le silence
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Silence ou révolte
- Par guy sembic
- Le 17/11/2021
- Dans Pensée, réflexions, notes, tags
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… Entre le silence et la révolte, je ne fais pas vraiment de différence : le silence n’est-il pas par lui même déjà, selon l’usage que l’on en fait – pour autant que l’on l’exprime et qu’il soit, le silence, pressenti ou réellement perçu – une forme de révolte ?
Tout comme la révolte, le silence peut blesser, être mal perçu, indisposer, surprendre, vexer… Jusqu’à mettre fin à une relation…
S’il y en a peut-être (ou sans doute) une, oui, de différence, entre le silence et la révolte, c’est dans le fait que le silence est plus violent, plus “laminant” dirais-je, que la révolte… Lorsque le silence est perçu dérangeant, accusateur, et donc lorsqu’il condamne sans que soit dit ou écrit un seul mot…
Quoiqu’il en soit, du silence ou de la révolte, autant l’un ou l’autre perçu – et même “subodoré”- il est “interpellant”, il questionne, il “remet en cause” ce qui fonde une vision que l’on a, que l’on se fait, à propos de ceci ou de cela que l’on croit…
Il n’est pas sûr qu’il “rectifie”, il n’est pas sûr qu’il change quoi que ce soit dans nos comportements, dans nos croyances, il est comme une gifle reçue ou comme un coup de règle plate sur les fesses, et après que cela eût bien cuit la peau, l’on remet un boulon dans le porte projectile du lance pierres…
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Le silence dans ses deux sens : le sien et celui des autres
- Par guy sembic
- Le 09/10/2020
- Dans Pensée, réflexions, notes, tags
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C’est peut-être un silence heureux
Mais il ou elle ne le sait pas
Il ou elle ne le saura sans doute jamais
Il ou elle pense que c’est un silence d’indifférence
Un silence malheureux
Mais son silence
Ce silence qui serait le sien
S’il lui était imposé
Ou seulement conseillé
Il ou elle ne s’y résoud jamais
Ou s’il le manifestait
Ce silence de lui ou d’elle
Il se ferait tel un bras d’honneur
En face de ces visages qui jamais ne se montrent
Jamais n’ont le moindre regard
Mais que dire de son silence
Qui est autant le sien
Que celui des autres
Que dire de toutes ces non réponses
À ce qui peut-être est attendu
Oui que dire de ce silence qu’il ou elle dénonce
Et qui est peut-être plus malheureux
Venu de lui ou d’elle
Que celui que l’on lui fait
Pour autant qu’il soit malheureux
Ce silence des autres qu’il ou elle dénonce
Il y a aussi ce silence de lui ou d’elle
Qui ne devrait point être
Mais qui est pour des raisons particulières
Et ne peut être exprimé
… Si cette réflexion que je fais au sujet du silence, est une “réflexion philosophique qui serait réservée aux philosophes”, alors je dirais que les philosophes, notamment ceux qui ont fait des études supérieures - ce qui n'est nullement mon cas- ont -en général pour ne pas dire "presque toujours" - un langage différent du mien, un langage "bourré" de termes et de formulations qui, non seulement me sont étrangers, mais parce qu'ils me sont étrangers et que je les ignore "souverainement", que je n'emploie donc jamais... De ce que je dis là, l'on pourrait en déduire que ma "philosophie" est "relativement compréhensible au commun des mortels "... Reste cependant, le "niveau" de réflexion - par des "chemins de pensée" sans doute difficiles - mais dont les contenus font état, disons, de "choses essentielles" qui sont souvent "éludées" (hélas)...
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Et si le silence était une amitié dont on ne sait rien ? ...
- Par guy sembic
- Le 16/08/2017
- Dans Pensée, réflexions, notes, tags
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... Le silence peut être celui d'une amitié dont on ne sait rien, ni du lieu où se tient cette amitié, ni de qui est cette amitié...
Il faudrait pouvoir prendre le silence, dans la certitude d'une amitié dont on ne sait rien, dont on ne sait où elle se tient, dont on ne sait de qui elle est... Pour la meilleure, pour la plus sûre de toutes les réponses au pourquoi d'un silence, d'un silence dont on ne devrait pas déplorer l'existence, d'un silence que l'on ne devrait pas interroger avec autant d'insistance et parfois de colère ou de dépit...