Salman Rushdie
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Salman Rushdie
- Par guy sembic
- Le 16/08/2022
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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… C’est avec un immense et manifeste soulagement que j’accueille la nouvelle rassurante concernant l’état de santé de Salman Rushdie, l’écrivain britannique poignardé par un fanatique de l’Islam Iranien…
Ainsi « il va s’en sortir » ! Tant mieux pour lui ! Il pourra donc poursuivre son œuvre d’écrivain…
Je rends hommage à tous les intellectuels, écrivains, artistes, journalistes, à toutes les femmes et à tous les hommes de réflexion, de pensée, de bonne volonté, qui œuvrent et combattent contre toutes formes d’obscurantismes religieux et autres dont certains dans le combat qu’ils ont mené, ont perdu la vie, assassinés…
Je ne saurais « définir » quelle sorte de condamnation, de punition, de peine à infliger, qu’il serait « concevable » d’instituer et d’appliquer pour éliminer ces assassins fanatisés qui tuent des femmes et des hommes « de bien » !
Je hais les obscurantismes, tous les obscurantismes – de tous les siècles écoulés, du temps présent et des temps à venir !
Ce sont les totalitarismes, politiques, religieux, économiques de marché et de domination par l’argent, avec les systèmes de dictature qu’ils mettent en place, qui s’appuient sur les obscurantismes et les entretiennent…
Si la responsabilité – ou plutôt il faut dire – l’absence de responsabilité - ainsi que l’immobilisme, la résignation, la soumission subie ou choisie par intérêt, du plus grand nombre de gens partout dans le monde « y est pour quelque chose » dans la domination des totalitarismes et dans l’existence et la perpétuation des obscurantismes (jusqu’à leur renforcement à certaines périodes de l’Histoire) , la responsabilité est aussi celle des meneurs, des dirigeants, des gouvernants, des grands possédants, de ceux qui détiennent l’autorité et le pouvoir qu’en aucun cas ils n’envisagent de partager avec les peuples et leurs représentants agréés…
Et c’est aussi l’individualisme qui est le « moteur du totalitarisme », parce que l’individualisme prime sur le groupe, sur la collectivité ; l’individualisme de chacun sur lequel s’assoient sur leurs sièges dans leurs palais et dans leurs privilèges, les totalitarismes, tous les totalitarismes – religieux, idéologiques, politiques et régimes.
Les deux régimes politiques économiques et sociaux qui ont dominé le monde depuis la seconde moitié du 19ème siècle, sont, l’un toujours bien présent aujourd’hui : le capitalisme ; et l’autre de 1921 à 1991 : le communisme à la russe en Union Soviétique et dans les pays de l’Est Européen, puis encore de nos jours en Corée du Nord…
Le destin du capitalisme est de « crever la gueule ouverte, le ventre plein, les boyaux et le trou de bale en feu »… Pris dans la colère et dans la violence de la nature blessée, abîmée, la nature toute entière air terre et mer et êtres vivants !
Le communisme à la russe lui, a bel et bien crevé – en 1991 – mais il « couve » encore sous les cendres, sauf le communisme Nord Coréen… Et, d’une certaine manière, le communisme Chinois fortement mâtiné de libéralisme économique de marché…