projections retraites après 2050
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Moins de retraités après 2050 et au delà ?
- Par guy sembic
- Le 19/09/2022
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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… Les projections qui sont faites quant au nombre de retraités qu’il y aura en 2050, ne correspondent pas à la réalité à venir, en ce sens que les générations actuelles de personnes de moins de 40 ans n’ont pas les effectifs suffisants pour voir arriver après 2050, autant de retraités qu’il y en a aujourd’hui dans les années 2020, et qu’il y en aura encore dans les années 2030/2040…
Il y a en 2022 environ 17 millions de retraités en France, qui, après 2050 seront quasiment tous morts. Et derrière ces 17 millions de retraités de 2022, il y a une première vague de 13,5 millions de personnes âgées de 45 à 60 ans, futurs retraités à partir de 2035 dont une partie – pour cause de déterioration de la santé publique – seront morts après 2050 ; puis une deuxième vague de 15 millions de personnes âgées de 20 à 40 ans, et enfin une troisième de 15 millions de jeunes de moins de 20 ans qui, l’une et l’autre 2ème et 3ème vagues, ne donneront plus 17 millions de retraités après 2050 et au-delà…
Le financement des retraites ne peut poser problème en fait, que durant la période 2035/2050, mais pas après 2050.
Sur la question de la santé publique et de l’espérance de vie, il faut dire que les générations 45/60 sont celles en comparaison des 20/40, qui ont le moins d’activités physiques (sport, vélo, marche à pied et donc plus enclines à utiliser une voiture, à avoir des activités statiques)… Du moins pour environ 50 % de ces personnes de 45/60 ans et idem pour les moins de 20 ans, qui elles, générations confondues de 20 à 60, pour 50 %, se nourrissent mal (obésité) et n’ont que peu d’activités physiques…
Si l’on peut observer qu’aujourd’hui en 2022, quantité de gens de tous âges (jusqu’à disons 80) font des randonnées à pied et en vélo et pratiquent des sports, et essayent de se nourrir le mieux possible ; l’on peut voir aussi qu’au contraire, quantité de gens (surtout jusqu’à 60 ans) n’ont guère d’activité physique et se nourrissent mal… Et donc, que les sportifs, les marcheurs ont en général plus de chances de « faire de vieux os », que les autres ayant peu d’activité physique et se nourrissant mal…
L’incidence du mode de vie et d’alimentation, a et aura un impact sur l’espérance de vie après 2050 et, en conséquence, aussi, sur le nombre de personnes vieillissantes ou en âge de retraite après 2050…
La progression annoncée, martelée pour ainsi dire, par les « grands économistes et sociologues », véhiculée par les médias, par les gouvernants, les « experts » etc. … D’un nombre de personnes âgées sans cesse en augmentation et dans une proportion de plus de 30 % de la population dans les années 2050/2060, est une « pseudo vérité » censée convaincre le « bon citoyen » d’accepter de travailler plus longtemps tout en le préparant à gagner moins et à vivre moins bien qu’aujourd’hui…
D’autre part, en ce qui concerne le travail salarié des personnes de plus de 50 ans, et d’autant plus avec la retraite à 62, 64 ans ; la prise en charge en matière de couverture médicale tend à devenir plus lourde du fait de nombreux problèmes de santé impactant les plus de 50 ans ; ce qui, pour les entreprises et pour les employeurs, rend moins productif le maintien en emploi jusqu’à 62, 64 ans, des plus de 50 ans se trouvent fréquemment en arrêt maladie, ou étant, dans l’exercice de leur emploi, moins réactifs, moins « en forme »…
Mais il est une autre donnée – ou perspective – qui, elle, dimensionne le problème des retraites dans un sens qui ne sera plus celui auquel tout le monde pense, fondé sur cette idée de « croissance durable dans la transition écologique et de maintien adapté du niveau de vie actuel » ; idée qui, on le constate déjà, est mise à mal par l’accélération des phénomènes climatiques, par la dégradation de notre environnement, par la crise énergétique, et d’une manière générale par tout ce qui s’apprête « à nous tomber sur la tête » et constitue une réelle menace pour l’avenir de nos sociétés…
Alors qu’en sera-t-il du problème des retraites après 2050, sur une planète très abîmée où de vastes espaces seront devenus inhabitables et où une minorité de privilégiés seulement, aura encore un niveau de vie comparable à celui d’aujourd’hui ?