préjugés

  • "Tout simplement noir", film de Jean Pascal Zadi et John Wax

    Noir

    … Une narration saccadée, rapide ; un dénouement limité – qui n’est pas tout à fait celui auquel on aurait pu croire…

    Et, au-delà de ce que l’on voit dans le film, du début jusqu’à la fin, se dégage – si l’on peut dire – une « poésie populaire » assez proche de ce que produisent dans leurs textes, les rappeurs…

    Ce film fait ressortir ce qu’il y a de vain et de polémique dans les débats et les échanges au sujet des communautarismes.

    Nous sommes dans une société qui évolue peu dans ses conflits sociaux, dans les opinions véhiculées, dans les comportements des uns et des autres en grande partie conditionnés dans un « ordre de culture » où dominent les préjugés et les effets d’image.

    Faire vivre ses valeurs et les véhiculer, de nos jours, est difficile, hasardeux, et assez souvent dans la manière de les exprimer, ces valeurs auxquelles l’on croit, « peu heureux » dans la mesure où l’on a tendance à les surestimer…

     

    Le film m’a « amusé »… Mais « pas trop convaincu »…

     

     

  • Préjugés

    "Les politiques sont à la botte des lobbyies"

    "Les lobbyies se foutent complètement de ce que deviendra la planète dans cent ans"

    "Les médias contrôlent et orientent l'opinion"

    ... Et tant d'autres choses entendues, exprimées, au quotidien, et à vrai dire "qui crèvent les yeux"...

    Sont-ce là des préjugés ?

    Le préjugé, il est en fait du côté de ceux et de celles qui prétendent que l'on préjuge quand on exprime selon son coeur, selon sa pensée en fonction d'une réalité vécue (et subie)...

    Du côté de ceux et de celles qui, convaincus qu'ils, qu'elles sont, de leur "vision du monde et de la société" pensent que les autres sont dans l'erreur, dans le rêve, dans l'irréel, dans l'interprétation, dans le parti pris, dans le déni...

    Du côté de ceux et de celles qui se satisfont de ce qu'est un monde dans le sens où il doit tourner, dans une forme de bienpensance consensuelle...

    Confondre pensée/réflexion avec préjugé/idée reçue, c'est le propre le plus mal propre qui soit, de bon nombre de donneurs de leçons de morale, de bon nombre d'intellectuels, de bon nombre de "braves gens" même, qui infirment et dénaturent les propos des autres, parce qu'ils pensent que ces propos ne sont pas fondés...