réussir
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JE réussis ou NOUS réussissons ?
- Par guy sembic
- Le 26/12/2022
- Dans Pensée, réflexions, notes, tags
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… Réussir individuellement est devenu obsessionnel dans la société de compétition et de concurrence permanente dans la quelle nous vivons au quotidien…
Dans le « projet éducatif » réformes après réformes depuis 1968, la réussite individuelle est encouragée dans le sens du « développement personnalisé » en un environnement de compétition, au détriment de l’acquisition des savoirs…
Néanmoins, réussir collectivement n’est pas pour autant un projet négligé et fait l’objet d’initiatives et d’expériences intéressantes… Encore que la réussite personnelle demeure la priorité…
Réussir collectivement n’est cependant possible que si les réussites personnelles parviennent à se relier, à constituer un ensemble cohérent intégrant toutes les singularités, et le vecteur essentiel de la réussite collective, c’est la communication avec l’expression de chacun (comme par exemple, des dessins de chaque élève, exposés sur un mur de la classe, de telle manière que chaque dessin aussi différent qu’il soit d’un autre, associé aux autres dessins, soit un « épisode » de l’histoire ( l’histoire que raconte l’ensemble des représentations)…
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Réussir sa vie, d'après Ralph Waldo Emerson, 1803 - 1882
- Par guy sembic
- Le 26/06/2021
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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… RIRE SOUVENT ET SANS RESTRICTION : oui, c’est vrai, d’autant plus que, ne pouvant pas changer l’eau des pleurs, on peut toujours varier la tonalité du rire…
S’ATTIRER LE RESPECT DES GENS INTELLIGENTS ET L’AFFECTION DES ENFANTS : Le respect des gens dont on peut bénéficier, ne veut pas forcément dire que le respect soit accompagné de vénération.
Et l’affection des enfants “ne coule pas de source”, ce qui compte c’est surtout l’affection que l’on a pour eux, ne tournant pas cependant à “en remettre des louches et des louches, de mamours”…
TIRER PROFIT DES CRITIQUES DE BONNE FOI : certaines de ces critiques, bien qu’étant “de bonne foi”, n’en demeurent pas moins parfois “déconstruisantes” : celles là, il n’y a aucun profit à en tirer…
SUPPORTER LES TRAHISONS DES AMIS SUPPOSES : on les supporte d’autant mieux lorsque l’on les a dénoncées et “pestiférées” vocabulairement parlant, et que l’on a appris un beau jour que ces faux amis ont “mordu la poussière” en quelque situation peu confortable survenue en leur vie…
APPRECIER LA BEAUTE : oui, mais dénoncer la laideur aussi…
VOIR CHEZ LES AUTRES CE QU’ILS ONT DE MEILLEUR : oui, et le magnifier, le promouvoir… C’est ce que beaucoup ne font pas, ou si peu ! Et le drame c’est qu’ils le font au moment des obsèques !
Cela s’appelle – selon ma formulation – “exister l’autre”… Afin de lui éviter de devoir “s’exister” trop souvent lui-même !
LAISSER DERRIERE SOI QUELQUE CHOSE DE BON : autant que possible, quelque chose qui sert aux autres, à ses proches, qui est pertinent, attendu, espéré et, une fois réalisé, qui puisse être reconnu, apprécié, transmis, partagé…
UN ENFANT EN BONNE SANTE, UN COIN DE JARDIN, UNE SOCIETE EN PROGRES, SAVOIR QU’AU MOINS UN ETRE RESPIRE MIEUX PARCE QUE VOUS ETES PASSES EN CE MONDE, VOILA CE QUE J’APPELLE REUSSIR SA VIE : au 19 ème siècle il faut dire qu’un enfant en bonne santé était un “objectif” fondamental, plus sans doute par nécessité que par devoir (au 21 ème siècle c’est vraiment un devoir)… Le coin de jardin, la société en progrès, respirer mieux, pour cela il faut comparer entre l’époque de Ralph Waldo Emerson et notre époque (le contexte environnemental étant très différent aujourd’hui de ce qu’il était en 1830)…
… Cela dit, qu’est-ce, au fond, que “réussir sa vie” ? Et, est-ce si important que cela, de la “réussir” sa vie ?
Si c’est pour la construire sa vie, comme l’on construit un édifice, un monument, une maison, si c’est pour “se construire des savoirs et de l’Etre (de la personnalité)… Mais s’il n’y a pas de transmission ni de partage, alors ça sert à rien d’avoir réussi ceci ou cela…