nuit polaire
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Il ne fait jamais nuit pendant six mois
- Par guy sembic
- Le 29/09/2022
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… Aux pôles de notre planète, dans la zone située entre le cercle polaire 66,5 degrés latitude et le pôle 90 degrés, et notamment en approche du pôle même, la nuit (de 6 mois) ne dure jamais 6 mois.
Les jours des 2 équinoxes, au pôle, on voit le demi disque solaire effectuer le tour de l’horizon.
Au lendemain de l’équinoxe d’automne, on voit la partie haute du disque solaire, ensuite 2 ou 3 jours plus tard, on ne voit plus le soleil, on voit juste une brillance faire le tour de l’horizon, et peu à peu en 2 ou 3 semaines, la brillance diminue…
En tous points du globe terrestre, pôle, latitude moyenne, tropique, équateur ; pour que la nuit soit complète, il faut que le soleil « descende » en dessous de 17,5 degrés d’angle en dessous de l’horizon…
Étant donné l’inclinaison selon l’angle, en fonction du degré de latitude, il faut à l’équateur (en fait dans toute la zone intertropicale) environ 20 minutes (à peine un quart d’heure à l’équateur) pour que le disque solaire s’enfonce de 17,5 degrés sous la ligne d’horizon ; 40 minutes en latitude moyenne autour de 45 degrés, 1h 30 entre par exemple Bergen et Oslo, 3h environ au cercle polaire et plusieurs semaines au pôle (la vraie et sombre nuit polaire au pôle Nord même, c’est entre début décembre et fin janvier)… En effet tant, dans la zone du cercle polaire, que le soleil n’arrive pas encore à 17,5 degrés en dessous de la ligne d’horizon, il reste dans les derniers jours avant la nuit totale, une « légère clarté »…
D’ailleurs en latitude moyenne, à Paris par exemple, l’on peut observer que le 21 juin solstice d’été, Paris étant à 49 degrés Nord, à minuit GMT (ou 2h GMT plus 2 - heure d’été), le ciel n’est pas vraiment noir (on dit que cette nuit là, du 21 au 22 juin, est une « nuit blanche »)… À Paris, la nuit du 21 juin, le soleil au nadir ( 0h GMT ou 2h GMT plus 2) s’enfonce au maximum à 17,5 degrés en dessous de la ligne d’horizon. (Et culmine à 66, 5 degrés d’angle au zénith au dessus de l’horizon à 12h GMT ou 14h GMT plus 2…
J’en sais quelque chose de tout ça, parce que ça me passionne et que je considère que ce sont là, des « vrais/vrais repères » que ces événements naturels, cosmiques…
Des repères qui n’ont rien à voir avec par exemple, ceux que peuvent être pour nous, des personnages célèbres morts ou vivants qui certes ont « marqué leur temps » par ce qu’ils ont réalisé, créé, donné, transmis autour d’eux et dont les œuvres ont eu un impact dans la société humaine…
Personne, absolument personne n’est Dieu ou Allah, et peut être au fond, que Dieu ou Allah c’est Rien ou Tout, ou Rien et Tout en même temps, ou encore Dieu ou Allah « dans l’ère de Planck ou dans ce qui précède l’ère de Planck » (« scientifiquement parlant ») …
Oui, ces repères là, naturels, cosmiques, qui peuvent être observés, mesurés, d’une réalité avec des lois mathématiques, physiques (on peut même ne se servir comme les anciens Sapiens et Néandertaliens il y a 35 000 ans, pour mesurer, que des doigts de sa main, de la longueur de son bras, mis en face du regard qu’on porte dans le ciel en voyant se déplacer le soleil (dans le temps, la longueur d’une main humaine ça faisait 1 de nos heures )… Bien sûr, ça manquait de précision !
Oui, ces repères là, ça devrait nous faire réfléchir…
Jamais nuit pendant six mois…
Jamais – pourrait-on en déduire – en toute logique donc… « moitié du monde en obscurantisme profond aussi profond que la nuit polaire totale d’entre début décembre et fin janvier au pôle nord »…
La nuit profonde et l’obscurantisme, ça ne dure qu’un sixième du monde !