sous le masque
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Sous et autour des masques, qu'est-ce que ça pue !
- Par guy sembic
- Le 27/10/2020
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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… Le dernier bilan, celui du 25 octobre, s’alourdit encore avec cette fois, plus de 52 000 cas de covid en 24h… Et ce bilan quotidien vraisemblablement va continuer à s’alourdir, à tel point que l’on se demande si, dans les cabinets de consultation des médecins, l’on ne va pas se trouver en présence, par exemple dans une commune de 3000 habitants, n’importe où en France, sur une dizaine de patients en attente, de 3 personnes venant consulter pour suspicion de covid…
J’imagine ces dix personnes assises dans la salle d’attente, toutes masquées mais assez proches les unes des autres, dont des 3 qui sont contaminées, et sans aération, pas de fenêtre ouverte toutes les dix minutes… Des éternuements, des toux…
Pour le “traçage”, les tests, le suivi… Bonjour les dégâts! En effet toute personne venant d’être testée positive, depuis déjà 2 jours, a transmis le virus autour d’elle, et, le temps qu’elle s’isole – ce qui reste à voir – elle continue de transmettre…
Il y a autant d’endroits publics et fréquentés où la distanciation entre personnes est possible, par exemple dans les commerces, les marchés de rue et de places en plein air, les Grandes Surfaces commerciales… Qu’impossible, par exemple dans les manifestations pour ou contre ceci cela, dans les parcs d’attraction loisirs spectacles, dans des fêtes et réunions informelles se tenant en des lieux choisis en fonction de la difficulté à les contrôler, dans les transports urbains des grandes villes, sur les lieux de travail en atelier, bureau, dans les universités, les lycées, les collèges, dans les cantines, les salles de restauration collective…
Aucune dispostion de couvre feu ou même de confinement ne parviendra à empêcher réellement et significativement, la propagation du virus, car il restera encore quoi que l’on fasse, trop de lieux forcément fréquentés, pas seulement par nécessité…
Et l’on ne sait pas tout, l’on ne voit pas tout, ce qui se passe autour de nous, partout dans le pays… Qui demeure non quantifiable, non contrôlable, non déterminable.
Quelle aberration, par exemple, que celle ayant consisté à inciter les gens à partir en vacances pour les congés de la Toussaint, à la veille de prises de mesures restrictives, de couvre feu, etc. ! Encore des déplacements de population, certes moins importants que ceux des vacances d’été, mais bel et bien réels, et toujours vers les mêmes lieux où se rendent les vacanciers! Sans pouvoir bénéficier d’un temps chaud et ensoleillé comme en juillet août, et donc, plus ou moins contraint à la fréquentation de lieux clos, donc plus de terrasses de restaurants et de “farniente” sur la plage ou au soleil dans les circuits de promenade découverte du patrimoine local…
Couvre feu généralisé, confinement total ou partiel, par région, par tranche d’âge (les “vieux à la maison”)… Avec quels moyens d’application et de contrôle? Combien de policiers municipaux, de gendarmes, dans quels effectifs, pour surveiller partout ? Quand on sait déjà le nombre et l’étendue de ces “zones de non droit” des “cités péri urbaines aux populations “à risque” ou même tout simplement de zones urbaines à très forte densité de population !
Quels effectifs encore, de policiers et de gendarmes, pour sillonner sur des centaines de kilomètres de routes à la campagne, autour des bourgs, durant toute la nuit, en rondes de surveillance se succédant d’heure en heure ?
Du coup, si les “vieux” doivent rester enfermés chez eux, alors pour se rendre là où l’on a besoin d’aller : le masque, des lunettes de soleil et une casquette visière devant bien abaissée, ou un bonnet enfoncé jusqu’en dessous des oreilles, ainsi, pas de reconnaissance possible par des flics ! (interpellation au faciès, faciès indiquant l’âge qu’on a )…
… Et tous ces débats dans les émissions télé ! Des heures et des heures depuis le début de la pandémie en février 2020 ; de “parlottes”, de “si ceci si cela”, de propositions, contre propositions, discussions, extrapolations, crispations, résistances, contestations… Et les réseaux sociaux qui que quoi… !
… C’est une puanteur qui se dégage, des masques, de tous les masques – du jetable à 35 centimes d’euro l’un jusqu’à celui de chez Dolce Gabbana à 75 euro l’un… C’est une puanteur qui nous asphyxie tous et dont va finir par devenir malades, et dont certains d’entre nous mourront, en plus de ceux qui meurent du virus !
Une puanteur faite de fragrances autres que celles de molécules olfactives… Disons de “molécules sociétal- virulentes” !