passage à niveau

  • Des circonstances d'un accident, qui ne sont peut-être "pas si obscures que l'on le dit"...

    ... Je conteste vivement la déclaration de la direction de la SNCF selon laquelle les deux barrières du passage à niveau de Millas auraient été baissées au moment du passage du train...

    Qui parmi nous tous, peut imaginer un seul instant, qu'un conducteur de car scolaire homme ou femme, ait pu délibérément, en toute conscience, ayant derrière lui des enfants, s'engager entre les deux demi barrières abaissées, comme aurait pu par exemple le faire, le conducteur d'une voiture ?

    C'est absolument inimaginable !

    D'autant plus qu'un car, de par sa longueur, ne peut, comme une voiture, "slalommer" entre deux demi barrières, de part et d'autre qui plus est, d'une seule voie de chemin de fer, et donc, en un espace réduit d'une largeur forcément inférieure à la longueur d'un car !

    Si l'on s'en tient à la déclaration de la direction de la SNCF, n'irait-on pas, même, jusqu'à "envisager" que la conductrice du car, ait pu carrément (pourquoi pas, alors) défoncer la barrière !

    Je trouve absurde, indécent même, que l'on puisse remettre en cause la déclaration de la conductrice, elle même blessée, selon laquelle les barrières étaient levées, et le passage donc, libre...

    Normalement, quelques instants avant le passage d'un train, un feu rouge indique que les barrières vont s'abaisser, et le feu rouge ne s'éteint qu'après que les barrières soient baissées.

    Peut-on imaginer un seul instant, qu'un conducteur de car scolaire, homme ou femme, décide de s'engager, voyant le feu rouge, avant que les barrières ne s'abaissent ?

    Pour moi (c'est mon idée), le feu rouge n'a pas fonctionné et les barrières ne se sont pas abaissées... (dysfonctionnement dans les programmes électroniques et informatiques gérant à distance le fonctionnement des feux et des barrières)...

    Je ne comprends donc pas – à vrai dire je considère que c'est un scandale- que l'on puisse, quatre jours après encore, hésiter, tergiverser sur cette question des demi barrières ouvertes ou fermées! Et que la direction de la SNCF puisse contester la déclaration formelle de la conductrice, qui elle, a bien vu que les barrières étaient levées...

    Soit dit en passant, outre ces tergiversations et ces polémiques au sujet des barrières, je trouve "indécent" ces reportages pour les télés, où l'on filme en gros plan la douleur, la peine des gens, des familles, des mères et des pères, et cela durant quatre jours à chaque 13h, 20h... Il me semble qu'en de tels moments si dramatiques, un peu plus de discrétion (moins de voyance) devrait s'imposer naturellement... L'on aimerait sans doute en savoir un peu plus sur les circonstances mêmes de l'accident -qui à mon avis- ne sont peut-être "pas si obscures que cela" (notamment au sujet des barrières et des équipements de sécurisation des passages à niveau, ainsi que des dysfonctionnements et pannes liés à une politique de rentabilité au détriment de la sécurité)... Plutôt que de voir pendant cinq minutes ou plus 2 fois par jour pendant 4 jours, la douleur des gens en gros plan...