maisons

  • Réflexion du jour, par 35 degrés à l'ombre, 13 août 2024

    Biens immobiliers

    … Pour bon nombre de propriétaires de maisons et terrains attenants en zones recherchées – en fait partout dans notre pays – l’achat ou la vente de sa résidence principale ou secondaire est une priorité avec le souci de la valorisation de son patrimoine… D’où la « cote » des maisons que l’on voit sur cette image…

    Mais quelle est la « cote » de la relation que l’on entretient avec ses parents, ses frères et sœurs, sa famille, ses amis, ses connaissances, ses enfants et petits-enfants, ses voisins, les personnes avec lesquelles on travaille en atelier, bureau, entreprise, usine ; les employés dans les magasins, les commerces et les services ?

    Et la « cote » d’un bien immobilier – autant que possible un bien entretenu et valorisé – que devient-elle lorsque se fâche le ciel, que se soulève la terre, que le vent emporte les toitures, que les rivières à perte de vue débordent, que les forêts brûlent à proximité des maisons, que les murs se fendent sous l’action d’une sécheresse prolongée ou d’un affaissement du sol ?

    Et n’est-ce point la « décote » de l’être que tu es, qui n’a rien fait de ce que tout le monde fait, qui court les opinions, sépare, déconsidère, isole, moque, écarte, traite avec condescendance maquillée – tout cela « ni vu ni connu » parce que personne ou presque ne te dit ce qu’il pense de « cette affaire qui t’importe si peu mais qui importe tant aux autres »… Cette « décote » là ne se « décotera jamais » quand bien même le ciel nous tomberait sur la tête !

  • Maison en carton

    Maison carton

    C'est... "curieux"... Mais en fait, d'une logique "bien dans le sens du monde et de notre civilisation" : les maisons dans lesquelles nous habitons et vivons (et dans lesquelles aussi nous "relationnons et dérelationnons")... Sont comme les tombes dans les cimetières : elles en foutent plein la vue! (si l'on peut)...

    Cette maison en carton, qu'il est possible d'édifier en une journée, et qui doit durer cent ans (je veux bien le croire)... Me fait penser à l'une ou l'autre de ces tombes que j'ai pu voir dans des cimetières Norvégiens en 2009 et qui étai(ent) comme de petits carrés de jardin d'agrément tout de fleurettes planté, avec, sur le dessus de la stèle un oiseau sculpté...

    Vous l'avez sans doute compris : je n'accorde guère d'importance à ce à quoi ressemble ma maison, et je ne serai pas enterré sous un "grand pieu de marbre cathédrale plate".