Mayotte
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L'Islam à Mayotte ...
- Par guy sembic
- Le 21/12/2024
- Dans Anecdotes et divers
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… Selon ce que je « crois savoir », ayant séjourné à Mayotte du 29 janvier au 25 février 2014…
Est un Islam – on va dire- tel que celui de ces peuples de l’Afrique de l’Est – Mozambique et Tanzanie, et Comores, « modéré » et donc « assez différent » de l’Islam des pays du Sahel, d’Afrique du Nord (Algérie Tunisie) et d’Egypte ou du Soudan…
À Mayotte les femmes et jeunes filles mahoraises de religion musulmane ne sont pas voilées, certaines portent un foulard de couleurs vives, sur leurs cheveux, le foulard ne couvrant pas les épaules ni le cou ni le haut de la poitrine…
D’autres – en majorité- se « peignent le visage » (un peu comme à la manière des homo sapiens des temps du Paléolithique Supérieur, mais en couleurs claires)…
Les mahorais musulmans hommes et femmes et jeunes personnes arrivant à l’âge adulte, ne consomment pas de boissons alcoolisées et ne fument pas ; leurs enfants dans les écoles disent bonjour et sont polis – du moins les enfants des Mahorais éduqués par leurs parents dans le respect des traditions, de l’autorité du père et de la mère, dans le sens des « valeurs »…
Certes, dans certains villages plus ou moins situés à l’ouest de l’île ou dans le sud, l’on y rencontre un Islam – on va dire - « un peu plus fervent » (mais pas pour autant « radicalisé ») avec un « Cadi » en grande gandourah blanche et chéchia rouge, le « caïd » du village ayant autorité et présidant aux « offices » et cérémonies, mariages…
Pour le mariage et avant le mariage la « fréquentation » entre garçons et filles est – il faut dire- « relativement influencée » par les familles du jeune homme et de la jeune fille (mais sans pour autant que le mariage soit forcément « arrangé » puisque la jeune fille ne se voit pas imposé – en principe- un mari contre son gré…
Les fervents et croyants vont régulièrement à la mosquée. La « drague » et les « relations extra conjugales » chez les Mahorais musulmans, c’est pas « ce qu’il y a de courant » à Mayotte (rien à voir avec les autres Départements d’Outre Mer de créoles chrétiens d’origine où la « bagatelle » « fait partie de la culture locale)…
Enfin, les hommes mahorais empreints de culture locale ancestrale, traditionelle et croyants, ce ne sont pas – mais pas du tout- ceux là que l’on voit, à chaque début de vacances scolaires ou à l’occasion de leurs congés, prendre place dans l’avion d’Air Austral ou d’Air Madagascar, afin de se rendre en « séjour sexuel » à Diégo Suarez (400 km de Mayotte, 20 minutes de vol) et s’offrir des jeunes filles malgaches de familles pauvres se prostituant…
Et, « pour terminer » un « p’tit brin d’humour :
Lors de la visite d’Emmanuel Macron à Mayotte avant les fêtes de Noël et après le passage dévastateur du cyclone Chido, dans la foule on n’a point vu de pancarte portant écrit à côté de « DE L’EAU »… « DES JOUJOUX »… (rire)… (Note : ce ne sont pas les gosses qui manquent à Mayotte!)…
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Mayotte dévastée : un drame humain qui nous concerne tous
- Par guy sembic
- Le 17/12/2024
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… Entre les 10èmes sud et nord dans la bande équatoriale, soit de part et d’autre de l’équateur entre 0 et environ 1300 km de distance, se rencontrent les alizés qui alors, entre les 10ème nord et sud, sont déviés puis finissent par s’interrompre ou se réduirent fortement à mesure que leur trajectoire s’approche de l’équateur… Cette diminution de la circulation des alizés à l’approche de la ligne équatoriale est due au fait de la rencontre des alizés avec des masses d’air plus conséquentes, plus chargées en humidité, qui freinent le mouvement… Ou bien les alizés à proximité de l’équateur se « heurtent » - pour ainsi dire – à des obstacles tels que des montagnes, des forêts, des plateaux élevés (par exemple le plateau des Guyanes en Amérique du Sud côté Atlantique- conséquence la Guyane à 5 degrés latitude nord, connaît au moment de chaque équinoxe, deux « petites et brèves saisons sèches »)…
Les masses d’air conséquentes chargées d’humidité forment tout le long de l’équateur comme un bourrelet irrégulier constitué de « cellules » de basse pression atmosphérique plus ou moins séparées les unes des autres… Et c’est là tout le long de cette « ceinture » que diminuent puis s’interrompent les alizés qui se rencontrent… Il résulte de ce principe qu’entre les 10ème Nord et Sud, l’on observe en permanence tout au long de l’année, un calme relatif avec une absence de cyclones (donc jamais de vents violents) – mais néanmoins de fortes précipitations pluvieuses et orageuses…
La bande équatoriale entre les latitudes 10 Nord et Sud, est donc une « zone protégée » des cyclones, typhons, ouragans…
Entre 10 et 23,27 c’est « une zone incertaine » dans laquelle peuvent survenir – jusqu’au niveau des 12/13 comme ce fut le cas dernièrement à Mayotte, ou comme c’est le cas parfois en Guadeloupe et Martinique entre les 14/16, de sévères ouragans (golfe du mexique et Atlantique) ou cyclones (océan indien)…
La zone la plus impactée en fréquence et intensité par les ouragans et par les cyclones se situerait « en principe » entre les 20ème et 30ème degrés de latitude…
« En principe » Mayotte et l’archipel des Comores sont « plus protégés » des cyclones - si l’on peut dire- (le milieu de Mayotte est situé à 12,5 degrés Sud) que La Réunion située au niveau de Saint Pierre à 21,5 degrés Sud…
C’est pourquoi j’ai été étonné de la violence du cyclone survenu le 14 décembre 2024 à Mayotte… ( Il est vrai qu’il y a le canal du Mozambique entre la côte orientale de l’Afrique et Madagascar, une zone de courants d’air et maritime assez particulière et sujette à des turbulences)…
Le dernier cyclone d’importance, de violence et d’intensité, à Mayotte, avant celui du 14 décembre 2024, remonte à 1934…
Autre observation si l’on veut : entre les 30ème et 60ème Nord et Sud, se forment également des ouragans (qui eux prennent naissance au niveau des tropiques puis suivent une trajectoire les portant sur les moyennes latitudes)…
Mais avant le début du 21ème siècle, entre les 30èmes et les 60èmes, les ouragans étaient alors « moins fréquents » quoique pas forcément « moins violents »…
Avec le changement climatique (augmentation de température des eaux maritimes de surface) il est certain que, des 10ème aux 60èmes nord et sud, les risques météorologiques – tempêtes, ouragans, cyclones, typhons – vont se trouver accentués, plus violents, plus fréquents, et en conséquence vont impacter bon nombre de pays, régions, de la planète, et en particulier des zones urbaines et à forte densité de peuplement et avec des destructions massives… Et qu’il sera de plus en plus difficile (et coûteux) de reconstruire, de s’adapter… Et qu’il s’avèrera nécessaire de « revoir nos modes de vie » axés sur la consommation, sur des habitudes de confort, de sécurité, de jouissance de tout ce dont on se sert au quotidien (dont la « valeur marchande » voire patrimoniale, pourrait ne plus être tout à fait la même que de nos jours encore)…
Parce que le « très beau, pourtant solide et durable » - et à plus forte raison le « normalement assez bien conditionné, bâti » (sans compter bien évidemment tout ce que l’on « construit de tic et de toc ») aura forcément moins de résistance et donc, vaudra moins puisque susceptible d’être détruit ou fortement endommagé…
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Mayotte
- Par guy sembic
- Le 09/10/2024
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… Durant le festival international de géographie à Saint Dié, s’est tenue samedi 5 octobre 2024 de 14h 15 à 15h, à l’IUT studio Alice Guy, cette conférence : « Mayotte récupérer les sols, normaliser la ville »…
Des projets urbains à Mayotte, 101ème département Français depuis 2011, se multiplient afin de répondre à l’objectif de développement du département.
Mais ces projets entrent en conflit avec le droit coutumier local…
Mayotte (j’y suis allé en 2014 du 28 janvier au 25 février), Mayotte -dis-je- « me gonfle » !
Les Mahorais pour une grande partie d’entre eux, ont des « emplois fictifs » en ce sens qu’ils sont « officiellement » employés de préfecture, ou dans une administration, sont censés exercer une activité -avec des horaires- mais… En fait, perçoivent un salaire sans la moindre heure de présence, sans la moindre activité, demeurant chez eux et vacant à toutes sortes d’activités personnelles…
Mayotte est donc « un gouffre financier » pour le budget de la France, de l’argent dépensé en pure perte pour payer des gens à ne rien faire !
Et les Mahorais, pour compléter des revenus sans travailler, louent des bouts de terrain qu’ils occupent selon le « droit coutumier » sur lesquels ils installent des « baraquements » de fortune, habitats précaires réalisés avec des matériaux de récupération ( toiles, tôles, planches, tissus divers, branches d’arbres) – j’appelais cela en 2014 des « torchiottes » - et c’est sur ces bouts de terrains que s’entassent les migrants venus des Comores, vivant dans la boue, au milieu des ordures ; les sols sont souvent en pente et ravinés par les pluies torrentielles… Et, sur quelques mètres carrés loués, 30 ou 40 euro par mois, des familles avec plusieurs enfants vivent là, sans aucune hygiène…
Ce sont ces terrains là, loués aux migrants par les Mahorais, que veulent récupérer les promoteurs immobiliers, sous couvert de « développement urbain et d’aménagement du territoire à Mayotte »… Un scandale et une hypocrisie manifestes !
Les Mahorais hommes pour beaucoup d’entre eux, dont certains tout de même sont dans l’Enseignement (parce que aucun jeune métropolitain on s’en doute, ne veut venir professeur des écoles à Mayotte!), hommes Mahorais donc, âgés de 25 à 50 ans, remplissent des charters (avions) de « baiseurs de putes » à destination de Diégo Suarez à Madagascar située à une heure de vol de Mayotte (Diégo Suarez bars et restaurants et hôtels à « putes » - des jeunes filles à peine pubères)…
Et, « pour couronner le tout » les Mahorais ont voté en masse Rassemblement National lors des élections législatives des 30 juin et 7 juillet 2024 ! … Quel « remerciement » pour la France « si généreuse » à leur égard !
En 2011 si Mayotte est devenue un département Français, c’est sur la volonté des Mahorais qui tous, ont voté oui au rattachement à la France « à cause des aides sociales » ! Donc par pur intérêt !
Qu’on ne me parle pas de Mayotte ! Une « poubelle » à ciel ouvert !
Toutefois… Selon le principe suivant lequel « tout n’est pas noir » , des Mahorais il faut dire, exercent de « vrais emplois » notamment dans le commerce, dans l’artisanat, et aussi dans l’administratif territorial, dans l’enseignement… Et ne louent pas de « torchiottes » aux migrants sur des bouts de terrain qui peuvent leur appartenir selon le droit coutumier local… Et ne prennent point place dans les avions à destination de Diégo Suarez pour aller « baiser des putes »…
Cela dit, Mayotte a fait l’objet d’un reportage, le 24 septembre 2024, à « Echappées Belles »…
Et « peut-être » - oui peut-être… Y’a-t-il un jeune professeur des Ecoles, quelque part en France, qui, débutant dans l’Enseignement, très idéaliste et fervent croyant en sa mission éducative en milieu difficile, volontaire pour un poste à Mayotte – À Kangani, par exemple, ou en périphérie de Mamoudzou à proximité de « torchiottes » à perte de vue…
Pour en revenir à Echappées Belles, c’est vrai que cette émission, tous les samedis soirs sur France 3 (deux épisodes de 1h 30 chacun) « met l’accent » et « valorise au mieux » ce à quoi l’on peut croire… Notamment avec ces séquences de convivialité autour d’une préparation culinaire locale (rire)…
Ainsi « Mayotte mon ennemour » devient-il « Mayotte mon amour » ! … Mais « Mayotte mon amour » coûte tout de même la « bagatelle » de 1,5 à 1,7 milliard d’euro par an, à la France ! … Et ne rapporte rien en contrepartie, à la France…
Ce jeune enseignant idéaliste et fervent de sa mission éducative, qui débarque à l’aéroport de Pamandzi (Petite Ile Dzaoudzi) et parvient à se loger dans une résidence de Mamoudzou, s’il se rend seul à la plage la plus proche, il faut qu’il aille « à poil » donc sans rien sur lui, sinon il se fait tout voler même la serviette, et son smartphone enfoui dans le sable près de sa serviette, il ne le retrouve pas…
À Mayotte, on ouvre les coffres des voitures en stationnement, afin de s’emparer du cric avec lequel on écarte les barres de fer devant les portes et les fenêtres ; on défonce à la masse des pans de murs pour faire une brèche et entrer dans les maisons…
L’on écartèle des chats dont on projette les dépouilles sur des pare brises, l’on pend des chiens à des lampadaires ! (Ça, tu le vois pas à « Echappées Belles »)…
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Résultats du BAC à Mayotte
- Par guy sembic
- Le 04/07/2023
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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… Au vu de cette information qui m’est tombée sous les yeux en ouvrant une page d’actualités ce matin (une page dont l’en-tête avec une image et un titre, figure dans le déroulé du fil d’accueil page facebook) – l’on y voit des jeunes consultant les listes de reçus-)… « Résultats du BAC à Mayotte » 4 juillet 2023…
Je me dis ceci :
« Pour ces jeunes s’ils envisagent de se rendre à la prochaine rentrée universitaire en faculté, en études supérieures, ou dans quelque école préparant à un métier nécessitant d’acquérir connaissance, savoir et maîtrise – avec diplôme, brevet, licence après plusieurs années d’étude… Il leur faudra nécessairement aller soit à La Réunion, soit en France métropolitaine car sur place à Mayotte, l’école s’arrête au Lycée en fin de classe terminale, il n’y a pas de possibilité de faire des études, pas de fac ni d’école spécialisée ni de centre d’études supérieures…
Ce qui veut dire que pour ces jeunes, leurs parents, leur famille devront pouvoir assurer financièrement les études après le BAC, de leur fils, de leur fille, c’est à dire leur hébergement, leur nourriture, tout ce dont ils ont besoin, durant leurs années d’étude à La Réunion, en France… Sans compter les billets d’avion aller retour aux vacances pour revenir à Mayotte dans leur famille…
Il n’y a que les Mahorais aisés ou que les Métropolitains installés à Mayotte, qui pourront envoyer leurs enfants en études supérieures donc, forcément et obligatoirement à La Réunion ou en France.
Pour une grande majorité de ces jeunes reçus au BAC à Mayotte, le BAC ne leur servira à rien ! »
NOTE :
Chez « Jumbo » la Grande Surface Commerciale implantée à Mayotte notamment à Mamoudzou, tous les employés jusqu’à l’« agent de surface » pilotant le tracteur balayeur dans les allées de galerie marchande, sont titulaires d’un Baccalauréat…
En effet, vu le nombre de candidats à un emploi chez Jumbo, le critère sélectif est celui de bachelier… Au moins à Mayotte, le BAC sert à être employé chez Jumbo !
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Retour de Mayotte
- Par guy sembic
- Le 01/03/2014
- Dans Carnets de Voyage
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Depuis un mois je n'avais point publié de nouveau billet, puisque je me trouvais, entre le 28 janvier et le 25 février à Mayotte, archipel des Comores, dans l'océan Indien, là où vit et travaille mon fils...
Voici déjà le récit que je fais, de mon voyage de retour :
2eme-copie-modifiee-retour-de-mayotte.pdf
Et quelques photos, images, accompagnées de notes, de commentaires, lors de ce séjour à Mayotte :
http://notabene.forumactif.com/t14047-photos-sejour-a-mayotte