les médias
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La presse en général, en ce dernier trimestre 2021
- Par guy sembic
- Le 11/10/2021
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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… Autrement dit : “l’on ne parle que de ça” ! … De la candidature (encore ces jours ci, “éventuelle” – quoique très fort probable) de Éric Zemmour à la présidence de la République Française en 2022…
Cela dit, le décès de Bernard Tapie et l’hommage qui lui fut rendu, dernièrement, ont davantage encore mobilisé les puissances médiatiques, que la disparition, le 6 septembre 2021, de Jean Paul Belmondo…
Cela dit, aussi, le livre d’Éric Zemmour “La France n’a pas dit son dernier mot”, qui avait fait la Une dans la première semaine de sa sortie, question vente en nombre d’exemplaires (130 000), est depuis début octobre“en perte de vitesse”, et donc, moins acheté par les Français… Ce qui “tendrait à indiquer” que, finalement, Éric Zemmour a “fait le plein” de ses “followers” (lesquels “followers” il faut dire, sont plutôt des gens “d’une certaine droite très à droite” qui passent leur vie à acheter des bouquins – mais pas “n’importe quels bouquins” )…
Mais ne nous fions pas, cependant, à ce que pourrait indiquer une baisse des ventes du livre d’Éric Zemmour, ne rêvons pas à un trop grand et trop heureux réveil des consciences de la part du “citoyen lambda moyen” (qui lui, n’achète guère beaucoup de bouquins)…
Parce que, de toute évidence, le “rouleau compresseur” des puissances médiatiques est tel, qu’il lamine les “surfaces cérébrales”… Et entretient l’image du vélo à sale tête qui tournicote lotissement Les Alouettes et qui fait aboyer très fort très menaçant les “je monte la garde” aux allures de féroces molosses derrière des portails à digicode, et de solides et hautes clôtures…
Soit dit en passant, le “vélo à sale tête” en bas de l’HLM d’une périphérie de petite ville, il est pas vraiment le bienvenu…
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La rue, les réseaux sociaux et les médias...
- Par guy sembic
- Le 02/11/2017
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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... La rue et les réseaux sociaux ne sont pas forcément dans la vérité... Quoi que parfois ils soient dans une "certaine vérité"... Ils sont en fait l'expression d'une résistance à un ordre de pensée, à un ordre d'opinion, qui lui cet ordre là, est orchestré par les médias, lesquels médias se font le relais des gouvernants et des décideurs de la loi du marché, mais également de toute une nomenklatura d'intellectuels inféodés à une pensée officielle qu'ils travestissent de manière à ce qu'elle soit "consommée" par le plus grand nombre possible de gens...
De la rue et des réseaux sociaux partent des mouvements spontanés, des manifestations de contestation et de résistance qui en règle générale défendent des causes que les médias et les "officiels" -et les personnages en vue- ne relayent que d'une manière "arrangée"... Disons "social-politiquement correcte" ...
... Avant le Net, avant la téléphonie mobile reliée à internet, avant les réseaux sociaux, avant les blogs et les forums... Avant la possibilité pour tout un chacun de diffuser, de produire grâce à la technologie du numérique, des images et des vidéos, avant de pouvoir partager, communiquer avec un grand nombre de personnes de sa connaissance autour de soi et partout... Avant que l'opinion publique ne puisse s'exprimer dans une aussi grande diversité d'intervenants sur des faits de société, sur l'actualité... Il y avait en premier lieu sur le devant de la scène publique, relayés par les "médias de l'époque" c'est à dire la radio, la télévision, les journaux et les livres... Il y avait les élites, les intellectuels, les écrivains reconnus et publiés, enfin un certain nombre de personnages plus ou moins en vue, en général les mêmes durant parfois plusieurs dizaines d'années, et dont les lecteurs suivaient les articles dans les journaux, achetaient les livres...
Ces élites et ces personnages bien connus constituaient -sauf lorsqu'ils prenaient des positions contestées voire parfois jugées scandaleuses- un monde de gens en général respectés, de gens qui somme toute, "n'étaient guère si nombreux que cela" et qui donc, en tant que "têtes d'affiche" en vue, bien en vue, "faisaient référence" (et s'imposaient naturellement comme des repères ou des "valeurs sûres")... Et l'on leur pardonnait volontiers quelques frasques, quelques infidélités, quelques "sautes d'humeur" ou de langage, du fait de la notoriété qui était la leur, de ce qu'ils représentaient aux yeux du "commun des mortels"... Lequel "commun des mortels" il faut dire, n'avait guère trop de possibilités (du moins pas comme aujourd'hui) de se faire connaître, de "percer" comme on dit... Puisqu'il fallait nécessairement "pouvoir passer par la bonne porte" (de quelque maison d'édition en vogue, ou par l'intermédiaire d'un personnage influent, ou par quelque "découvreur de talents" (il y avait en effet dans le temps, des professionnels du monde du spectacle et de la littérature qui étaient des "découvreurs de talents")...
De nos jours, avec les smartphones, les réseaux sociaux, internet et les nouvelles technologies d'une communication instantanée et diffusée aussi largement que possible, le "commun des mortels" accède à la scène publique et peut être, tel ou tel jour, le "héros du moment", l'auteur d'un "scoop", un "relais" en quelque sorte... Et les élites et qui plus est les "sous-élites" qui entre temps, depuis une bonne vingtaine d'années se sont multipliées et ont envahi les plateaux de télévision, enfin le monde de la pensée, de la parole, de l'écrit, de l'image... S'est "atomisé" en une constellation de gens suivis sur les réseaux sociaux par quelques dizaines voire centaines de "followers", et tous ces personnages désormais si nombreux à squatter la scène publique, la Toile et certains plateaux de télévision, ne sont plus de ces "géants" de jadis omniprésents , ne représentent plus que des valeurs "relatives", et pour certains d'entre eux par leur langage déformé à effets spéciaux, par leurs prises de position radicales, partisanes et provocatrices, par leurs propos, leur vulgarité, leur violence, leur insolence, leur orgueil démesuré, leur mépris affiché à l'égard de telle sorte de gens... Ne suscitent plus ni adhésion ni admiration ni respect, et sont vilipendés, contestés, injuriés sur les réseaux sociaux... Tout cela dans une banalité de propos répétitifs...
Si l'on ne respecte plus aujourd'hui, les élites comme on les respectait jadis, c'est sans doute parce que ces élites d'aujourd'hui, se sont multipliées comme des lapins et que même les plus en vue d'entre elles de ces élites, qui ont la parole dans les médias, versent dans la vulgarité, dans la médiocrité de l'expression orale et écrite, dans des propos qui dénotent en regard de leur formation intellectuelle, tous plus ou moins sortis, ces gens en vue, de diverses écoles supérieures...
La notion de "postérité" n'a plus aucun sens de nos jours. De tous ces gens de parfois 25/30 ans, auteurs d'albums de musique/de chanson, nouveaux écrivains dont on parle à la télé, qu'en sera-t-il dans les années 2080/2090 ? Et à plus forte raison au 22 ème siècle?
Car l'"atomisation en une constellation aussi hétéroclite que bruyante que fuyante que mouvante que foisonnante, est telle aujourd'hui, que l'on se demande ce qui va "émerger" de tout ça !
Qui aujourd'hui parmi les plus grands spécialistes (scientifiques, économistes, sociologues...), en matière notamment de prospective/devenir du monde... Peut prévoir à l'avance ce que sera le monde de 2080/2090 ? ...
J'ai l'impression que tout ce qui imaginé, rêvé, fantasmé... Même fondé sur un présent dont on peut observer l'évolution... Ne sera pas du tout la réalité au quotidien, du monde de 2080/2090...
... Je pense à ces jeunes enfants nés autour des années 2010... Que sera -s'ils y parviennent en 2080/2090, leur vieillesse ? Dans quel monde vivront-ils, déjà, lorsqu'ils seront âgés de 40 ans et que certains d'entre eux seront les décideurs, les élites, les intellectuels, les politiques, les économistes, les enseignants, les artistes, les écrivains, les penseurs... dans l'actualité du monde d'après 2050?