présence
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Absence ou silence
- Par guy sembic
- Le 02/11/2022
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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… Un moyen « efficace » - mais c’est à voir – de faire comprendre l’importance de notre présence, c’est de nous absenter…
Il n’est pas sûr du tout, que « faire silence » ou s’absenter en ne disant rien, en n’écrivant rien, soit « remarqué »… Notamment sur la Toile, sur les réseaux sociaux, sur « là où tout le monde va »… Parce que dans le réel de la vie au quotidien, dans un environnement de relation réel, il n’en est pas tout à fait de même… Quoique…
Ainsi peuvent passer des jours sans rien d’exprimé, à la suite d’autres jours « féconds » en productions diffusées… Des jours, d’ailleurs, où sans interruption foisonnent, se superposent, s’entassent, tout ce qui s’exprime, « s’existe » des uns et des autres, sur la Toile…
L’absence ou le silence n’est pas « un petit caillou blanc, bleu ou gris, jeté sur le chemin, comme est jeté ce qui est dit ou écrit à la vue de tous…
Ce qui est sûr, vraiment sûr, c’est que l’absence, c’est que le silence, relativise l’importance de notre présence, et même la dilue…
Et que se soucier de savoir – alors même que l’on ne le saura jamais – comment sera perçu notre absence, notre silence ; cela fait le même effet que d’ « avaler de travers »…
Cela dit, il est « à peu près certain » que notre absence, que notre silence, est remarqué par ceux et celles qui attendent (ou suivent) ce que l’on va exprimer… Sous réserve cependant, de ce que l’on pourrait appeler , de « conditions de variabilité » qui surviennent…
S’absenter, « faire silence », délibérément, c’est vain, c’est en quelque sorte un « suicide momentané sans mourir qui voudrait prouver que… mais qui ne prouve rien et qui est inutile…
Provoquer, iconoclaster, « faire un bras d’honneur », c’est peut-être « préférable » dans la mesure où cela force la réaction… Sauf que la réaction assez souvent, elle ne se manifeste pas…
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Le silence
- Par guy sembic
- Le 09/11/2013
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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C'est un immense silence qui surgit
Envahit et écrase
Je ne sais comment dire
Un silence qui surgit
Reçu comme une gifle
Un désaveu de cette violente et vertigineuse poussée
Qui te fait être et dire de tout ton être
Un immense silence qui contient tout
Et le monde et tout ce que tu n'es pas
Et la violente et vertigineuse poussée
Te paraît vaine
Dépouillée de toute sa consistance
Et tous les moteurs autour de toi bruissent et s'activent
Tous ces moteurs qui chacun à leur manière fonctionnent
Nécessaires et d'une présence qui te force
À ne plus être à ne plus dire
Ainsi vient la panne
La panne de ton moteur
Le halètement arrêté
Les pales en l'air immobiles et encore toutes chaudes
Et si tu parvenais à emplir ce silence
Ce silence comme un vide
De la présence de toi
Et de la présence de tout ce qui se voit et s'exprime autour de toi ?
Non tu n'y parviens pas
Et qui d'ailleurs peut y parvenir ?
Il y a peut-être dans ce silence qui surgit
Envahit et écrase
Je ne sais comment dire
Une réponse
Une réponse que tu n'écoutes pas
Que personne n'écoute