prix

  • La réalité des prix au quotidien actuellement

    … L’augmentation des prix en général qui, en 2024 est d’environ 3 % (soit en mai 2024 par rapport à mai 2023, 3%) … N’est pas du tout le « reflet de la réalité »…

    C’est sans doute à peu près vrai pour les produits alimentaires de consommation courante, pour beaucoup de choses usuelles dont on se sert tous les jours, parfois même en dessous de 3 % d’augmentation – quand le prix de certains produits diminue quelque peu – mais en ce qui concerne le prix des services, de l’énergie ( gaz, électricité, essence), de l’eau, de bon nombre d’équipements de loisirs, d’électro ménager ; ainsi que la restauration hors « fast-food », l’hôtellerie, les séjours de vacances en camping, en gîtes, chambres d’hôtes, les déplacements en train ( notamment TGV), en avion hors « low coast »), les locations à l’année ( et surtout saisonnières et occasionnelles), le mètre carré constructible en immobilier, tous les matériaux de construction habitat, les travaux devant être effectués par des entreprises spécialisées, les voitures (et leur entretien et réparations) Tout cela est en augmentation de bien plus de 3 % par an, et ce sont pour l’essentiel ces dépenses là, en produits énergétiques, de services, d’équipements de loisirs, de transport, d’ achat de voitures (neuf et occasion), d’ habitat ( construction, matériaux, recours aux entrepreneurs)… Qui font le pouvoir réel d’achat : il devient de plus en plus évident que tout ce que je viens de citer plus haut, donc hors alimentation et choses usuelles au quotidien – et habillement « standard » ( hors luxe et marque)… Est de moins en moins accessible à des millions de personnes dans notre pays, la France… En effet, en dix ans par rapport à 2014, les prix ont plus que doublé…

    Le pire c’est dans la restauration (plus cher et de moins bonne qualité) et dans les services (plus chers et avec des temps d’attente qui ne cessent de s’allonger, surtout pour de « petites interventions »…

     

     

  • Salaires, inflation

    … Alors que depuis plus de six mois l’on entend parler d’inflation, de nécessité d’augmentation de salaire, de la part de quelques partis politiques dont celui de la majorité présidentielle, de la part des médias d’information, et que s’impose dans l’opinion générale l’idée, oui, de la logique et de la nécessité d’augmentation de salaire ; il n’en demeure pas moins que dans la réalité, dans le temps présent en octobre 2022 où l’inflation atteint 7 % (8 % prévu fin décembre), dans de nombreux secteurs d’activités professionnelles, notamment dans les entreprises, dans les enseignes, les branches d’activité essentielles pour les besoins des gens au quotidien, qui font partie d’un groupe ou d’un consortium ; et ne sont donc plus la propriété d’un seul patron comme cela était encore il y a quelques années ; les salaires n’ont absolument pas augmenté, de telle sorte que ces salaires demeurés tels qu’ils sont à 1 ou 10 euros près, finissent par être rattrapés par le SMIC qui lui, augmente quelque peu, ainsi que les minimas sociaux garantis…

    Ainsi, certaines professions ou activités nécessitant de la compétence, de la responsabilité, de la disponibilité quasi permanente, sont à peine mieux payées que des emplois « non qualifiés » au SMIC.

    Sans doute derrière tous ces groupes dans tel ou tel secteur d’activité, y-a-t-il de l’actionnariat, un actionnariat susceptible d’intéresser un grand nombre de « citoyens lambda » (qui soit dit en passant, ne savent pas grand-chose au sujet de la composition de leur portefeuille financier chez leur banquier)… Et qu’en quelque sorte, l’actionnariat « plomberait les salaires » !

     

    … Il est vrai que le gouvernement Français engage 14, 5 milliards d’euro tout compris (toutes les aides) pour lutter contre l’inflation en 2022, de telle sorte que la France est le seul pays de l’Union Européenne à n’afficher « que » 6,5/7 % d’inflation (au mois d’octobre 2022) ou selon prévu 8 % fin décembre… ( 10 % en Allemagne octobre 2022, autant en Italie et en Espagne)…

    Mais, si ces 14, 5 milliards d’euro d’aides du gouvernement français ne viennent pas de ce qui est pris aux actionnaires (aux dividendes) et sur les profits – énormes- réalisés notamment par les géants du CAC 40, par les compagnies pétrolières, alors comment est financé la plus grande partie de ces aides ? Avec de la dette ?

    Il y a – on le voit bien – une nette opposition de la part du gouvernement, et des géants de l’économie de marché et des compagnies pétrolières, à prendre sur les profits et sur les dividendes (qui doivent bien être nettement supérieurs, profits et dividendes, globalement, à 14,5 milliards d’euros…

     

    « Moralité » (façon de parler) : les 10 ou 20 millions de Français ( sur 30 ou 40 millions en tout) qui ont un travail et gagnent de 1800 à 3000 euros par mois, et qui placent une partie de leurs économies autrement que sur un livret A, un Codevi, un Livret populaire, soit sur quelque placement d’assurance vie épargne ou dans un portefeuille d’actions et obligations ; sont assez nombreux à détenir des parts d’actions (de Total entre autres)… Et « ne vont pas s’en vanter autour d’eux » !

    Alors « dans ces conditions » on « comprend » que le Gouvernement ne soit « pas très chaud » pour taxer les profits et les dividendes !

    Autrement dit, une « classe moyenne complice », silencieuse, et qui a envie de profiter ( et bien sûr ne voit pas les grèves d’un bon œil, en bons individualistes qu’ils sont )… Ça « pèse lourd » en face des centaines de milliers de manifestants, de grévistes, de contestataires et d’opposants de tout poil qui selon « eux » « foutent le bordel » !

     

    « J’accuse » cette majorité silencieuse d’individualistes qui, soit dit en passant, sort de son silence pour dire tout autour d’eux et sur les réseaux sociaux, « que la vie est chère », « qu’on s’en sort plus », n’arrêtent pas de se plaindre dès lors qu’il y a un peu moins de chocolat glacé autour du bâton !

     

  • Le lien entre l'augmentation des prix, et la croissance des profits et dividendes

    … Les produits – alimentaires et équipementiers – ainsi que les offres de service , dont les prix augmentent le plus, ne sont – ils pas pour l’essentiel, ceux qui génèrent – pour les grands groupes, les sociétés cotées en bourse, les lobbies, les dominants et décideurs du marché – les profits et les dividendes les plus importants ? Sur fond de crise « covid post covid » ( trois ans que cela dure) plus aujourd’hui les conséquences de la guerre en Ukraine, avec la crise énergétique et les réalités du changement climatique qui modifient ou réorientent le marché en fonction des besoins des uns et des autres, des adaptations devenues nécessaires, des nouveaux types de clientèle étant ceux en général, impactés par les conséquences de la crise du covid, et aujourd’hui, par tout ce qui porte à « consommer autrement » (du moins pour les plus aisés qui, il faut le dire, sont encore assez nombreux en France, en Union Européenne, aux USA, enfin partout dans le monde)…

     

    Il y a aussi ce paradoxe entre d’une part l’envolée des prix (qui devrait « normalement » faire baisser la consommation) et d’autre part cette propension à la dépense notamment pour les loisirs, les vacances, la fréquentation des restaurants, d’un certain nombre (important) de gens « qui ne sont pas forcément des riches »…

     

    Il y a en effet – c’est bien visible – en cet été 2022 en France, question vacances, tourisme, parcs de loisirs, séjours d’agrément, restauration « autre que fast food », visites de lieux culturels, fréquentation des bars, fêtes, festivals, spectacles… Une « fièvre dépensière » - sans doute justifiée après 2 ans de covid… Et dans la perspective de lendemains « désenchanteurs » sur fond de changement forcé de mode de vie et de pénuries à venir, et d’une flambée encore plus grande, des prix…