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Le lien entre l'augmentation des prix, et la croissance des profits et dividendes
- Par guy sembic
- Le 27/08/2022
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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… Les produits – alimentaires et équipementiers – ainsi que les offres de service , dont les prix augmentent le plus, ne sont – ils pas pour l’essentiel, ceux qui génèrent – pour les grands groupes, les sociétés cotées en bourse, les lobbies, les dominants et décideurs du marché – les profits et les dividendes les plus importants ? Sur fond de crise « covid post covid » ( trois ans que cela dure) plus aujourd’hui les conséquences de la guerre en Ukraine, avec la crise énergétique et les réalités du changement climatique qui modifient ou réorientent le marché en fonction des besoins des uns et des autres, des adaptations devenues nécessaires, des nouveaux types de clientèle étant ceux en général, impactés par les conséquences de la crise du covid, et aujourd’hui, par tout ce qui porte à « consommer autrement » (du moins pour les plus aisés qui, il faut le dire, sont encore assez nombreux en France, en Union Européenne, aux USA, enfin partout dans le monde)…
Il y a aussi ce paradoxe entre d’une part l’envolée des prix (qui devrait « normalement » faire baisser la consommation) et d’autre part cette propension à la dépense notamment pour les loisirs, les vacances, la fréquentation des restaurants, d’un certain nombre (important) de gens « qui ne sont pas forcément des riches »…
Il y a en effet – c’est bien visible – en cet été 2022 en France, question vacances, tourisme, parcs de loisirs, séjours d’agrément, restauration « autre que fast food », visites de lieux culturels, fréquentation des bars, fêtes, festivals, spectacles… Une « fièvre dépensière » - sans doute justifiée après 2 ans de covid… Et dans la perspective de lendemains « désenchanteurs » sur fond de changement forcé de mode de vie et de pénuries à venir, et d’une flambée encore plus grande, des prix…
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Le prix du litre de carburant
- Par guy sembic
- Le 05/07/2022
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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… Sur ce que coûte à la pompe, à l’automobiliste, un litre d’essence ou de gasoil, l’état (en France) prend 60 % de taxe, soit pour un litre de SP 95 à 2,20 euro environ actuel : 1,32 euro de taxe.
Lorsque le prix au litre était d’environ 1,50 euro, avec 60 % de taxe, cela représentait 0,90 euro de taxe.
Donc sans taxe : 0,88 euro aujourd’hui et 0,60 euro hier…
Depuis que l’état accorde une réduction de 0,18 euro pour cause de « maintien du pouvoir d’achat – et donc de capacité à consommer en dépit de l’inflation », pour un litre de carburant à 2,40 rapportant à l’état 1,44 euro ; ce litre valant donc avec la réduction de 0,18 euro, 2,22 euro, l’état perçoit toujours 60 % de taxe soit 1,33 euro…
Autrement dit, plus le prix du litre de carburant augmente, malgré la réduction de 0,18 , et plus la taxe augmente…
« Moralité de l’histoire » si l’on peut dire :
L’état devrait, au lieu d’accorder une réduction de 18 centimes d’euro, et tout en maintenant 60 % de taxe, se baser sur le prix du carburant tel qu’il était avant la flambée des prix, soit 1,50 sur lesquels il prenait 0,90 euro de taxe.
Donc, pour un prix actuel de 2,20 euro, l’état ne devrait prendre qu’encore 0,90 euro au lieu de 1,32 euro… Ce qui mettrait le prix du litre à 2,2 moins 0,42 soit 1,78…
Vous l’avez compris, le prix « juste et logique » d’un litre de carburant est de 1,78 euro…
MAIS… À noter que la compagnie pétrolière (Total, Esso et Cie) sur ces 1,78 euro (et à plus forte raison sur 2,20 euro) réalise un bénéfice net lui permettant de maintenir et de conforter ses avoirs, et de distribuer des dividendes aux actionnaires…
… Lorsque l’essence coûtait 1,50 euro, l’état en prenant 60 % de taxe, « s’en sortait très bien »…
S’il n’y avait pas eu cette flambée des prix – de l’essence – l’état engrangerait les mêmes sommes dans ses caisses…
Donc, si le prix de l’essence augmente beaucoup, 60 % de taxe ça augmente aussi beaucoup et, en conséquence, l’état « profite » plus qu’il ne devrait…
Il y a une différence entre le prix réel (de revient) des choses, des produits de consommation… Et le prix affiché et demandé à l’acheteur, au consommateur. Et, dans cette différence il y a un contenu contestable, abusif : celui du bénéfice ou du profit réalisé, une fois déduits les coûts réels (de la matière première, du traitement, du travail à effectuer, du transport, de la gestion, etc.)…
C’est cette part de profit (toujours plus importante) qui est contestable et abusive…
La part du travail et tout ce qui fait le prix de revient, varie en fonction de la conjoncture (des événements, des difficultés survenant)…
L’ignominie, le déséquilibre, l’injustice, le révoltant, c’est lorsque dans une conjoncture défavorable, la part de profit des dominants possédants s’accroît, dans une « mécanique » ou un « système de fonctionnement » qui s’emballe, entraîne les acteurs de l’emballement, exerce la pression du mouvement de l’emballement sur ceux qui subissent…