nouvel an

  • Il n'y a pas de premier de l'an en écriture, art, littérature

    … L’écriture, la littérature, l’art sous toutes ses formes… Ainsi que l’amour, la relation humaine, l’exemplarité dans les comportements, les paroles et les actes ; mais aussi parce que cela fait partie de la réalité du monde, la violence, l’indifférence, la méchanceté humaine, et ce que j’appelle “l’ennemour” qui est une parodie de l’amour… Ne sont pas une “affaire de calendrier” avec premier de l’an, saint valentin, pâques, quatorze juillet, noël… que d’ailleurs j’orthographie, vous le voyez, en lettres minuscules : premier de l’an, saint valentin, pâques, quatorze juillet, noël…

    L’écriture, la littérature, l’art sous toutes ses formes ; sont dans ce qui est exprimé, présenté, exposé, diffusé, communiqué… Un témoignage vivant de ce qui est, le témoignage en quelque sorte, des témoins de notre temps que nous sommes… Et ce témoignage est essentiel, implique de la responsabilité, de la réflexion, de la gravité, à le transmettre, à en faire part aux personnes qui nous entourent, à ces enfants, à ces jeunes qui demain, dans vingt, trente ou cent ans, nous survivront, feront le monde de demain…

    La part d’imaginaire qu’il y a dans l’écriture, dans la littérature, dans toutes les formes d’art ; est tout à fait compatible avec la part de réalisme que l’on met dans le témoignage… Sauf que cette compatibilité est en général assez difficile à réaliser… Peut-être que la compatibilité entre l’imaginaire et le témoignage de ce qui est réel, tient – elle dans une capacité à imaginer, de manière à ce que l’imaginaire n’ait point le même effet que celui d’un lapin sorti d’un chapeau par un prestidigitateur…

    Sans l’imaginaire il reste tout de même – et c’est sans doute l’essentiel – la réalité du témoignage (réalité objective, réalité réelle)…

    Avec de l’imaginaire, c’est juste une touche de couleur autant que possible primaire, qui ne dénature pas la couleur de la réalité…

     

  • Au Premier de l'An

    Au Premier de l'An

    Tout le monde il est mignon tout le monde il est gentil

    Ou plutôt tout le monde il fait des mamours

    Sauf les trublions les belzâmes-qué-pètent-volontaire-de traviole

    Sauf les Zacid'sulfuriques et les Zimbuvables

     

    Au Deux de l'An

    Ça recommence la klaxomerdance les zappel-de-phares

    Dans les ronds-points dans les voies d'présélection

    Pour un p'tit zig-zag de traviole pour une p'tite zésitation

    Mais soit-dit-en-passant ç'avait déjà recommencé la klaxomerdance

    Avec les Zimbuvables

    Dès tôt matin au Premier de l'An

     

    Au Quat' de l'An on tue le cochon à Intermarché

    Au 31 de l'An il est encore temps d'mamouriser bonané

    Et pour le dernier qu'a eu la fève dimanche 24

    De payer sa galette