Restaurants

  • Les restaurants cet été en France

    … L’on entend dire aux infos notamment à la télé, que le secteur de l’hôtellerie et de la restauration manque de personnel servant et – ou – officiant…

    Encore faut-il différencier – en ce qui concerne la restauration essentiellement – deux types ou deux sortes d’établissements :

    -Ceux qui fonctionnent comme de véritables entreprises commerciales et de services, avec soit un propriétaire patron et gestionnaire de son établissement, soit un ou des propriétaires gérants de plusieurs établissements regroupés sous une dénomination (des établissements situés dans une même grande ville ou dans une région voire le pays tout entier)…

    -Ceux qui sont de petites entreprises personnelles, familiales, d’implantation locale, dans un village, une petite ville.

    Les premiers sont généralement d’une capacité de 60 à 100 couverts, servent le midi et le soir, présentent plusieurs menus et une carte très diversifiée ; les autres, d’implantation locale dans un village ou dans une petite ville, ne servent parfois qu’un menu unique le midi.

    Les « gros », les importants, les très fréquentés par les nombreux touristes, vacanciers, dans les lieux privilégiés en bord de mer, en région bien visitée, à l’égard de ceux là je n’ai aucune compassion particulière, aucune sympathie, au mieux de l’indifférence et autant que possible, j’évite de me rendre dans leur établissement. Surtout ceux qui étendent de grandes terrasses en extérieur, débordant dans les rues piétonnes, en bord de rue, jusqu’au milieu même de places publiques (« bouffer en bord de rue, au vu et au su de tout le monde de passage, devant par exemple un énorme plateau de fruits de mer, ou dans de grandes assiettes carrées, triangulaires, rectangulaires avec coins recourbés, au contenu plantureux et ensaucé… Ce n’est point mon genre ») - rire …

    En général, au sujet de leur carte « très diversifiée » « il ne faut guère se leurrer » : ce sont forcément des préparations congelées, ainsi d’ailleurs que pour leurs menus lorsqu’il y a le choix entre plusieurs d’entre eux.

    Tout ce qu’ils servent est dans l’apparence, dans le surfait, dans le « consensuel », dans un art de la présentation laissant supposer qualité…

    Le service est interminable, du fait, effectivement, d’un personnel réduit, de serveurs et de serveuses souvent en contrats CDD à temps partiel, ou à temps « plus que complet » c’est à dire travaillant des dix douze heures d’affilée pour un salaire à peine égal à un SMIC… (il faut vraiment être « motivé » pour ce travail pénible et surtout au service de gens dont le comportement est désagréable, individualiste ; pouvoir supporter les exigences de clients « pointilleux et jamais satisfaits »)…

    « Pas étonnant » donc, que les patrons de ces grands établissements se plaignent du manque de personnel… Mais de toute manière, ce sont ceux là (et pas les « petits ») qui ont bénéficié des aides de l’état durant les deux ans de covid… Et qui aujourd’hui comme par le passé, n’ont pas financièrement à se plaindre…

     

    Alors, pour la prochaine saison touristique et vacancière qui s’annonce, en cet été 2022, je souhaite « bien du plaisir » à tous ces gens en vacances qui vont prendre place le midi et le soir aux terrasses de ces établissements « renommés », attendre des un quart d’heure/une demie heure avant d’être servis, tout cela dans les relents de plats, de sauces, de restes dans les assiettes non débarrassées…

     

     

     

  • Un virus sophistiqué !

    Virus sophistique

    L’appauvrissement des restaurants et les profits quadruplés d’Amazon, est-ce là un “pseudo paradoxe” … Comme l’on pourrait le penser, ainsi que de tout ce qui est écrit dans ce texte ?

    Quand on pense au nombre de gens qui ne vont plus dans les restaurants, autant qu’auparavant (avant le covid), à ceux qui, hésitant à s’y rendre, n’y vont plus que très occasionnellement…

    Quand on constate le nombre de colis qui sont livrés par Amazon (bientôt par des drones)…

    Pour ma part j’ observe – de visu- que, si durant cet été en période de vacances, les terrasses de restaurants étaient bien occupées notamment dans les lieux touristiques (par exemple dans les Vosges secteur Gérardmer et côté Alsace), elles l’étaient cependant, moins occupées que l’an passé à la même époque…

    Et pour les colis livrés par Amazon, ils sont en nette augmentation…

     

    Une étude du cabinet CHD Expert, selon un article publié le 30 juillet 2020, montre que l'indice de confiance pour l'activité en restauration, sur les 12 prochains mois, n'est que de 4,6 sur 10...

     

    ... Le terme de "paradoxe" ne convient pas ici dans ce texte "C'est un virus sophistiqué" : "paradoxe" a 2 définitions :

    1/opinion qui s'oppose à une opinion admise,

    2/ association de 2 faits ou de 2 idées contradictoires ...

    Les restaurants d'une part, et Amazon d'autre part, n'ont effectivement pas de rapport (c'est comme "carotte et arbre" par exemple)... Dans le texte ci dessus, l'on a plusieurs fois, 2 constatations contradictoires... Et une constatation n'est pas forcément un fait avéré, mais plutôt une observation qui a été faite, ne pouvant valider le fait, puisque cette observation est dépendante de la situation, de l'espace, du temps, du lieu ou de plusieurs lieux parmi d'autres, où l'observation a été faite...

    En l'occurrence, ici, l'on peut observer que les restaurateurs -mais pour une partie d'entre eux qui reste à déterminer- s'appauvrissent (quoique le terme "s'appauvrissent" est inadéquat - on devrait dire plutôt "gagnent moins" ; et qu'Amazon réalise de gros profits - ce qui est exact... Quant à "il s'attaque aux ados dans les party mais pas dans les manifs de 15 000 personnes", c'est en grande partie vrai pour les ados en party, mais dans les manifs de 15 000 personnes, le virus forcément circule aussi...

    Reste, cependant "l'idée générale" de cette énumération de constatations. Mais la vocation - si l'on peut dire- d'une idée générale, c'est d'ouvrir à discussion, à réflexion

     

     

  • Même dans les bars et les restaurants ?

    J’ai eu cette info sous les yeux ce soir dimanche 19 juillet vers 19h : à partir de demain lundi 20 juillet port du masque obligatoire dans les lieux publics clos (l’on pouvait voir sur l’écran de la télé écrit en toutes lettres une liste de ces lieux) et -si j’ai bien lu ou bien compris – dans les restaurants et dans les bars aussi…

    Alors voici ce qui m’est immédiatement venu à l’esprit :

    Dans les restaurants et dans les bars mais pas, cependant, en terrasse, à l’extérieur ? Uniquement à l’intérieur en salle ?

    Je vois mal comment on pourra manger le menu du jour ou à la carte ou au choix – en salle, à table, donc en intérieur, avec le masque sur le visage.

    Faudra – t – il soulever le bas du masque pour porter la nourriture à sa bouche ? Déjà j’imagine - rire – pour les plats en sauce, ce que cela va impliquer ( éviter de barbouiller le masque de sauce ou de quelque projection incongrue )…

    Dans les cafés, soit au comptoir, soit sur table, à l’intérieur, on pourra toujours soulever le bas du masque pour boire au verre ou avec une paille…

    Et dans les cantines scolaires, et dans les restaurants administratifs et de collectivités ? Idem, soulever le bas du masque pour manger (gare aux trop grandes bouchées, aux purées, aux sauces!)…

    Quelle galère !

    Dans ces conditions, depuis plus de 4 mois que je n’ai pas mis les pieds dans un restaurant ni dans un bar, pas même en terrasse ( deux mois de confinement total et à présent déconfinement avec distanciation et mesures renforcées de protection ) “ c’est pas demain la vieille que je vais envisager de me rendre au restaurant ni dans un bar, où que ce soit! …

    Rien ne vaut, en sortie promenade toute la journée, le bon sandwich jambon ou poulet avec crudités acheté en boulangerie! Ou le casse croûte “made chez soi” dans son sac à dos…

    Afin que les restaurateurs puissent continuer à travailler et à gagner leur vie, je suggère que l’on soit de plus en plus nombreux (pour peu que l’on dispose de 4 sous à dépenser) à venir leur acheter des plats à emporter (une pratique en effet, à développer, celle du plat à emporter, par les restaurateurs bien sûr, mais aussi dans les nouvelles et futures habitudes des clients qui je l’espère seront demandeurs de plats à emporter, quitte à dépenser un peu d’argent afin de soutenir l’activité des métiers de la bouche)… À voir…

    En ce qui concerne la consommation en terrasse, plats, menus, boissons, à raison par exemple de quatre personnes autour d’une table en général n’excédant pas 1 mètre ou 2 mètres de diamètre, avec le bruit ambiant, sans masque parce qu’on est à l’extérieur, les gens devront parfois parler un peu plus fort (plus difficile pour les “durs d’oreille”) et donc avec une distanciation limitée, la respiration et le postillonnage des uns et des autres risquent de “poser problème”… Ce qui veut presque dire que même en terrasse le port du masque peut se révéler nécessaire si l’on est plusieurs autour de la table, sans compter les autres tables autour…

    Quelle galère!

    Convivialité, plaisir de se retrouver ensemble, entre amis, connaissances, voisins, ou en famille, au restaurant, au café ; ça rime pas très bien avec le coronavirus ! C’est beaucoup plus que des facultés à ré-inventer la relation, à imaginer un “nouvel art de vivre”, une “nouvelle culture” à mettre en place, dont il faudra désormais faire preuve! Une véritable gageure oui ! Il faudra vraiment être très fort !

     

  • Le "look d'enfer" de l'été 2020

    Masque placé roulé sous le menton et les lunettes dans les cheveux... Notamment aux terrasses tenant la moitié de la rue, des restaurants... Et sur les voies piétonnes des centre ville de lieux touristiques...

    Bon... Peut-être que le tee short « Fly Émirates » et que la casquette « New York » auront « un peu moins la cote » cet été 2020...

    Cela dit, les restaurateurs « aux reins solides », ceux de l'île de Ré et des Baux de Provence -entre autres- avec leurs terrasses étendues en bord de rue et sur les places sans voitures, leurs clientèles gourmandes de tous ces plats exotiques et de spécialités du coin dans de grandes assiettes ovales, carrées, rectangulaires ou triangulaires coins retournés...Tous ces Messieurs Dames fourchettant sauçant à la vue de tout le monde sous un soleil de plomb -mais sous ombrage de grands platanes … Ces restaurants là n'ont guère trop de soucis à se faire pour leur chiffre d'affaires... En revanche les plus modestes et petits établissements soit environ 40% des restaurants cafés brasseries, que ce soit à Ars en Ré ou à Mende ou à Altkirch, devront se résoudre à fermer boutique...

     

  • C'était bien chez Lorette ...

    … L'un des plus grands défauts, en France, de la plupart des restaurants -est-ce la même chose dans les autres pays Européens ?- c'est la concentration des tables, trop à mon avis, rapprochées les unes des autres, dans des salles qui cependant pour certaines dans des établissements importants en renommée et fréquentation, sont de dimension assez convenables pour permettre l'aménagement d'un espace on va dire décent... 
    Et j'utilise ce mot „décent“ à dessein, car il s'agit bien de „décence“ lorsque des couples ou des amis décidant de passer ensemble un bon moment autour d'une table de restaurant, gênés qu'ils sont, par une trop grande proximité de leurs voisins de table, sont contraints de mesurer -en le moins de décibels possible- leurs propos d'une part, et la teneur de ce qu'ils se racontent entre eux, d'autre part... Autrement dit „bonjour la discrétion“... 
    Lorsque la salle est comble, que toutes les tables sont occupées, je ne vous dis pas le brouhaha général, de voix, d'intonations verbales, de rires et parfois de cris, tout cela accompagné de bruits de verres, de couverts, de chaises,  de bouteilles de vin débouchées, encore tout cela aussi,  parfois sur fond de musique d'ambiance du genre succès de discothèque et airs à la mode... 
    Et les odeurs (ou plutôt les fragrances), mêlées et emplissant la salle, des plats servis... Et surtout des reliefs de repas fleurant le refroidi, dans des assiettes qui n'ont pas encore été débarrassées... 
    Oui, c'est bien là à mon sens, le plus grand défaut, de beaucoup de restaurants en France dans les grandes villes, notamment Paris, dans les villes de moyenne importance en province ; cette trop grande proximité des tables... L'on peut s'en rendre compte lors des fêtes de fin d'année, le jour de l'an, à Pâques, les jours fériés, et durant les vacances d'été dans les régions touristiques les plus fréquentées, enfin là où il y a du monde partout finalement en toutes saisons... 
    L'on pourrait aussi parler de la qualité, de la réactivité, de la rapidité du service qui trop souvent font défaut, et des mets à la carte, qui, de toute une évidence que l'on éclipse -faisant comme si ce n'était pas évident- sont quasiment tous préparés à l'avance, congelés puis décongelés avant d'être traités en cuisine, arrangés et servis … En effet, comment voulez vous que tout ce qui figure sur la carte en autant de variétés et de choix, puisse être cuisiné au fur et à mesure à la demande, sans avoir au préalable été préparé d'avance et stocké dans des congélateurs voire des chambres frigorifiques ?