racines
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Réflexion du jour, 20 juillet 2024
- Par guy sembic
- Le 20/07/2024
- Dans Pensée, réflexions, notes, tags
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… Ce ne sont pas les gouvernants ni les élus, en France, dans les pays de l’Union Européenne et occidentaux qui sont, en tant que personnes mêmes, quoi que l’on puisse leur reprocher ; responsables, initiateurs et en cause de ce que l’on observe de déplorable dans la société…
Ils ont pour certains d’entre eux comme on dit « quelques casseroles qu’ils traînent à leurs basques »… Mais l’opinion publique se fait telle, que les gouvernants et les élus, ainsi que les présidents et chefs d’état et personnages les plus importants de la « machinerie administrative » deviennent les « boucs émissaires » seuls responsables de la situation en laquelle se trouve le pays…
En vérité – mais cette « vérité là » est « éclipsée » - les « vrais responsables » sont les personnes mêmes que nous sommes chacun d’entre nous, englués et conditionnés par : le consommable, le culte de l’apparence, l’obsession de l’effet immédiat, le pouvoir que donne l’argent, l’individualisme et le communautarisme exacerbés… En un mot « dans une déliquescence accélérée de la grammaire qui régit la relation humaine »…
Cette « nouvelle grammaire » - qui « n’en est pas une – que nous avons « inventée » - ou plus précisément « mise en place par commodité, par facilité, par démission, par complaisance, par lâcheté, par tout ce que l’on veut » - a produit ce à quoi l’on assiste aujourd’hui à savoir l’Assemblée Législative que l’on a, dans une ambiance de foire d’empoigne et d’alliances « contre nature », « reflet » ou « écho » de la société dans laquelle nous vivons au quotidien…
« Reconstruire une société, un état, une nation, une économie, cela commence par se reconstruire soi-même »… Ce qui « ne se décrète pas », que rien ni personne ne peut imposer de force ; qui est tout autre chose qu’une « affaire de morale »… Ce qui ne peut venir que d’une volonté, d’une détermination, d’une prise de conscience aiguë en soi, dans la mesure où nous vient la nécessité, comme pour l’arbre, d’avoir des racines dans le sol et des branches et des rameaux s’élevant vers le ciel…
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Les racines de la civilisation actuelle
- Par guy sembic
- Le 14/05/2023
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… Œuvre de l’artiste américain Cy Twombly, l’un de ces artistes dont les peintures se vendent entre 2 millions et… 75millions de dollars…
Ce sont là, entre autres réalisations notamment de littérature, de poésie, de sculpture, de musique (de musique qui ne s’écrit pas)… Les « racines de la civilisation comptremporaine », telles celles d’un arbre dont les branches et les feuillages dépassent en hauteur les nuages les plus élevés… Mais ne bruissent pas, comme les arbres que nous connaissons et voyons autour de nous, dans le paysage qui nous entoure…
Les racines de cet arbre sont des prothèses purement technologiques…
… À comparer avec les dessins que je produis... Et à noter aussi que je ne me livre à aucun commentaire sur l'une ou l'autre des œuvres de l'américain Cy Twombly, pas plus d'ailleurs que sur toute œuvre contemporaine de quelque artiste que ce soit...
Une précision : mes œuvres ne sont pas à vendre, à la limite j'accepterais de les présenter en galerie, à la vue de visiteurs... Mais pas de me séparer d'un seul de mes dessins, fut-ce à un prix très élevé que l'on me proposerait...
Je "lègue"(en pensée et « éventuellement au vrai ») ce que je fais au "Patrimoine de l'Humanité" (qui, soit dit en passant, est "grand comme un cosmos"... Et inachevé... ) - RIRE !…
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Sentience
- Par guy sembic
- Le 06/05/2019
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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... Dans l'Oeuvre au noir, de Marguerite Yourcenar, à la page 50 je lis cette phrase :
" ... Le peuple aveugle et sentient des racines..."
J'avoue -dois-je dire "humblement"?- avoir été tout à fait dérouté par ce terme de "sentient"...
Je découvre donc pour la première fois de ma vie, ce mot "sentient"... Qu'il me sera tout de même par la suite, dans mes écrits, difficile d'utiliser car je ne pense pas me familiariser avec ce mot...
Bon... "on en apprend tous les jours" !
"Sentient"... De "sentience"...
Définition (bien sûr j'ai cherché) :
Capacité d'éprouver des choses subjectivement, d'avoir des expériences vécues.
Les philosophes du XVIII ème siècle utilisaient ce concept pour distinguer la capacité de penser, de la capacité de ressentir...
... D'ailleurs, "sentience" (et "sentient"), dans l'espace de rédaction -forum, facebook, etc...(quand on clique sur "coller" -coller le texte à partir d'un fichier open office ou word- ) ou quand on rédige directement dans l'espace... Le mot "sentience" non reconnu par les logiciels censés corriger, se trouve souligné d'un trait rouge ondulé, au même titre qu'une faute que l'on ferait... (avant de cliquer sur "publier")...
Et "sentience" ne figure pas non plus dans certaines éditions du Larousse...
... C'est dire de "l'intelligence artificielle" de ces logiciels – robots censés donner l'orthographe correcte d'un mot...
Et par extension, peut-on dire, de "l'intelligence artificielle" tous secteurs et domaines et applications confondus, de tous ces robots qui tous autant qu'ils sont, ont une "mécanique" fondée sur du conforme, de la norme, du reconnu, du canevas, tout cela intégrant des nuances, des particularités, et soit-disant, de la "personnalisation"...
Rien ne vaudra jamais un "bon cerveau humain" bien naturel, qu'aucun ordinateur, qu'aucune machine si sophistiquée et si "intelligente" soit-elle, ne pourra égaler...
Par contre -et c'est cela le plus effrayant- "dépasser" oui... (dépasser sans avoir égalé)...
Un exemple, à lui seul déjà édifiant : "Big Data" ( plateforme de diffusion de données en quantités si volumineuses, qu'elle dépasse l'intuition et les capacités humaines d'analyse )...
... Mais Big Data n'égale pas l'intelligence naturelle et intemporelle (en un mot donc la "sentience") du peuple des racines, du peuple des orchidées, du peuple de tout ce qui est tige, feuille, épi, fleur ; du peuple de tout être vivant sur le sol, dans l'eau et dans l'air ...
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L'arbre sans racines et sans branches, et l'oursin à un seul trou
- Par guy sembic
- Le 04/05/2019
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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... Simplifier une langue vivante, une langue parlée et écrite – en l'occurrence la langue française- réduire sa grammaire, sa syntaxe et son orthographe afin que cette langue puisse être entendue et comprise par "tout un chacun", écrite phonétiquement, sans les subtilités, sans les nuances, précisément, de sa grammaire, de sa syntaxe et de son orthographe... Ce serait comme planter un arbre qui n'aurait qu'un tronc et pas de branches, ou vivre dans une forêt dont les arbres seraient des poteaux tout droits ou tout tordus sous un ciel uniformément bleu ou gris ou blanc...
… Faillite de l'école, entendons nous dire...
Je dirais plutôt : faillite de la civilisation... D'une civilisation qui, de l'arbre aux branches étendues et au feuillage bruissant au vent, est passée au tronc sans racines, dont le haut de ce tronc est une tête éclatée d'obus face au ciel, dont le bas évoque le pied desséché d'un champignon, et béant de ses deux trous, l'un devant pour avaler, et l'autre derrière pour évacuer...
Nos civilisations (l'occidentale et les autres), du tronc sans racines et sans branches avec deux trous l'un devant et l'autre derrière, passent désormais à l'oursin qui lui, n'a qu'un seul trou par lequel se fait l'absorption et l'évacuation...
Faillite de la civilisation? : ce n'est pas nouveau ! ... Juste une question de cycles ou d'alternances... Au temps présent de la forêt aux poteaux tout droits ou tout tordus et aux deux orifices béants de chaque côté du tronc, au temps même déjà venu et à venir de l'oursin... il y a -et il y aura toujours- de « vrais arbres », et au temps de l'oursin, il y a -et il y aura toujours- des coraux et des fleurs de mer...
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Un arbre, un champignon
- Par guy sembic
- Le 26/11/2011
- Dans Anecdotes et divers
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Voilà un arbre qui a des tripes ! (photo prise à Bayonne, du côté des fortifications)...
... Et là, c'est un champignon qui semble "se prendre la tête" (celui là dans mon jardin en face de ma maison)...