postérité

  • La postérité en regard de la dimension de l'Histoire

    … Est-ce « prétentieux » de souhaiter, pour un artiste, pour un écrivain, et plus généralement pour des personnes qui, sur le Net, s’expriment… Que ce qu’on l’on produit durant sa vie passe à la postérité ?

     

    Qu’est-ce que la postérité – de quelque œuvre humaine que ce soit, réalisée à telle époque de l’Histoire (dans le temps de l’Histoire depuis l’antiquité gréco-romaine jusqu’à nos jours)- en regard de l’Histoire de notre planète, de 4,7 milliards d’années ; de l’Histoire de notre galaxie, de l’Histoire de l’Univers ?

    Et même, qu’est-ce que la postérité d’une œuvre d’écrivain, d’artiste, au 20ème, au 21ème siècle, en regard des siècles ou des millénaires à venir (dans le cas où continuerait d’exister et d’évoluer, la civilisation humaine – ce qui semble présentement « peu probable à long terme ») ?

     

    Il y a bien sûr toutes ces grandes figures – célèbres, connues, dont on lit et étudie les œuvres- de l’antiquité Grecque puis Romaine, puis de la Renaissance, des 17ème, 18ème, 19ème siècles ; puis encore les auteurs comptemporains du 20ème siècle… Et dont les générations futures auront encore connaissance (mais jusqu’à quand ?…)

     

    Très certainement, il devait bien y avoir, à l’époque du Paléolithique Supérieur du temps des Solutréens vers -22 000, du temps des Magdaléniens vers -14000 ; d’autres artistes que ceux dont on a découvert les peintures dans les cavernes, soient des conteurs, des musiciens, des sages et des savants ayant acquis des connaissances qu’ils ont partagé avec leurs semblables… Leurs œuvres essentiellement orales, représentatives de leurs mode de vie, transmises par la voix, par la parole, par de la musique instrumentale ; n’ont laissé aucune trace et nous demeurent, nous demeureront inconnues à jamais, à nous humains du 21ème siècle et humains des générations futures…

     

    Au sens de ce qu’est vraiment la postérité – en regard de l’immensité de l’Histoire de l’Univers – et même au sens de ce qu’est la postérité sur disons « deux ou trois siècles »… De tout ce dont on est en capacité de produire, d’exposer et de partager autour de soi durant sa vie, il est naturel – comme « allant de soi » - de penser (et d’espérer) que cela durera « un peu plus longtemps que le seul temps de son existence »…

     

    C’est que, lorsque l’on n’a plus devant soi quarante ou cinquante années durant lesquelles on peut s’exprimer, témoigner, produire, transmettre… C’est, dis-je, « un peu dommage de voir son site ou son blog à abonnement renouvelable, disparaître du fait que l’on ne peut plus payer l’abonnement »…

     

    D’où la préférence que l’on peut avoir, pour des plateformes d’hébergement de forums, de sites, de blogs, qui offrent une option sans abonnement, gratuite, et donc qui reste visible…

    Souhaiter que ce que l’on produit « dure un peu plus longtemps » que le temps présent, et puisse être lu et partagé – au moins par la génération qui nous suit… Est-ce prétentieux ?

    N’est-ce pas plutôt tout à fait naturel ?

     

    La question de la durée – de visibilité – se pose certainement « beaucoup moins » pour de jeunes personnes qui ont devant elles des dizaines d’années pour s’exprimer et pour partager…

     

     

  • "Postérité " - si l'on peut dire - sur Internet

    … Que deviennent nos productions après notre mort sur internet en ce qui concerne :

    - Notre page Facebook sur laquelle nous postons chaque jour en texte et en images et que nous n’entretenons donc plus : est-ce que notre page Facebook alors, peut continuer à être vue et lue ?

    - Un site dont on est l’auteur, le producteur et l’administrateur, par exemple hébergé par « monsite com » en version pro avec abonnement annuel ; notre mort impliquant que l’on ne poursuive plus en version pro, ce site passe-t-il automatiquement en version gratuite de telle sorte qu’il peut continuer à être visité ?

    - Et idem pour un blog hébergé par une plateforme gestionnaire, qui nécéssite un renouvellement d’abonnement annuel ; idem pour un espace de stockage rendu public tel que One Drive ou Levii ? Sachant que, normalement, du fait que l’on ne peut plus renouveler et payer un abonnement, le blog, One Drive et Levii (et d’une manière générale partout où il y a obligation de renouvellement payant, le blog et l’espace de stockage s’arrêteraient, disparaîtraient, faute de renouvellement effectué) ?

    - Sur One Drive gratuit 5Go maximum, cependant, et donc sans abonnement à renouveler, si l’on a rendu publique notre production, est-ce que notre One Drive de 5Go maximum, peut-être conservé et être visible ?

    -Enfin il y a aussi les forums que l’on a créé, dont on est l’administrateur, l’auteur et le producteur : à notre mort est-ce que le forum reste visible et si oui combien de temps ? Est-ce que la plate forme gestionnaire des forums (forumactif par exemple) conserve sans jamais éliminer ?

     

     

    Réponse de « Bing Chat GP-4 » : (réponse détaillée mais je ne reproduis que l’essentiel) :

     

    La page Facebook reste active et accessible. (Sauf si les héritiers immédiats et directs demandent à ce que soit fermée la page)…

    Un site hébergé par monsite com passe automatiquement en version de base et reste accessible aux visiteurs.

    Un blog (par exemple sur Blogspirit) avec renouvellement annuel payant, est traité quand on est mort, selon les dispostions prises par le gestionnaire de la plateforme (le blog disparaît).

    Un espace de stockage One Drive avec renouvellement annuel : il vaut mieux afin de le rendre accessible après décès, opter au départ pour un One Drive gratuit sans abonnement et limité à 5Go.

    Un forum s’il est géré par la plateforme « forumactif » reste actif et accessible.

     

    … Toutes nos données numériques continuant d’exister sur internet après notre mort, il est « judicieux » (ou préférable) :

    Pour les réseaux sociaux, de désigner par avance un « contact légataire » ; et pour hors réseaux sociaux, blog, site, forum, comptes personnels etc. …, de prendre les dispositions nécéssaires : https://www.francetvinfo.fr/internet/internet-que-deviennent-nos-donnees-personnelles-apres-notre-mort_

     

    Il y a aussi « Internet archive » (way back machine) où l’on peut y inscrire l’url de son site, de son blog, de son forum, de son youtube… Mais le site, le blog, le forum, youtube, apparaissent alors au visiteur « en l’état où il se trouvait le jour de la dernière saisie url » .

     

    … Quoiqu’il en soit, et dispositions prises ou pas, « de son vivant » il est préférable en matière de productions personnelles écriture images vidéo etc. … Sur les réseaux sociaux notamment, d’éviter de poster « des choses vraiment intimes et personnelles, de sa famille, de sa vie privée (ce que beaucoup d’entre nous font, exposant ainsi leurs proches, leurs enfants – même si « en principe » on limite à une liste d’« amis » choisis)…

     

    … Cela dit, d’ici « un certain nombre d’années – au mieux d’un, deux, trois siècles – tout ce que l’on produit aujourd’hui sur internet aura : ou disparu, ou ne sera plus exploitable par les « archéologues du futur » (donc rien à voir avec par exemple, les tablettes d’argile écrites en Akkadien du temps du monde Egéen de -3000 à -1200 )…

     

     

    NOTE : Sur « way back machine » (internet archives) la saisie de l’url du site, du blog, du forum ; peut être effectuée aussi bien par l’auteur lui-même que par n’importe quelle personne ayant consulté le site, le blog, le forum… Et c’est cette dernière saisie qui permet l’accès au site, au blog, au forum « en l’état où il se trouve à la date de la saisie… En conséquence, un tableau apparaît sur internet archives, sur lequel sont inscrites toutes les dates de saisie à choisir l’une ou l’autre… La dernière étant la plus récente et permettant de visionner le contenu le plus récent…

     

     

  • La pérennité de la mémoire et la possibilité de réparation

    …Selon Milan Kundera, Les humains croient en la continuité (pérennité) de la mémoire et surtout (c’est ce que je pense pour ma part) en ce que contient la mémoire qui est la leur, qui va durer dans le temps, le temps qui est en fait celui de l’Histoire…

    Il y a aussi la mémoire, ou le souvenir des disparus et donc, ce que l’on appelle la postérité… Encore que la postérité ne concerne pas vraiment beaucoup de monde sur Terre…

    Cette mémoire là, celle des disparus, de ce que fut leur existence au temps où on les a connus ou selon ce que l’on appris de ceux qui ont vécu avant nous… Est une mémoire qui n’a pas la même continuité, la même pérennité, y compris celle relative à la postérité, que la mémoire de l’Histoire…

    Les humains croient aussi en la réparation – plus ou moins possible ou envisageable – de ce qui a été mal fait, de ce qui a été cause de souffrance, d’erreur, de drame, de destruction…

    La pérennité de la mémoire, et la possibilité de réparation, sont oui, sans doute des mirages, comme le dit Milan Kundera, mais de là à dire que tout sera oublié et que rien ne sera réparé, je n’en suis pas si sûr…

    La réparation ne se situe pas, à mon sens, dans la dimension où elle s’envisage, ou se rêve, présentement…

    Et tout sera oublié, oui, mais la Connaissance à venir, celle de la prochaine espèce humaine après Sapiens, retrouvera – en partie – ce qui a été perdu ou oublié… Et qui a toujours existé…

     

  • Y'a pas photo !

    … Être universellement connu et vénéré dans 300 ans ou même encore dans 1000 ans, c’est bien plus motivant, bien plus heureux, bien plus enviable, de son vivant et en pensant à une postérité heureuse possible…

    Que … D’être universellement détesté, haï, par les humains qui vivront dans 300 ans, 1000 ans, pour des actes abominables commis ; d’être décrit dans les livres d’Histoire comme ayant été un tueur, un assassin, un tortionnaire… MAIS… En revanche, vénéré et en présence de Dieu dans le paradis de Dieu, pour avoir commis des actes de meurtre considérés par Dieu “nécessaires”…

    Décidément, “c’est bien cher payé”, l’amour de Dieu, au prix d’une détestation universelle qui va durer des siècles, et d’un jugement le plus sévère, le plus condamnant qui soit, dans les livres d’Histoire !

    Merde! À “ce prix là”, Dieu, qu’il aille se faire empapaouter par les anges en bataillons rangés, ou empaler sur la flèche de la plus haute église du monde, ou le plus haut minaret du monde !

    Comment un humain peut-il “envisager” – de son vivant- au prix déjà d’en mourir dès son acte de meurtre commis, d’être pour trois, dix, vingt siècles, universellement détesté des autres humains, abominé dans les livres d’Histoire, mais vénéré de Dieu dans un paradis où il n’y aura que si peu d’élus, d’ailleurs tout autant détestés à cause de ce qu’ils auront fait d’abominable sur Terre ?

     

    … Y’a pas photo ! C’est quand même incommensurément mieux, d’être universellement connu et vénéré, et loué dans les livres d’Histoire, dans 300 ans, dans 1000 ans… Que béni et vénéré de Dieu au prix d’une détestation universelle par les humains, et jugé assassin, condamné par l’Histoire écrite par les Humains ! …

     

  • "Madame la Postérité"

    Lors de célébrations de centenaire ou bicentenaire de la naissance ou de la mort de certains grands auteurs de la littérature ou d'artistes ; « Madame la Postérité » accroche sur les murs de la pièce d'entrée de sa demeure, quelques unes des œuvres du grand auteur, écrivain, romancier, ou de l'artiste disparu...

    Et dans la visite guidée, « Madame la Postérité » fait part de la déconsidération qu'elle a, de ces gens qui, du vivant de l'écrivain, de l'artiste, à l'époque, n'ont eu que mépris, indifférence pour cet écrivain, cet artiste...

    Ainsi lors du bicentenaire en 2004, de la naissance de George Sand épouse Dudevant, dans la maison de Nohant ouverte au public, ne pouvait-on qu'être révolté et n'avoir que du mépris, à l'évocation par le guide, de cette baronne Dudevant belle mère de George Sand, qui ne pouvait pas comprendre que sa belle fille puisse se démarquer du rôle de femme et d'épouse qui était celui de cette époque au 19 ème siècle dans la société bourgeoise ou aristocratique ainsi d'ailleurs que dans la société tout court toutes classes confondues...

    Si la belle mère de George Sand, à la limite, s'était à l'époque, révélée « une grande artiste, créatrice, novatrice » -ce qu'elle était très loin d'être en vérité- l'on eût pu alors lui « pardonner » son attitude envers sa belle fille, en ce sens que l'on aurait différencié son œuvre, de son comportement à l'égard de sa belle fille ou d'autres gens autour d'elle durant son existence...

    En général -et cela me paraît « heureux » -et logique, naturel, « dans le vrai ordre des choses » disons... Que « Madame la Postérité » ne soit jamais très conciliante avec des crétins, des imbéciles de leur vivant bouffis- heureux de certitudes, d'aisance, de vertus sacrées, de confort, d'orgueil, de suffisance, de vision étriquée, de principes, de morale conventionnelle etc. j'en passe des tonnes et des tonnes... dans le genre de cette baronne Dudevant belle mère de George Sand... et qui mettent « des bâtons dans les roues » aux artistes, aux écrivains (surtout lorsque ces derniers ne sont pas dans les normes) !

    Cela dit, « un bémol au crédit de Madame la Postérité », lorsque cette dernière fait davantage état d'un comportement humain et de relation déplorable, de l'artiste, de l'écrivain, que de son œuvre...

     

     

  • La postérité, une sorte de vie éternelle ?

    ... Si la postérité peut être une sorte de vie éternelle pour tous les humains qui y entrent, les traîtres, les assassins et les salauds dans les livres d' Histoire qui seront écrits dans l'avenir, auront la postérité qu'ils méritent... C'est à dire le jugement que porteront sur eux les générations d'humains à venir...

    Pour même si peu que l'on puisse croire en une vie "dans l'au delà" ou en une "vie éternelle" ou en une postérité (le souvenir ou la trace de ce que l'on a réalisé de son vivant),

    est-il possible d'être indifférent à ce que penseront les gens des générations à venir, en particulier les jeunes ; à moins de se moquer complètement de ce que penseront les gens des générations à venir ?...

    Les traîtres, les assassins et les salauds, se moquant complètement de ce que l'on pensera d'eux, n'ont devant eux que les jours qui leur sont comptés, que la satisfaction arrogante, orgueilleuse et prédatrice de leurs actes... Et, sans doute faut-il hélas dire, que dans l'avenir, ils seront imités par de futurs salauds qui s'inspireront de leurs actes criminels...