sagesse

… Les Juifs de France, une communauté de quelque 650 000 personnes dans notre pays – et bien davantage si l’ on tient compte des personnes qui soutiennent les Juifs… « ne savent plus à quel saint se vouer », le jour d’une élection déterminante en France ( Législative ou Présidentielle)…

En effet, comment « se décider » entre une Gauche en partie gangrenée par des noyaux antisémites « pudiquement nommés antisionistes » et un RN qui n’ est pas complètement débarrassé de l’ ancien antisémitisme ( un RN dont des militants et des électeurs considèrent « un détail de l ‘Histoire » le génocide de 6 millions de Juifs durant la seconde guerre mondiale )…

Un Juif et sa famille aujourd’ hui dans la France de 2024 peut-il se sentir en sécurité, que ce soit avec un Gouvernement de Gauche, un Gouvernement de Droite centriste, ou avec un Gouvernement de Rassemblement National… Qui, tous autant qu’ ils sont « assurent » que les juifs n’ ont « rien à craindre » ?

Alors même que se multiplient depuis plus de 10 ans, profanations de cimetières israélites, incendies de synagogues, agressions verbales et physiques à l’encontre des Juifs… Et qu’ il n’ en est pas de même loin s’ en faut, à l’ encontre des Musulmans !

En somme… Pour le « couscous de l’Amitié c’ est pompom » mais pour la Kippa sur le crâne d’ un maire LFI lors d’ une cérémonie de mariage juif, c’ est « inimaginable » !

Bon, cela dit, la question de la religion – Juive ou Musulmane ou Chrétienne – lorsqu’ il y a engagement et que cet engagement peut aller jusqu’ au fanatisme… Ça, ce n’ est pas acceptable, doit être combattu, dans un pays, dans une société démocratique, républicaine et laïque…

Or, dans la réalité au quotidien, en France et en Europe, un Juif ou un Musulman n’ est pas plus Juif ou Musulman que ne l’ est un catholique en ce sens que la pratique a quasiment disparu et que ne subsiste que la tradition ancestrale, le fait de se rendre à l’ église, à la mosquée, à la synagogue que lors d’ événements tels que la naissance, le mariage, l’ enterrement…

… « Accepter ce qui vient est la tâche des sages ; rejeter ce qui ne va pas est la mission des révoltés ; dire la violence, la paix, le sang, le miel, les défaites et la folie est le métier des poètes »…

[ Karim Akouche ]

… Accepter, mais dans la reconnaissance de ce qui est sans y être soumis et en même temps comme dans la réalisation d’un tableau où entrent toutes les composantes de la réalité du monde et des rêves de millions d’hommes et de femmes ; et rejeter ce qui ne va pas mais par des comportements, des choix, des agissements, de la parole et de l’écrit, et de l’exemple donné, plutôt que par des armes et par de la violence ; et dire, oui, la folie, le sang, le miel, les défaites et la violence comme le font les poètes mais dans un langage qui engage et se fait moteur plus qu’il ne séduit…

Être en même temps et indissolublement sage, révolté et poète, c’est peut-être bien là, cette « mission » qui incombe autant à chacun en ce monde qu’aux artistes et aux écrivains qui sont à la fois des sages, des révoltés et des poètes… Ça serait peut-être ça, la « nouveauté » …