protection sociale
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Le revers de la médaille
- Par guy sembic
- Le 11/04/2015
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Nous avons en France, le meilleur système de protection sociale au monde. Mais ce système a son "revers de la médaille" : il protège aussi ceux qui profitent ou plutôt qui abusent de ce système de protection sociale, et qui, dans le contexte, dans la réalité brute du monde d'aujourd'hui, dans les disparités économiques sociales et culturelles et de modes de vie et de comportements autant individuels que collectifs, sont plus nombreux et deviennent si l'on peut dire, plus "agressifs", plus "reventicatifs" et cela d'autant plus que les protagonistes de l'organisation, de la gestion de ce système de protection sociale, le meilleur du monde, par les dispositions prises et sans cesse adaptées à telle ou telle situation particulière d'un tel ou d'une "catégorie" de gens, contribuent à ce que ceux qui profitent et abusent soient plus envahissants et plus agressifs...
Ce système de protection sociale le meilleur du monde, en France, c'est -on va dire- l'une des "grandes références" des "valeurs de Gauche"... et aussi, dans une certaine mesure, de la "Droite Républicaine populaire" issue de l'époque du Général De Gaulle et plus anciennement, de la 4ème république d'après la fin de la seconde guerre mondiale... Epoques durant lesquelles, jusqu'à la fin des années 80, il n'y avait pas toutes ces disparités sociales, économiques et culturelles qui sont celles du monde d'aujourd'hui... Et où le "coeur des gens" était "majoritairement de Gauche" même si lors de bon nombre d'élections l'on votait "à droite" à un peu plus de 50%...
Cet ensemble de disparités sociales, économiques et culturelles, est devenu un "bouillon de culture" planétaire de plus en plus indigeste, voire corrosif, mais exhalant en surface de nouvelles fragrances séductrices... Et les "maîtres alchimistes" que sont les "nouveaux sorciers" de l'économie et de la culture, et en même temps les décideurs, imposent leurs "recettes", rendant ainsi le "bouillon de culture" encore plus corrosif.
Même si, de nos jours encore, le "coeur des gens" au fond, demeure attaché à "ces valeurs de Gauche" qui sont aussi, soit dit en passant, "à peu de chose près" celles de la Droite Républicaine...
Comment voulez-vous qu'un modeste retraité, ou qu'un salarié au SMIG craignant pour son emploi, payant ses impôts, jouissant sans abus d'un système de protection sociale le meilleur du monde, "ne roulant pas sur l'or" et habitant dans une "cité"... Puisse mettre dans l'urne le même bulletin que celui qu'il mettait il n'y a encore pas si longtemps ?