robotique
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Le côté "heureux et positif" de l'Intelligence Artificielle
- Par guy sembic
- Le 29/07/2023
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… La robotique, le numérique, l’intelligence artificielle, les logiciels et applications incluses dans les ordinateurs et les smartphones, et d’une manière générale tous les programmes intégrés des systèmes Windows, Apple, Androïd… C’est « très bien », « très heureux » pour les tâches et travaux à accomplir qui ne demandent QUE du savoir-faire technologique – et non pas de la capacité de création, d’imagination, en un mot, de tout ce qui relève d’une richesse et d’une capacité en soi, innée et acquise par du travail et par de l’effort personnel, et qui fait un artiste, un écrivain « dans le plein sens du terme » …
Parce que si l’intelligence artificielle s’empare du domaine de la création pure et du savoir-faire, de ce qui relève de la « patte personnelle », en un mot de ce qui fait les grands créateurs, écrivains et artistes novateurs… Alors il n’y a plus de créateurs, plus d’artistes, plus d’écrivains, plus de génies, plus d’inventeurs, plus de novateurs ni de concepteurs mais juste et seulement des humains devenus des « machines à faire » et toute œuvre réalisée avec l’aide de l’intelligence artificielle n’est plus qu’une « prouesse technologique » sans intérêt, sans valeur réelle, accessible à tous du moment où le matériel nécessaire à la fabrication, à l’élaboration, est accessible à tous quelque soient oui ou non les capacités de chacun…
Pour « parler crûment » n’importe lequel « trou du cul » incapable de quoi que ce soit, sans imagination, sans aucun savoir-faire acquit par le travail et par l’effort, peut être un génie créatif, un artiste, un écrivain, grâce à l’intelligence artificielle … Ce qui est « totalement absurde », « anti nature », révoltant, et à combattre absolument, et ne doit en aucun cas dominer et s’imposer dans les activités humaines, dans la société…
En revanche pour tout ce qui relève d’un savoir-faire purement et uniquement technologique, dans des activités qui ne nécessitent pas d’imaginer, de créer (des activités « pragmatiques »)… L’intelligence artificielle alors, libère d’un certain nombre de contraintes « invalidantes » dans la mesure où ces contraintes sont des obstacles au développement de ce que l’on porte en soi d’inné et que l’on affine tout au long de sa vie par le travail et par l’effort…
Par exemple, grâce à des logiciels et à des programmes tels que Word et Open Office en bureautique, pour un écrivain, il n’est plus nécéssaire comme en 1950 où l’on utilisait des machines à écrire « à la Hemingway », de savoir dactylographier, mettre en page, corriger manuellement, se servir en professionnel accompli d’une machine à écrire après avoir suivi comme c’était le cas jadis, une formation en école, de dactylographie… Seul demeurant – et heureusement – la création pure, le travail de l’écrivain, l’imagination, tout cela désormais libéré de ces contraintes lourdes et « prenant du temps, un temps précieux »…
Soit dit en passant « des progrès en matière de logistique bureautique » sont encore à faire :
Par exemple dans un document Word, Open Office, PDF, la possibilité – grâce à un outil intégré » dans les fonctions présentes- de numéroter correctement les pages dans un fichier de 200, 300 pages, sans devoir à savoir maîtriser du savoir faire en la matière qui nécessite un apprentissage et donc du temps pour acquérir une pratique correcte (actuellement c’est un « casse-tête » pour arriver à numéroter correctement des pages dans un fichier PDF ou Open Office, car il n’existe pas encore d’outil totalement simplifié permettant de réaliser cette opération de numérotation de pages « d’un seul coup » automatiquement)…
Bon sang, « être un bon typographe » ou avoir du savoir faire purement technologique , est-ce que ça fait « un grand écrivain », un créateur, un artiste ? Est-ce que ça fait quelqu’un de plus intelligent qu’un autre ?
Et de même, en 1950, est-ce que savoir bien écrire à la machine comme Hemingway, est-ce qu’avoir eu une formation en école de dactylographe, ça faisait un grand écrivain ?
Donc, pour tout ce qui relève de la seule technologie et ne demande pas d’avoir de capacité de création et d’imagination, pour tout ce qui est purement pragmatique, contraignant et nécessite de suivre des règles qu’il faut apprendre… Et « qui ne prouve rien » en valeur humaine… Vive l’intelligence artificielle !
… Cela dit, en ce qui concerne tous ces savoir-faire, capacités de réalisation, procédures, outils dont on se servait, avant la venue d’internet, de la robotique, du numérique, de l’Intelligence Artificielle, des programmes, logiciels et applications intégrées dans les ordinateurs et les smartphones… Il convient – et il est d’ailleurs nécessaire – de ne pas les laisser se perdre, de se ménager la possibilité d’être en mesure de s’en servir de nouveau… Notamment en cas de « cataclysme énergétique » (plus d’électricité, plus d’internet, etc.)…
L’on aurait alors besoin d’avoir autour de soi des gens qui aient encore ces savoir-faire et ces capacités de réalisation « à l’ancienne », ne serait-ce que pour des activités au quotidien, absolument nécessaires et qui demeurent les mêmes à travers les générations, les époques, les siècles…
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Le numérique c'est 10% de la consommation électrique mondiale...
- Par guy sembic
- Le 31/12/2019
- Dans Articles
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… Et 1% de l'ensemble des émissions de CO2 dans l'atmosphère de la planète, autant dire ce que rejette tout un pays tel que l'Espagne, rien qu'en vidéos mises et diffusées en ligne...
75% du trafic mondial actuel sur Internet (et 82% en 2022), c'est le poids en circulation de données par les fournisseurs et serveurs, par 4,4 milliards d'internautes... En vidéos, téléchargements notamment de films et de musique, applications.
Toutes ces images animées, petites vidéos par exemple du bébé qui fait des risettes ou du toutou qui joue avec une pantoufle... Que nous envoyons en rafales depuis nos smartphones, et je ne vous dis pas, plus encore, toutes ces „stories“ présentes et circulantes sur Facebook, sans cesse alimentées du „scoop du jour“... Exigent pour être consultées, pour se déplacer, de considérables quantités de matières et d'énergie, et aussi pour faire fonctionner les réseaux et les serveurs géants... Très énergivores...
Ce sont des tonnes de métaux dont la plupart sont des métaux rares dont les réserves mondiales principalement en Afrique (Congo) s'épuisent... Qui sont nécessaires pour fabriquer nos téléphones portables, smartphones, tablettes, ordinateurs (dont la durée de vie de tous ces appareils, n'excède pas 5 ans en moyenne et qu'il faut donc périodiquement renouveler)...
À noter que plus on force sur la vidéo en fréquence et en durée, ainsi que sur le téléchargement de films, de logiciels, d'applications, de jeux en ligne, de sites de centrales d'achat avec vidéos démo, publicités, annonces, animations ; de sites marchands d'offres de voyages, de réservations hôtelières avec images et vidéos en galeries de présentation etc. … Et plus le smartphone, la tablette ou l'ordinateur se „fatigue“ vite, d'autant plus que les composantes (pièces, fils de connexion) sont de moins bonne qualité afin que tous ces appareils puissent être achetés au moindre coût possible par un grand nombre de gens...
… L'évolution technologique, numérique et robotique, qui se profile à l'horizon des décennies 2020 et 2030, est d'autant plus préoccupante en consommation d'énergie et de matériaux et composants, avec l'arrivée de la 5G qui va permettre d'exporter, d'importer, donc de véhiculer dix fois plus de données en poids (Go, To) et en rapidité, et avec le développement considérable des objets connectés et de la domotique... Surtout quand on sait que tous ces milliers d'objets connectés (de tout ce dont on se sert dans la vie quotidienne, de l'autocuiseur au contenu d'un frigo et au faitout sur une plaque de cuisson à induction-entre des dizaines d'autres objets et appareils)... Auront une durée de vie de 5, 6 ans au maximum et qu'il faudra renouveler... Tout cela géré, commandé par smartphone avec des applications.
L'on fabrique déjà de nos jours, chaque année, pour 4,4 milliards d'humains connectés à internet, 4 milliards de téléphones portables, i-phones et smartphones !
… Ne comptez pas sur moi, pour une story-scoop du jour-animation vidéo, que ce soit sur Facebook ou sur Instagram ou sur mon blog, tous les jours réactualisée et augmentée...
Mes milliards de Ko et mes millions de Mo de texte mis en ligne parfois accompagné d'une petite image et, accessoirement d'une vidéo n'excédant pas même une minute, ne feront jamais des Giga-octets par dizaines et encore moins des Tera-octets !
Mon seul „péché“ si je puis dire, qui contribue tant soit peu à la déterioration de la planète, c'est mes 97 textes audio enregistrés et mis en ligne sur Youtube (environ 600 Mo soit 0,6 Go)... Une paille ! (rire)...
… Toute cette connectivité d'objets et d'appareils, ainsi que cet univers de la domotique et de la robotisation, qui vont impacter désormais dans la décennie 2020, notre vie quotidienne en nouvelles habitudes, nouveaux automatismes, vont changer et faire évoluer notre vision du monde... Et nous rendre encore plus dépendants, en faisant de chacun de nous des cyborgs plus que des humains, en créant de nouveaux besoins ; contribuer à une pression croissante d'une activité humaine déjà très forte sur la planète en industrialisation, technologie, innovations, logistique notamment de transport (car il faudra bien acheminer jusqu'aux points de distribution et de destination, sur de grandes distances, par voie aérienne, maritime et terrestre, tous ces objets, produits, appareils, commandés sur Internet en quelques clics depuis un smartphone -Amazon étant devenu le plus gros pourvoyeur soit dit en passant... Quand ce ne seront pas des drones qui livreront devant votre porte, ce que vous achetez sur Internet)...
Autant j'ai adhéré, personnellement, au passage à Internet, à l'informatique, au numérique, à ce que cela a pu changer, améliorer dans ma vie notamment dans le traitement, la production et la communication de l'image et de l'écrit... Dans cette mutation qui s'est faite en l'espace de deux générations -entre 1990 et 2020 ; autant en revanche je n'adhère plus à l'évolution qui se profile avec les objets connectés et la domotique ; et en conséquence je me sens „dépassé par les événements“ -c'est d'ailleurs ce que ressentent (cette impression de se sentir „largué“) les personnes de la même génération que la mienne, nées entre 1940 et 1960...
Pour moi, le smartphone (ainsi que l'ordinateur ou la tablette) c'est bien pour lire mes courriels, accéder à internet occasionnellement (par exemple besoin d'une information afin d'acquérir une connaissance particulière sur tel ou tel sujet ou dans tel domaine de culture historique, scientifique, littéraire), c'est bien aussi pour envoyer de petits messages écrits -SMS, prendre et ou envoyer une photo, avoir le détail d'un itinéraire afin de se rendre en voiture quelque part, pour quelques applications utilitaires -par exemple podomètre pour les parcours de promenade à pied ; c'est bien aussi, le smartphone pour communiquer directement par la voix et ou par séquence vidéo Messenger... Mais ça s'arrête là ! … J'allume mon réchaud à gaz en craquant une allumette, je tourne avec mes doigts un bouton pour que la plaque de cuisson pas à induction de ma cuisinière électrique se mette à chauffer et je ferme et ouvre mes volets manuellement...
Et afin de ne pas contribuer -à l'échelle de l'humain que je suis parmi 4,4 milliards d'internautes- à la pression croissante exercée par le transport par avion, cargo, camion, de toutes ces marchandises produits objets et leur distribution à domicile ou point relais ; je commande le moins possible de choses sur Internet... Bon c'est vrai vous m'direz : les boules que j'ai mises sur les branches de mon sapin de Noël, que je les ai achetées chez Gifi ou chez un boutiquier de la ville où je demeure... Elles viennent d'un pays d'Asie ou d'Afrique et ont été transportées par container avec d'autres „noëlleries“ sur des cargos géants...
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La robotisation et l'intelligence artificielle
- Par guy sembic
- Le 13/01/2018
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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... Depuis quelques années -et cela va s'accélérer dans les années qui viennent- l'on assiste à une robotisation des emplois de service, dans les domaines de la science, de la recherche, de la communication, de la gestion, de la comptabilité, de l'organisation, de la médecine, de la chirurgie, du traitement des colis dans les centres de triage et d'acheminement... Autrement dit, de la robotique et de l'intelligence artificielle qui, à terme remplaceront les humains et donc les emplois salariés...
Ainsi dans le monde depuis déjà une dizaine d'années, des dizaines voire des centaines de milliers d'emplois de servive, de gestion, d'organisation, de communication, de comptabilité ont disparu, désormés assurés, tous ces emplois, par des machines, des robots, des entités, des cerveaux artificiels...
Ce qui me vient en premier lieu à l'esprit avec le développement de la robotique et de l'intelligence artificielle, c'est le devenir de l'enseignement dans les écoles supérieures, écoles d'ingénieurs, écoles de formation des chercheurs et toutes grandes écoles préparant à des emplois hautement qualifiés...
En effet puisque ce seront les robots et les intelligences artificielles qui gèreront, organiseront et répareront (maintenance et entretien) et même créeront, fabriqueront... L'on n'aura plus besoin (dans un premier temps de moins en moins) d'ingénieurs, de chercheurs, de techniciens hautement qualifiés, de spécialistes dans tel ou tel domaine scientifique, technologique, et même dans la médecine et dans la chirurgie.
Quel sera le destin de toutes ces grandes écoles sinon celui de disparaître peu à peu, afin que ne demeurent que des écoles qui prépareront des futurs chercheurs inventeurs de nouveaux robots ?
L'on peut se poser cette question -encore aujourd'hui "impensable"- : à quoi prépareront les écoles de demain ? Ira-t-on vers une instruction "de base" (lire écrire compter, acquisition d'un socle de savoirs élémentaire) et, au delà de cette instruction de base, quelle autre instruction ?
Et si dans le domaine de la culture et des arts, et de la création, de la littérature, du roman... l'on voyait apparaître des ouvrages, des romans, des oeuvres réalisées par des intelligences artificielles et non plus par des auteurs, des écrivains, c'est à dire par des humains ? Lesquels auteurs et écrivains et romanciers d'ailleurs, auraient désormais recours à des robots ?
Et si sur les réseaux sociaux que sont Facebook et Twitter entre autres, sur les forums du Net, les blogs, dans le domaine de l'expression publique diffusée sur internet, l'on aurait alors pour interlocuteurs, pour "followers" non plus de "vraies personnes" (virtuellement) avec leur vrai nom prénom ou avec un pseudo (mais identifiables)... Mais des entités c'est à dire des personnages artificiels qui, en fonction de ta sensibilité, de tes idées, de tout ce que tu publies, te commenteront, te répondront, réagiront ? (j'imagine un dialogue, une correspondance, un échange de vues, en somme une "amitié" totalement artificielle!)
Cela le monde de demain?
Quelle sorte de société ? Où plus de 90% des gens n'exerceront plus d'activité professionnelle et où tous les domaines culturels seront des domaines où règnera l'intelligence artificielle et donc dans lesquels l'acquit humain n'aura plus que très peu de place!
Une société uniforme, pour l'essentiel composée de gens qui percevront une sorte de revenu de substitution minimum (juste pour assurer les besoins élémentaires) et d'une petite minorité de privilégiés "ultra riches" et possédants, décideurs ? Car toute cette robotique généralisée, aux innombrables fonctions, gérant et organisant tout, se substituant aux emplois salariés, ne coûtera plus aux entreprises multinationales, aux grands groupes et lobbies, que le prix à payer pour se fournir en équipements de robotique et d'intelligence artificielle ; donc plus aucune charge sociale, plus de salaires mensuels à verser... Et de surcroît, tous ces robots ultra performants et répondant à tout, "travailleront" sans interruption nuit et jour (plus de "pause pipi – clope- repas")...
Nous lirons des livres qui seront écrits par des robots, par des entités d'intelligence artificielle, les loisirs seront programmés automatisés, nous verrons même dans des salles de spectacles, des artistes robots humoristes, poètes, chanteurs, danseurs, magiciens... Nos voitures seront sans conducteur, les entreprises de transport feront rouler des camions sans chauffeur, les compagnies aériennes feront voler des avions sans pilote, sans aucun personnel naviguant !
... C'est pour cela que... Je veux aller au Paradis des Minous et des Toutous - et de mes copains les coléoptères... Plutôt qu'au Paradis des Humains où je "m'emmerdrerais" ... (rire, mais rire avec une certaine gravité)...