réforme de l'enseignement
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Le comble, dans le "non sens" de notre époque ...
- Par guy sembic
- Le 30/04/2015
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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... C'est bien cette réforme de l'Enseignement, qui s'annonce et contre laquelle se fera et je l'espère sera massivement suivie, la grève du 19 mai 2015.
En effet ce qui touche à l'éducation, à la transmission du savoir et des connaissances, et qui intéresse les enfants et les adolescents, en fait la prochaine génération, celle des femmes et des hommes des années d'au delà 2020/2030, ne peut sans conséquences dramatiques, inconnues, incertaines, aléatoires, désastreuses ; être bafoué, nié dans ses valeurs fondamentales, dans ses repères intemporels, dans le sens qui jusqu'à l'entrée dans le 21 ème siècle prévalait...
Cette réforme est bien le comble du "non sens"... Elle est même ce qui caractérise le plus, le "non sens" de notre époque.
Ainsi devrions nous assister à la suppression de tout ce qui différencie, à une renonciation à transmettre, à la mise en application de mesures qui élaguent, nivellent, à la négation de ce qui marchait et qui avait fait ses preuves ; tout cela au nom d'un égalitarisme absurde ? ...
Le Président du Conseil National des programmes proclame : "la grammaire n'est pas un dieu"!
Haine de l'excellence, haine de la différentiation, haine de soi, même ! Voilà le résultat !
L'on veut ("Ils et elles" veulent) des enfants qui mettent en perspective au lieu de donner à ces mêmes enfants des repères de base...
À "les" entendre, apprendre à nager, c'est se déplacer dans un milieu aquatique profond standardisé...
Des jeux de ballon, c'est conduire et maîtriser un affrontement collectif...
Et une lecture de contes, c'est mise à jour de quelques stéréotypes (loup, ogre, cochon, forêt...) ...
"Nov'langue", "nov'mode", formules creuses, phrases dépourvues de sens, langage inaudible ... Pour cela "ils" sont forts, ce sont les nouveaux mots d'ordre, mais des mots qui font et élargissent les fractures sociales... Car au nom d'un égalitarisme absurde et d'un "nivellement par le bas", ce sont au contraire les inégalités qui progressent et s'affrontent, avec la violence qui s'intensifie en tant que seul recours...
Ces "grands réformateurs" de l'Enseignement et des programmes éducatifs, dans une "nov'langue" aussi inaudible qu'illisible ont sans doute prévu -j'imagine- que, pour définir et expliquer aux enfants et aux adolescents ce qu'est l'acte sexuel, ils vont dire : rapprochement contondant entre deux personnes, accompagné de halètements et de sons gutturaux...
Il va sans dire que l'on ne précise pas si les deux personnes sont une femme et un homme... Et, inacceptable, un homme (ou une femme) et un enfant (ou un adolescent)...
Dans cette "nov'langue" à la mode dont usent les Intellectuels et les grands penseurs complices du Système et du Pouvoir en place, ainsi que quelques personnages plus moins "humoristes", ou "de scène publique et médiatisés (et qui n'arrêtent pas de "pondre des bouquins") , il y a une brutalité, une violence qui ne dit pas son nom, une indifférence à l'égard du "pauvre monde", un mépris souverain, une négation des valeurs fondamentales, une ostentation facebookesque et touitesque aussi envahissante qu'exacerbée... Qui ne peut appeler qu'à la révolte, qu'à la violence, de la part de ceux qui subissent (et nous sommes des millions à subir)...
C'est pourquoi le 19 mai devrait être une journée de mobilisation comparable à la journée du 11 janvier 2015 où il y avait quatre millions de personnes dans la rue, dans toute la France...