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Quand la vie te donne ...
- Par guy sembic
- Le 30/05/2021
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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… Parfois il arrive que la raison de pleurer, que la vie donne au quotidien, rend plus difficile le sourire à ce qui peut ôter la raison de pleurer…
Dans un environnement de société au quotidien là où l’on vit, où l’on rencontre ou voit des gens autour de soi, en un espace pouvant varier d’un kilomètre de rayon à cinq cents kilomètres ou plus…
Penser que 45 personnes sur cent en moyenne vont voter pour Marine Le Pen le dimanche 8 mai 2022…
Savoir qu’autant sinon davantage de personnes autour de soi partout où l’on va, lors de déplacements en voiture, vont rageusement klaxonner à la moindre hésitation de ta part dans un rond point…
Ne rencontrer autour de soi que des gens avec lesquels tu ne peux parler que du temps qu’il fait, que de choses très ordinaires de la vie… Ces mêmes gens qui, pour une écrasante majorité d’entre eux, n’ont “absolument rien à foutre” de ce que tu peux leur apporter parce que cela n’entre ni dans leur culture ni dans leurs préoccupations ; ces mêmes gens qui jamais, à aucun moment depuis le temps que tu les vois ou les rencontre, ne te posent la moindre question au sujet de ce qui t’intéresse et te motive dans la vie…
Qu’attendre en effet, de tous ces gens qui “n’en ont rien à foutre” et qui pour bon nombre d’entre eux, sont des habitués du coup de klaxon rageur ?
Tout cela occulte, hélas, ces raisons de sourire qui pourtant sont nombreuses, mais que la laideur du monde, que la sècheresse , la banalité, l’inconfort, la médiocrité, la difficulté, le caractère aléatoire, l’indifférence, le silence, l’absence de réactivité, dans la relation… Nous font oublier qu’elles existent ces raisons de sourire…
Alors au matin des volets s’ouvrent, un coq chante, un chat traverse le jardin, des nuages s’étirent et se déchirent dans le ciel… Puis apparaît un même paysage, identique à celui d’hier et d’avant hier… Le paysage dont se satisfont, avec ces sortes d’ “arbres de mai” plantés de ci de là, qui ont remplacé les “vrais arbres”, des “promeneurs consommateurs” en files de bagnoles, en queues d’attente, en déambulations dans les galeries marchandes…
… Mais bon, parfois aussi -ça arrive heureusement – le coup de bâton que tu reçois sur la tête, tu le sens beaucoup moins avec le soleil qui te chauffe à l’intérieur de la tête !