominants, possédants et décideurs, ce sont environ trois milliards de personnes et surtout d’un milliard d’entre elles)…

    C’est là qu’est la plus grosse clientèle pour la consommation tous produits, tous services…

     

    Le « fin mot de l’histoire » c’est que :

    Les quatre vingt millions « mégariches » dominants et décideurs, se servent des deux cent quarante millions de « chiens de garde » (qui ne sont pas tous forcément de féroces molosses) pour faire en sorte que les quatre cent millions de personnes « de bonne volonté » œuvrant pour le bien commun et pour le partage, ne puissent pas parvenir à éveiller à la conscience, à la réflexion, à la pensée, au savoir, sept milliards deux cent quatre vingt millions de personnes…

     

     

  • L'année deux mille vingt

    Syndrome

    Année 1969 année érotique

    Années 1980 années sida

    Année 2020 année corona

    Les années 2020 seront pires que les années sida

     

     

    Avant mars 2020, j'évaluais mon taux d'optimisme entre 30 et 40% selon d'actualité , les événements, ce que j'observais...

    Depuis mai 2020, mon taux d'optimisme n'est plus que de l'ordre de 15 à 20%...

    C'est cette dimension, pour l'essentiel, de ce « tout qui sert de tout pour tout au nom de tout

    ou de n'importe quoi » qui contribue à la baisse du taux d'optimisme...

    Et à cela s'ajoute ce que la distanciation entre les personnes, ce que le port du masque d'une part ;  et ce que ce sentiment universel, planétaire, pour un déconfinement accéléré, d'autre part... « Mettent sur le tapis »... Et qui « ne sent pas trop bon »...

    Autrement dit, la distanciation entre les personnes, l'aspiration des peuples de toute la planète à un déconfinement accéléré... À l'écoute de ce qui hurle, à la vue de ce qui s'agite, c'est un tout autre genre de distanciation, celui là qui dresse les gens les uns contre les autres, qui apparaît de plus en plus... Et c'est un déconfinement qui en s'accélérant, « reconfine » les gens, les uns dans leurs ghettos, les autres dans leurs bunkers...

     

    Dans toutes les époques précédentes de l'Histoire et ce jusque vers l'avant dernier quart du 20 ème siècle, il y avait toujours eu des inégalités entre les gens, de l'injustice, de l'iniquité, de la violence, des conflits...

    Dans une période de transition qui en gros, s'étend du dernier quart du 20 ème siècle jusque dans les années 2010, l'on a assisté à un renforcement des inégalités, de l'injustice, de l'iniquité, de la violence, sans que cela ait pour autant, en dépit des dernières guerres dont celle de Syrie depuis 2011, fait autant de morts que durant les deux dernières guerres mondiales du 20 ème siècle...

    Et depuis les années 2010 l'on observe sur l'ensemble de la planète, avec la mondialisation de l'économie et des marchés, les conflits qui opposent les grandes puissances, les crises qui affectent la société dans son ensemble, une accélération des inégalités, de l'injustice, de l'iniquité, de la violence, du fait de la complexité et de la diversité accrues de ces dernières, et cela dans une dimension d'absurdité qui fait dire de ce monde qu'il « marche sur la tête »...

    Atlas soutient le monde

    Ce n'est plus Atlas qui porte sur sa nuque le monde, Atlas désormais a la tête en bas, au sol, et il porte le monde sur la plante de ses pieds...

    Essayez de faire la chandelle, le plus longtemps possible, avec une « téterre » d'un mètre de diamètre sur la plante de vos pieds !