relation
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Les trois domaines d'environnement de relation
- Par guy sembic
- Le 20/09/2024
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… L’on peut distinguer – en gros- dans les relations que nous entretenons au quotidien – et occasionnellement – avec nos proches, nos amis, nos connaissances … Trois environnements ou domaines de relation :
- Le plus intéressant pour chacun de nous est celui des personnes qui, quoiqu’il arrive ou survienne, susceptible d’altérer la relation, nous serons toujours fidèles en ce sens que, sans forcément être toujours d’accord avec nous, ne cesseront jamais de nous reconnaître et de nous apprécier tels que nous sommes, et seront en conséquence, au quotidien, ou selon les occasions de se rencontrer, toujours présents, écouteront ce que l’on exprime, seront sur les réseaux sociaux – sur la Toile – ceux et celles qui nous suivent, nous lisent, et nous répondent, seront donc nos principaux interlocuteurs…
Mais il faut dire que cet environnement là, de proches, d’amis, de connaissances ; le plus intéressant pour nous, n’est pas loin s’en faut celui qui compte le plus grand nombre de personnes… D’autant plus si ce que l’on est n’entre pas dans « l’ordre habituel des choses » et donc, se démarque de ce qui prévaut ou domine dans la société où nous vivons…
- Le monde – de relation- le plus étendu, le plus commun, autour de nous ; est celui des gens – les proches, les amis et les connaissances – qui « font comme s’ils nous reconnaissaient », et, en quelque sorte nous acceptent comme « faisant partie du paysage social »… Mais souvent se montrent indifférents, silencieux à notre égard ou au mieux si l’on peut dire, accueillent nos propos, tout ce que nous pouvons exprimer, montrer, « par principe et par civilité » et parfois avec une certaine condescendance n’apparaissant pas forcément… En somme « ils », « elles » font comme s’ils, elles aimaient (alors qu’au fond d’eux mêmes ils, elles n’aiment pas ou s’en contrefichent)…
-Et il y a enfin le monde – de relation – qui nous est étranger, hostile, impénétrable : celui des gens – les proches, les connaissances (mais assurément plus les amis comme dans les deux domaines précédents) – avec lesquels nous sommes en désaccord sur presque tout, et qui eux, lorsqu’ils se manifestent, nous agressent, dénaturent nos propos, contestent systématiquement tout ce que l’on exprime, nous méprisent, cherchent à nous nuire… En général ces gens là sont d’un milieu social et intellectuel très différent du milieu dans lequel on vit…
Cependant – et c’est bien là le « hic » - chacun de ces trois domaines ou environnements de relation n’a pas comme une sorte de frontière bien délimitée qui le sépare de l’autre, car il existe une « zone de transition » plus ou moins étendue où règne l’incertitude, l’aléatoire…
Et, à tout ce qui se trouve dans la « zone de transition » notamment ces repères imprécis ou parfois changeants ; s’ajoute tout ce qui en soi nous conditionne c’est à dire nos croyances, nos préjugés, nos modèles, notre culture et notre vision personnelles du monde, des êtres et des choses…
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Une culture inexistante, de la relation et du dialogue
- Par guy sembic
- Le 08/07/2024
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… Depuis que les « sujets sensibles » ont des conséquences sur la vie quotidienne des Français, la politique n’ est que polémiques épuisantes, crispations et vues à court terme…
Chaque formation cherche à s’ imposer, usant de « formules », de « mots d’ ordre », d’effets de langage…
La culture du dialogue et de la relation fait défaut, et, durant tout ce temps de polémiques et de crispations, les milliardaires, les caïds de toutes les mafias, avec leurs châteaux, belles demeures, parcs, jardins, propriétés de dizaines d’ hectares, résidences « haut de gamme » de séjours de vacances et de loisirs dans des paysages aménagés, ne cessent de se gaver…
Dans « Echappées belles » du dernier samedi soir – 6 juillet – ce reportage « édifiant », par exemple, sur des résidences pour touristes riches dans le sud du Portugal… Sans compter, dans « Des racines et des ailes » quasiment à chaque émission, le quart d’heure château, beau mobilier, parcs et jardins, généalogie d’ aristocrates…
Question engouements, mentalités orientées sur ce qui fait rêver, sur ce qui rend béat d’ admiration, suscite de la considération ; les « belles réalisations » des riches ainsi que tout ce qu’ ils possèdent et mettent en valeur ; la magnificence de leurs demeures, le fait qu’ ils sont « pourvoyeurs d’ emplois » et, avec cette idée du « ruissellement » et que sans leurs grandes fortunes, sans le pouvoir qu’ils ont, le monde dans lequel nous vivons au quotidien ne serait plus le même ( société de consommation, de biens, de services, d’ équipements accessibles au plus grand nombre de personnes possible)… Question « tout cela » oui, c’est, de la Droite à la Gauche, des salariés les moins bien payés jusqu’ aux cadres, ingénieurs, dirigeants d’entreprises, dans quasiment toutes les « couches sociales »… La même « musique » dominante avec les mêmes refrains, que tout le monde écoute…
Et tant que tambourinera cette musique d’ un bout à l’ autre de la société, aucun « Front Populaire », aucun « Rassemblement National », aucune politique, aucun gouvernement ne pourra changer quoi que ce soit…
En revanche des promesses, des paroles, des meetings, la contribution à chaque « grande élection déterminante » de chanteurs, d’ artistes, d’ écrivains, de penseurs, d’ intellectuels, tous prenant ouvertement et publiquement parti pour tel ou tel candidat, avec de « grandes messes festives », tout ça soulève des enthousiasmes… Mais, la fête finie on plie les manèges et le lundi matin qui vient, c’ est la réunion de fixation d’objectifs de performance et de rentabilité autour du « boss » qui est plus que jamais de mise !
… Et… Combien de millions de Français – de toutes conditions à l’ exception des plus démunis et de ceux et celles qui sont « dans le rouge » à la fin du mois… Qui, outre leur livret A et leur CODEVI « bien rempli » (« épargne de précaution ») ont dans leur portefeuille financier chez leur banquier, des placements en actions dont la composition le plus souvent n’ est pas « des plus claires » - avec notice d ‘information en plusieurs pages écrit tout petit – et perçoivent périodiquement (au moins un versement annuel) un intérêt ou dividende « à 2 chiffres » ?
Peut-être autant qu’ il y a eu d’ électeurs aux dernières législatives pour le Rassemblement National… Et… Aussi pour le Front Populaire !
Quand on est « pris dans l’ engrenage du Système » et qu’ on est tout comme d’ autres millions de consommateurs, demandeur et client, de services, de supermarchés, de toutes sortes de biens – de nécéssité ou non – l’une des « premières choses à faire » afin de se démarquer du Système sans pouvoir s’ en libérer ; c’est au moins de ne pas avoir de portefeuille financier en actions avec dividendes, chez son banquier !
Il ne faut donc pas s’ étonner, si, dans ce que « racontent » les uns et les autres, quelque soit leur « sensibilité politique », leur « vision humaniste du monde et de la société », d’ une part… Et si dans les discours, sur les plateaux de télévision, dans les médias, dans la presse et dans l’ audiovisuel, d’ autre part… Personne ou presque à part quelques personnages de la « Gauche de la Gauche » ( et encore)… N’évoque les puissants lobbys, les hordes d’ actionnaires, les milliardaires ! … Que le « citoyen ou habitant lambda de tel ou tel pays » n’ a finalement peut-être pas vraiment envie de voir disparaître, ne serait-ce que pour ce qu’ il peut glaner de « miettes de gâteau » diversement éparpillées…
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Il y a un an ...
- Par guy sembic
- Le 02/04/2024
- Dans Anecdotes et divers
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… Il y a un an, début avril 2023, dans un texte intitulé « Tout le bien que tu fais » ; apparaîssait : « Ne regrettez jamais le bien que vous avez fait aux gens, même s’ils se sont éloignés… Même s’ils n’ont pas compris ou apprécié ce qui venait de vous. Avec le temps, ils regretteront amèrement votre présence »…
… À dire vrai, dans la réalité du monde où nous vivons, celui des relations humaines – amis, connaissances « de longue date ou de circonstance » ; de quel bien que tu fais ou que tu peux faire, s’agit-il ? Ce bien que tu fais, n’est-il pas celui que tu croies faire ? Et, ce bien, est-il attendu par l’autre ?
Et, s’il a vraiment été, ce bien, s’il a été ressenti par l’autre tel quel, c’est à dire en tant que bien réel ; et s’il a déterminé puis entretenu le lien, la relation… Et que le lien a été rompu, que la relation a cessé parce que s’est produit un accroc, un désaccord, lors d’un propos, lors d’un comportement que tu as eu, qui a déplu, déçu… Alors tout le bien que tu as fait à l’autre, s’est d’un seul coup perdu, perdu à jamais ; et le temps qui depuis passe, un an, deux ans, trois ans… « Ne change rien à l’affaire » : l’autre ne regrettera jamais ta présence auprès de lui du temps de l’heureuse relation entre toi et lui… Tu ne sauras jamais ce qu’il devient, cet autre, s’il est vivant ou mort, aujourd’hui trois ans plus tard ou dans 10 ans ; il ne saura et ne cherchera jamais à savoir, lui, cet autre, ce que tu deviens… Tu peux seulement imaginer que « peut-être il regrette » dans la mesure où tu croies au bien que tu portes en toi en dépit de tout ce qui infirme, contredit ce bien en toi…
La relation, fût-elle la meilleure, la plus durable qui soit ; supporte mal ce qui vient troubler ce qui la soutient et l’entretient…
D’autre part il y a dans la relation cette illusion – souvent enracinée en soi – de l’autre qui comprend et apprécie… Alors qu’en vérité il s’en fout complètement, ou s’en moque…
C’est aussi l’illusion de ce bien en toi que tu portes et qui va impacter, qui va toucher… Mais ne touche rien, n’impacte en rien l’autre… Et qui va même être rejeté, reçu comme une volée de bois vert, considéré ennuyeux et à éviter, à « zapper »…
Et toi, tu vis dans tout ça, dans toutes ces incertitudes, dans toutes ces croyances de ceci de cela, tout seul dans ta peau jusqu’à la fin de tes jours… Avec peut-être si ce n’est sûrement la pensée que « dans un au delà » ou « dans un monde différent », selon quelque « révélation » la « lumière sera faite », que tout sera retrouvé, pardonné, compris enfin…
C’est vrai : est-ce à dire que « rien ne sera retrouvé » ? Non, ce n’est pas à dire, c’est trop désespérant…
Ce qu’il faudrait peut-être dire ? C’est que tout se reconstitue, se réassemble (mais différemment et donc jamais de la même manière – bon c’est vrai, ça peut parfois ressembler)…
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Réflexion sur le lien de relation parent-enfant, ou entre amis
- Par guy sembic
- Le 27/07/2023
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… Un père peut avoir deux fils ou deux filles qui ne s’entendent pas, ont cessé de se voir, pour des raisons précises, particulières et en grande partie justifiées, du fait d’un différend survenu, ou d’un comportement de l’un ou de l’autre qui en plus d’une différence de sensibilité et de vision du monde, des gens et des choses, de la société, ou encore d’une différence de culture en soi… A élargi, amplifié le désaccord…
Il n’en demeure pas moins que pour le père, ou pour la mère de ces deux fils, ou de ces deux filles, le lien parent – enfant ne peut se défaire, ainsi que la relation parent – enfant…
Il en est à peu près de même pour un homme ou pour une femme âgé par exemple, de plus de 70 ans, qui a dans ses connaissances là où il vit, depuis plusieurs années, deux personnes autant appréciées l’une que l’autre pour des raisons différentes ; deux personnes autant amies l’une que l’autre de cet homme ou de cette femme de plus de 70 ans et qui vu leur âge, pouraient être comme deux fils ou deux filles en désaccord à la suite d’un différend…
Si le lien qu’il pouvait y avoir entre ces deux personnes toutes deux amies de l’homme ou de la femme de plus de 70 ans est rompu, il n’en demeure pas moins que la relation entre cet homme ou cette femme de plus de 70 ans et chacune des deux personnes par exemple âgées l’une et l’autre de 30/40 ans, ne peut, elle, être rompue…
Cependant, l’une ou l’autre de ces deux personnes de 30/40 ans qui sont des ami(e)s pour l’homme ou la femme de plus de 70 ans, comment réagisent-elles, confrontées à l’existence et au maintien d’un lien ne pouvant être rompu, d’un lien qu’elles ont du mal à concevoir qu’il puisse encore exister ?
En un mot, si tu n’étais plus mon ami parce que tu as cessé à la suite d’un différend toute relation avec mon autre ami devenu pour toi ennemi et qui pour moi reste ami, alors je m’interroge sur le sens de ma vision de la relation humaine, de l’amitié… Qui n’est peut-être pas le « sens commun », le sens de « l’ordre des choses »…
Ce qu’il y a de différend en soi par rapport aux autres, ne nous contraint-il pas – sans pour autant nous conforter dans la certitude d’une vérité- à affirmer notre singularité et à la défendre ?
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Le principe de relation
- Par guy sembic
- Le 28/05/2023
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… Le principe de relation dans son ensemble, dans sa diversité et dans sa pluralité, qui existe et s’applique entre tous les êtres vivants de toutes espèces, entre tout ce qui vit et évolue sur notre planète et dans l’univers partout où est apparue la vie sous quelque forme que ce soit ; entre également toutes particules, molécules, atomes, électrons ; entre tout ce qui constitue de la matière, de l’assemblage, qui est de l’énergie, se déplace, se transforme… Tout cela selon les lois physiques et chimiques de l’univers – ou de chacun des autres univers…
Le principe de relation en particulier celui qui existe et s’applique, sur notre planète la Terre, dans le monde actuel de huit milliards d’humains, de huit milliards d’individualités, chacune de ces individualités dans ce qu’il y a de commun avec les autres individualités, chacune aussi dans ses singularités propres et dans la façon dont elles fonctionnent individuellement chacune d’entre elles…
Contient toutes les morales, aussi naturellement, aussi intemporellement, tout comme des planètes peuvent avoir une atmosphère, tout comme les étoiles telles que notre soleil peuvent émettre de la lumière, de l’énergie, tout comme des étoiles en formation peuvent éjecter de la matière…
Le principe de relation contenant, incluant toutes les morales, tout ce que nous, humains, définissons comme étant « moral »… « Se suffit donc par lui-même », les « règles » étant naturellement établies selon les lois physiques, les lois de l’univers…
Ainsi ce que dans notre pensée humaine nous appelons « respect, considération, reconnaissance de ce qui est tel que c’est »… Entre dans le principe général et universel de la relation entre les êtres et les choses… De même qu’entre dans ce principe de relation, de l’opposition, de l’assemblage ou association, de la symbiose, de la violence, de la prédation, de la vulnérabilité, de l’inégalité des conditions de chaque être et chose, du caractère aléatoire des choses, de l’attirance, de la répulsion, du rapport de force…
Les dinosaures il y a cent millions d’années, ne faisaient pas entre eux, de storie’s et ne débattaient pas d’immigration, de religion, d’avenir de notre planète, pas plus que les termites et les cloportes depuis avant que l’Homme n’apparaisse sur Terre ne font entre eux des G7 et des G20 de grandes puissances termitières ou cloportéennes…
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Le réalisme dans la relation
- Par guy sembic
- Le 07/08/2022
- Dans Pensée, réflexions, notes, tags
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… Toute relation de quelque nature qu’elle soit, et en particulier les moins heureuses, les plus difficiles, les plus incertaines, les plus aléatoires, les plus occasionnelles et donc les moins durables; devrait être appréhendée et vécue dans le réalisme, indépendamment de ce que la relation implique d’émotion, de sentiment, de réaction épidermique, de supposé, de colporté par la rumeur, de jugement porté à propos de ce qui s’observe, de ce qui paraît…
Le réalisme implique de reconnaître, d’accepter l’autre tel qu’il est, tel qu’il paraît « à première vue », puis tel qu’il se découvre au-delà de l’apparence…
Mais reconnaître, accepter, ne veut pas dire adopter ni « être d’accord » ni faire acte de complaisance…
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Rupture de la relation à la suite d'un différend survenu
- Par guy sembic
- Le 06/05/2022
- Dans Anecdotes et divers
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Rupture de relation à la suite d’un différend survenu
… Ces personnes que l’on a, un temps, connues, fréquentées, et dont certaines ont été des ami(e)s, que l’on a invité chez soi, auxquelles on a rendu visite… Avec lesquelles on a partagé des souvenirs communs dans la mesure où ces personnes nous étaient connues de longue date, aux côtés desquelles on s’est trouvé lors de spectacles, de manifestations culturelles locales, et qui ont suivi ce que nous produisions de nous-mêmes…
Mais qu’un beau jour à la suite d’un différend survenu ayant entraîné une rupture de la relation, nous n’avons plus revues et dont nous n’avons donc plus rien su…
Que sont-elles devenues ?
Sont-elles encore vivantes, demeurent-elles au même endroit, que font elles encore ou de nouveau ; le différend est-il toujours aussi présent, la rupture a – t’elle laissé des traces ? …
Savoir, par « ouie - dire », par quelque recherche faite sur internet, ce que font, ce que sont, aujourd’hui, un an, deux ans, dix ans après, ces personnes disparues de notre « paysage » de relations… Savoir, oui… Mais… Par quelque hasard les rencontrer, au coin d’une rue quelque part, ou à l’occasion de l’une de ces manifestations culturelles du genre « Arts et Scènes », fêtes locales, etc. … Cela, non, pas forcément…
Car se retrouvant l’un en face de l’autre, nez à nez, tout à fait par hasard ou parce que le lieu fréquenté se prête à une rencontre possible… Que pourrait-on se dire, aussi gêné l’un que l’autre ?
C’est la raison pour laquelle, personnellement, dans le pays ou la contrée où je vis, j’évite de me rendre en ces lieux festifs ou culturels du genre « Arts et Scènes » ou autres, où par hasard, je pourrais rencontrer telle ou telle personne disparue de mon « paysage » à la suite d’un différend ayant entraîné une rupture…
Reste cependant « un beau jour au coin d’une rue »… Dans ce cas, l’on peut « faire comme si l’on n’avait pas vu »…
Cela dit, un « différend » en est vraiment un, seulement lorsque la réaction et le ressenti de l’un ou de l’autre, est si fort, si prégnant, qu’il rend impossible toute éventuelle « réconciliation », tout « recul plus ou moins effaçant »…
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Responsabilité dans les situations difficiles
- Par guy sembic
- Le 12/01/2022
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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... Je salue la décision prise par certains opposants résolus à la vaccination, de refuser l'hospitalisation en soins de réanimation.
Mais il faut dire qu'ils ne sont guère très nombreux, ces opposants.
L' on peut y voir là, dans cette courageuse décision, de la responsabilité.
Outre le manque de lits en hôpital ( réalité depuis plusieurs années), du fait du nombre important de contaminations avec le variant omicron du covid, beaucoup de soignants atteints de covid, ne peuvent exercer durant quelques jours, leur activité.
De telle sorte que les différents services et interventions en hôpital ne peuvent plus être assurés dans des conditions normales.
Notamment pour le traitement, pour la prévention des cancers, ainsi que d'ailleurs pour d'autres maladies graves, durables et invalidantes.
De la part d' un opposant résolu à la vaccination, qui va jusqu'à déclarer par écrit son refus d'être soigné en service de réanimation, il y a manifestement là, une volonté d'accepter de mourir ; et dans ce cas, une "mise en sedation" (dernier recours) évite la terrible souffrance de ne plus pouvoir respirer et de "mourir comme noyé ".
Cela dit, je déplore ( et n'approuve pas du tout ) cette réflexion - que les médias n'ont pas manqué de diffuser - du President Emmanuel Macron ( mais pas seulement lui il faut dire) "d'emmerder les non vaccinés "!
On peut le penser mais de là à le déclarer publiquement lorsque l'on détient une autorité... C'est tout autre chose!
Comme j'ai déjà dit, "ce putain de covid depuis 2 ans il pourrit la vie sociale, il rend difficile la relation humaine, il incite à la haine, à la violence, à l'agressivité, à la discrimination...
Sans cependant il faut le dire aussi, éteindre les solidarités, le dévouement de quelques personnes de bonne volonté ; sans rendre inexistantes les responsabilités prises individuellement, souvent dans des situations difficiles.
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"Repenser" la relation
- Par guy sembic
- Le 10/11/2021
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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… Tout ce qu’il y a de mal en ce monde l’est tellement, mal, que l’on ne croit plus en la visibilité du bien…
Et pourtant le bien domine… De peu, mais il domine, du fait de ce que réalisent dans la mesure de leurs moyens et de leurs possibilités, les gens de bonne volonté…
Le mal est davantage que le bien, évoqué et surtout “scénarisé”, faisant la Une de l’Actualité, ne manquant pas d’agitateurs d’épouvantails et de torchons crasseux…
Ainsi se répandent et explosent les haines, se fracture la société…
Ainsi dans la “France profonde” des terroirs qui se sont urbanisés, tout comme dans les “cités” des grandes métropoles, gagnent les peurs, les méfiances, les incivilités, les violences…
Par le mal scénarisé, télévisé, internetisé, écrit en bouquins…
Haine de la France, haine de la Société, mais jamais “haine de la haine”…
La haine peut-elle être “justifiée” ?
“Repenser” la relation entre l’Hier et l’Aujourd’hui, entre les uns et les autres de telle sensibilité et de telle culture, entre les pays voisins ou éloignés, entre le particulier et l’universel, entre l’ordinaire et le singulier ou l’hors du commun, entre le peu et le beaucoup, entre le peut-être et l’assurément, entre la question et la réponse…
“Repenser” la relation… C’est ce que font les gens de bonne volonté, sans scénarisation, et pas forcément en l’écrivant dans des bouquins, pas même, le plus souvent, en “l’intellectualisant”…
“Repenser” la relation… Mais pas dans la compromission ni dans la complaisance, pas dans l’ostentatoire ni dans le discours, pas dans le “oui mais…”
“Repenser” la relation… Dans le réalisme, dans la difficulté du réel…
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Ruptures
- Par guy sembic
- Le 11/10/2021
- Dans Anecdotes et divers
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… Les “vraies ruptures” (de relation notamment pour certaines “de longue date jusqu’au jour de la rupture”), pour les différencier d’autres ruptures qui n’auraient pas un caractère “définitif”… Doivent demeurer – comment en serait-il autrement – “pour toujours et à jamais” et donc, jusque dans l’au delà de ma vie, autant dire après ma mort…
Il est hors de question que ces personnes qui, à un certain moment, m’ont “éliminé de leur Panthéon” - ou tout au moins de leur cercle de connaissances et amis ; apprenant fortuitement ma mort tel jour, se mettent alors à exprimer quelque regret que ce soit de m’avoir banni, ou reconnaissent de moi ce “bon côté” ou ce “meilleur de moi” que “j’avais quand même” …
D’avance – comment pourrait-il en être autrement- je n’imagine pas – ni ne souhaite leur regret qui d’ailleurs est très fortement improbable…
Banni, éliminé ai-je été, de l’univers de ces personnes, je dois à jamais le rester… Et donc, être pour ces personnes, un indésirable pour toujours… Ça serait “tellement con, tellement absurde” qu’elles aient le moindre regret ; je veux disparaître de cette Terre en pensant que dans une sorte d’au delà, je pourrais encore leur donner des raisons supplémentaires de me honnir… Car le “Panthéon” en lequel elles m’ont un temps placé lorsque j’étais pour elles un ami vénéré, eh bien ce Panthéon n’a jamais été rien d’autre qu’un beau pantalon qu’on m’a foutu sur le cul…
De mon vivant, pour le temps qu’il me reste à passer sur cette Terre, par “simple curiosité” et si possible autrement que fortuitement, j’aimerais bien savoir, pour ces personnes là, qui m’ont banni, le jour où elles disparaîtront… Non pas pour m’en “réjouir” mais seulement pour que je puisse me dire “ainsi sommes nous tous mortels, et mortels que nous sommes, ce qui nous a un temps relié n’a pas pour autant demeuré”…
Je reconnais qu’en ce qui concerne certaines de ces “vraies et définitives” ruptures – rares, très rares cependant – j’en suis “en partie” responsa ble… Quoiqu’une réflexion néanmoins, s’imposerait tout de même qui, sans doute “n’arrangerait pas grand chose”… “En partie responsa ble” suis-je donc, parce que l’autre n’a pas compris ce qu’il y avait à comprendre – ou n’a pas voulu le comprendre…
“Comme par hasard” (un “hasard heureux” en quelque sorte), celles et ceux qui ne se sont point fâché quand “j’ai poussé un peu trop loin mémé dans les orties”, qui ne m’ont point banni ou éliminé de leur univers pour un propos dérangeant ou encore parce qu’il m’est arrivé de “péter un câble”… Et qui celles et ceux là, ont “compris ce qu’il y avait à comprendre”, sont demeurés fidèles, indéfectibles, amis… (ces amis là ne sont pas des “amis entre guillemets”)… Je les remercie, ils pourront ces amis là – s’ils le veulent et surtout s’ils le peuvent – se rendre à mon enterrement…
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Complexité de la relation
- Par guy sembic
- Le 18/02/2022
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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… Si la relation humaine s’inscrit, s’opère, se réalise, se gère dans la complexité, dans la diversité et dans les innombrables situations vécues au quotidien, habituellement ou occasionnellement ; il n’en demeure pas moins qu’elle s’articule sur des lois naturelles, sur des principes fondamentaux, universels et intemporels…
En quelque sorte, ces principes fondamentaux, universels et intemporels, réduisent la pression exercée, induite par la complexité…
Une complexité qui, dans l’évolution de la vie sociale, des moyens de communication, des modes de vie, dans l’histoire même de son évolution depuis le début des civilisations humaines, s’accroît, comme d’ailleurs la complexité du vivant qui lui aussi, s’articule sur des lois naturelles, des principes fondamentaux, universels et intemporels…
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Quand la vie te donne ...
- Par guy sembic
- Le 30/05/2021
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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… Parfois il arrive que la raison de pleurer, que la vie donne au quotidien, rend plus difficile le sourire à ce qui peut ôter la raison de pleurer…
Dans un environnement de société au quotidien là où l’on vit, où l’on rencontre ou voit des gens autour de soi, en un espace pouvant varier d’un kilomètre de rayon à cinq cents kilomètres ou plus…
Penser que 45 personnes sur cent en moyenne vont voter pour Marine Le Pen le dimanche 8 mai 2022…
Savoir qu’autant sinon davantage de personnes autour de soi partout où l’on va, lors de déplacements en voiture, vont rageusement klaxonner à la moindre hésitation de ta part dans un rond point…
Ne rencontrer autour de soi que des gens avec lesquels tu ne peux parler que du temps qu’il fait, que de choses très ordinaires de la vie… Ces mêmes gens qui, pour une écrasante majorité d’entre eux, n’ont “absolument rien à foutre” de ce que tu peux leur apporter parce que cela n’entre ni dans leur culture ni dans leurs préoccupations ; ces mêmes gens qui jamais, à aucun moment depuis le temps que tu les vois ou les rencontre, ne te posent la moindre question au sujet de ce qui t’intéresse et te motive dans la vie…
Qu’attendre en effet, de tous ces gens qui “n’en ont rien à foutre” et qui pour bon nombre d’entre eux, sont des habitués du coup de klaxon rageur ?
Tout cela occulte, hélas, ces raisons de sourire qui pourtant sont nombreuses, mais que la laideur du monde, que la sècheresse , la banalité, l’inconfort, la médiocrité, la difficulté, le caractère aléatoire, l’indifférence, le silence, l’absence de réactivité, dans la relation… Nous font oublier qu’elles existent ces raisons de sourire…
Alors au matin des volets s’ouvrent, un coq chante, un chat traverse le jardin, des nuages s’étirent et se déchirent dans le ciel… Puis apparaît un même paysage, identique à celui d’hier et d’avant hier… Le paysage dont se satisfont, avec ces sortes d’ “arbres de mai” plantés de ci de là, qui ont remplacé les “vrais arbres”, des “promeneurs consommateurs” en files de bagnoles, en queues d’attente, en déambulations dans les galeries marchandes…
… Mais bon, parfois aussi -ça arrive heureusement – le coup de bâton que tu reçois sur la tête, tu le sens beaucoup moins avec le soleil qui te chauffe à l’intérieur de la tête !
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Production littéraire et artistique, et relation humaine
- Par guy sembic
- Le 18/09/2020
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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… Que ce soit sous un pseudo, un nom d’emprunt ou réel, et avec une photo ou un avatar – cela c’est le choix de chacun de s’exprimer sur la Toile - l'importance et la qualité des productions littéraires et artistiques, ainsi que des échanges les plus heureux ou les plus “constructifs” que l'on peut avoir entre internautes, auteurs de blogs et intervenants dans les réseaux sociaux, Facebook en particulier ... C’est cela l’essentiel, ce qui – peut-être – est à privilégier, plutôt que la question de savoir si oui ou non l’on s’exprime sous son nom réel, sous un nom d’emprunt ou sous un pseudo..
Néanmoins, l'impact de la littérature et de l'art sur l'évolution de la société, de la civilisation, et par là même directement ou indirectement dans la vie des gens, dans la relation humaine, dans la pensée, dans les modes de vie, les comportements, les habitudes, ne pourra avoir une résultante significative, que dans la mesure où l'internet se fera vraiment le vecteur, le relais, le support, d'une communication partagée, comme le ferait par exemple, un cénacle, un groupe, un ensemble de personnes se rencontrant et menant une action dans les domaines de la culture et des activités humaines.... À condition cependant que, le cénacle, que le groupe, que l'ensemble de personnes ne soit pas une communauté centrée sur elle même, forte et figée sur ses convictions -et donc séparée ou déconnectée du monde qui l'entoure...
Il y a -c'est ce que je ressens- comme une sorte -non pas vraiment de "frustration" mais de "regret ou de manque" à l'idée de nouer des relations d'amitié, vraiment d'amitié et durables, avec des personnes "à l'autre bout du monde" (ou même "pas si éloignées que cela par la distance), que, peut-être on ne rencontrera jamais, et dont ne sait pas finalement à quoi elles ressemblent physiquement, de visu, comme en face de soi à la terrasse d'un café, ou lors d'une rencontre organisée...
Reste à savoir ce qui est le plus important (pour en revenir à la question de l’essentiel, entre la qualité de la production seule et la même qualité de la production mais identifiée et reconnaissable -c’est à dire de qui elle est ) :
- La littérature, l'expression artistique, le talent, le "tableau" en somme dans toute sa beauté, dans ce qu'il représente…
- Ou la relation humaine, le contact, l'échange, dans la rencontre, dans ce que l'on réalise ensemble dans une action que l'on mène (humanitaire, culturelle, artisanale, éducative etc.)...
- Ou encore "les deux à la fois" , conjointement ou simultanément...
... L'on peut considérer (et s'en satisfaire) l'expression artistique, la poésie, la littérature, l'échange, le seul échange par l'idée exprimée, écrite... Essentiels, vraiment essentiels (et donc pouvant "se passer" du contact visuel ou de la rencontre réelle ou de savoir à quoi ressemble l'interlocuteur)... Oui... Si l'idée vient que l'internet peut se faire vecteur, relais, support, de ce qui existe déjà sans internet (et a toujours existé, et existera toujours)...
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De la confrontation peut s'ouvrir un passage
- Par guy sembic
- Le 05/07/2020
- Dans Articles
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… La confrontation argumentée, animée et, si difficile qu’elle soit, demeurant pacifique entre deux points de vue, d’idées, de visions différents, est un facteur ou un vecteur d’évolution de la pensée, de la réflexion, et de la relation… Qui peut changer, modifier des comportements, des habitudes prises, conduire à effectuer des choix qui auparavant pouvaient paraître impossibles…
En revanche la même confrontation dans le déni, le parti pris et la violence (verbale et de comportement) est un obstacle à l’évolution de la pensée, de la réflexion, de la relation …
Même dans un environnement de relation autour de soi, hostile, relativement fermé, un passage inattendu, inespéré, peut s’ouvrir… Mais cela dépend cependant de la capacité de l’un ou de l’autre, non pas forcément à convaincre, à “vendre” une idée, un point de vue, mais surtout à trouver en quelque sorte la “longueur d’onde” qui convient pour l’échange, ou encore les mots, le ton, la formulation, et avec tout cela, le regard, le geste, la voix… C’est bien cela, oui, plus que de convaincre, que de vendre : la capacité à trouver la “longueur d’onde”… Reste encore, la situation précise telle qu’elle se présente au moment et dans l’environnement de l’échange, de la relation s’établissant…
S’il y a des modes de vie, des cultures, des sensibilités qui ne peuvent pas coexister sans réels problèmes, et ne peuvent être que confrontation, opposition ferme dans un rapport de force, un rapport de nombre, par exemple avec une communauté ou un groupe dominant… Il n’y a plus alors que le temps dans sa durée et l’expérience de la situation vécue dans un inconfort de relation autant d’un côté que de l’autre ; qui peut, par delà le silence, par delà l’évitement, par delà les colères et de tout ce qui sépare, laisser entrevoir – peut-être un jour – un passage inattendu, inespéré…
En définitive la confrontation dans la difficulté et dans l’épreuve, est sans doute une nécessité sans laquelle aucun passage ne peut s’ouvrir et que sans passage c’est l’enfermement…
Cependant, la confrontation dans le déni, dans le rejet, dans la violence, en tant qu’obstacle incontournable à l’évolution de la pensée et de la réflexion, cela revient – si l’on peut faire cette comparaison – à se heurter à un mur très épais et très long sur lequel par endroits l’on taperait à coup de masse jusqu’à ce qu’apparaisse une fissure…
Alors la fissure peut-elle s’élargir et de quelle manière? Et qu’en serait-il de la projection et de la portée des éclats, des poussières ? Est-ce que là aussi, l’enfermement peut cesser d’être?
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La dimension moralisatrice dans la relation humaine
- Par guy sembic
- Le 19/12/2019
- Dans Pensée, réflexions, notes, tags
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... Ce qui va mal dans un pays, dans une société, n'est pas de la seule responsabilité des politiques et-ou- d'une élite composée d'intellectuels imbus d'eux-mêmes et faiseurs d'opinions et de modes de pensée, mais aussi de la responsabilité des citoyens, de tous les gens d'un pays, de l'ensemble de la société...
C'est, à tous les niveaux de la société, gouvernants, politiques, intellectuels, citoyens ; le sens de la relation humaine qui a été perdu ou dévoyé, dénaturé ; ouvrant ainsi une voie sans cesse élargie aux individualismes exacerbés, aux égoïsmes, aux abus, aux injustices, aux imprécations, aux violences, aux rejets, aux discriminations, à la recherche du mieux et du plus pour le moins possible de réflexion, de partage, de respect de la personne, de respect de l'environnement naturel...
Dans le sens naturel et intemporel de la relation humaine, rejoignant d'ailleurs le sens de la relation entre les êtres vivants, entre les êtres vivants et tout ce qui environne les êtres vivants, il n'y a pas de "dimension moralisatrice"...
La "dimension moralisatrice" a été introduite par les humains dans la société humaine, dans les civilisations humaines... Et c'est cette "dimension moralisatrice" avec notamment la religion, les codes, les lois, les principes, les concepts... Qui a perverti, dénaturé, le sens originel, le sens "cosmique" (ou universel) en somme...
La "dimension moralisatrice" a été introduite dans la société humaine au bénéfice des dominants et des privilégiés, contrairement à ce qu'elle laisse croire à ceux qui la trouvent "juste" et adhèrent à ce qu'elle porte en elle mais qui, en fait, est subi par le plus grand nombre où beaucoup se trouvent écartés des quartiers privilégiés de la Cité...