prisme

  • Les facettes du prisme

    … Lorsque l’une ou l’autre des multiples facettes d’un prisme, dans un « registre » (registre au sens d’expression littéraire ou plus généralement de communication par l’écrit ou par la parole), « lumine » en retenant le regard de ceux et de celles qui aiment, apprécient cette facette là, ou celle qui lui est similaire… Alors « tout va bien dans le meilleur des mondes » - comme on dit…

     

    Mais lorsque, dans un « registre » très différent, d’autres facettes du prisme produisent un « éclairage » qui rend le regard de l’autre ou des autres, plus « mitigé », voire « contrarié »… Alors « plus rien ne va dans le meilleur des mondes » (dans ce « meilleur des mondes » qui n’est autre que celui en lequel on se meut, s’agite, en général dans le courant porteur d’« air ambiant »)…

     

    Un artiste, un écrivain, et plus généralement chacun de nous, est comme un prisme aux multiples facettes… inégales à vrai dire, le plus souvent… certaines facettes en effet, « lumi-dominent » et en conséquence, rendent les autres facettes moins visibles…

     

    « C’est fou » ce que « dans le meilleur des mondes où tout va et sied à merveille » ce que cela peut être « confortable », « rassurant »… Et générateur d’accompagnants, d’amis et « amis », de « followers »…

     

    Et c’est « patent »… Ce que dans le « bien moins meilleur des mondes  où rien ne va plus et dérange »… C’est , au contraire, « inconfortable », « isolant »… Et, général, incite à l’invective, au coup de bâton – dont ne sait pas forcément toujours d’où il vient le coup de bâton… (ou au mieux si l’on peut dire, tu reçois, de quelque modérateur ou administrateur, un message avertisseur avant bannissement, en quelque univers d’expression sur la Toile où tu postes – à vrai dire davantage sur des forums que sur des réseaux sociaux (lesquels réseaux sociaux modèrent ou censurent grâce à des algorythmes et de l’intelligence artificielle investigatrice)…

     

     

  • Vision personnelle du monde, de chacun de nous

    … C’est fou, absolument fou – et oh combien naturellement humain – ce que nous sommes tous, sans exception, dépendants de notre vision personnelle du monde, des gens, des comportements ; enclins à juger, à déplorer, à regretter, à reprocher, à condamner parfois, à nous faire à cette “idée première” qui nous vient, d’un proche, d’un ami, de telle ou telle personne de nos connaissances… “Idée première” qui, en quelque sorte, devient “idée enracinée” que nous conservons toute notre vie durant…

    Cette vision personnelle du monde, des gens, des comportements… S’est construite par l’éducation que nous avons reçue, par ce qui, dès la petite enfance, nous a impacté ; par nos croyances, notamment religieuses… Tout cela fondant cette culture en nous, en lien avec la culture environnementale, sociétale, à la quelle nous appartenons…

    Il est très difficile de parvenir à se situer “au delà” de cette vision personnelle du monde, des gens, des comportements, ou de s’en libérer, mais de s’en libérer cependant en demeurant attaché à ce qui, dans la vision personnelle, rejoint une vision “universellement partagée”…

    Toute cette culture en nous, en lien avec une culture environnementale, est “empreinte de morale” et de “principes”; se fonde sur ce que l’on définit comme étant le “bien” ou au contraire le “mal”…

    Culture “manichéenne” donc…

    Dont l’origine se situe dans l’Empire perse de la période Séleucide, avec le prophète Manès, de 216 à 274… Manès ayant été judéo chrétien par son père et zoroastrien par sa mère…

    Nous sommes dépendants de cette culture…

    Existe – t – il une “vision universellement partagée” ? Et, si elle existe, comment existe – t – elle ? … N’existe – t – elle pas comme par exemple un prisme dont on ne pourrait dénombrer les facettes toutes différentes les unes des autres en luminosité, transparence, éclat, couleurs, nuances de couleurs, scintillement… ?

    Parvenir à se situer “au delà” de cette vision personnelle “conditionnée” qui est la nôtre, ne serait-ce point parvenir à “saisir” en son ensemble, en son “boc” tout entier, le prisme aux multiples facettes dans toute la mouvance des éclats de toutes les facettes dont se dégage l’essentiel c’est à dire finalement, le “jeu de lumière” qui retient notre regard de la même manière que lorsque l’on voit briller une étoile dont on n’envisage pas la disparition…