soutien à Israel

  • Israel en difficulté...

    ... N'a pas, de la part des puissances occidentales, un soutien "totalement indonditionnel"... 

     

    … Ce qui risque de « jouer en faveur » des fanatiques, des terroristes assassins et guerriers qui au nom de causes qu’ils prétendent défendre, étendent leur emprise aussi bien dans le monde arabe que dans les pays de l’Union Européenne ayant accueilli bon nombre de personnes suspectes et dangereuses implantées dans les pays européens…

     

    Rappelons qu’un « soutien inconditionnel » implique l’acceptation d’un nombre élevé de « victimes et dégâts collatéraux »… Aussi mal que cela peut faire à l’âme !

     

    … La situation actuelle pour Israël n’a jamais été aussi difficile, incertaine et dramatique : c’est bien pire que lorsqu’en 1948 Israël avant contre lui tous les pays arabes lui faisant la guerre…

    Toutes les possibilités envisageables sont sans issue, examinons les (il y en a en gros deux) :

     

    -La libération des otages pouvant se faire par négociation, et donc par acceptation de ce que demande le Hamas à savoir l’arrêt des bombardements sur Gaza, de l’intervention armée israélienne dans la bande de Gaza, et de la libération d’environ 5000 combattants palestiniens affiliés au Hamas et aux organisations terroristes détenus dans les prisons israéliennes.

    Un prix pour Israël, de toute évidence, très lourd à payer et inaccepatable en tel que tel, formulé par le Hamas ; ce dernier en aucun cas disposé à réduire le prix à payer, et cela même sous la pression du Qatar ou d’autres puissances de la ligue arabe…

    Supposons que, quand même « la mort dans l’âme » pour ainsi dire, Benyamin Netanyaou et son gouvernement – et ses forces armées- sous la pression d’une partie de son opinion publique et de ce que « conseillent »- si l’on peut dire- les puissances occidentales notamment la France et les USA (Présidents Macron et Joe Biden), décide de négocier avec le Hamas dans les conditions imposées par le Hamas…

    Alors Israël non seulement continuerait d’être menacé et agressé par le Hamas (attentats et incursions) mais l’option prise d’otages s’étant révélée « payante », inévitablement d’autres otages seront pris et d’autres « contre-parties » très difficilement acceptables pour Israël seront demandées…

     

    -La poursuite des bombardements sur Gaza dans le but de détruire les lieux où se tiennent les combattants du Hamas et d’où sont dirigés les opérations contre Israël, ayant pour conséquence des milliers de victimes civiles, d’autant plus que les bombardements incessants sont appuyés par une intervention de l’armée israélienne dans la bande de Gaza, ce qui accroît encore considérablement le nombre de victimes… Et bien sûr, le risque – alors quasi certain - que les otages soient tous tués…

    Cette « option » de la poursuite des combats et des bombardements implique hélas oui « la mort dans l’âme » mais dans la réalité quand même, pour le gouvernement Israélien de Benyamin Netanyaou, le sacrifice des otages…

    Mais aussi dans une autre réalité que l’ensemble du monde arabe se ligue contre Israël, et que même une partie du monde occidental ne soutienne plus Israël…

    C’est que, quelle que soit l’option envisagée et choisie, l’on ne négocie pas avec des fanatiques aussi déterminés, aussi décidés à tuer, à détruire, et si peu soucieux de la vie humaine…

    Quand bien même l’armée isralienne investirait et détruirait les tunnels souterrains en galeries de dizaines de kilomètres, quand bien même tous les chefs du Hamas seraient tués ainsi que le plus grand nombre possible de combattants du Hamas… Il ne manquerait pas parmi les populations arabes d’autres meneurs prêts à reformer des groupes terroristes et guerriers…

    La poursuite des bombardements intensifs, l’incursion dans la bande de Gaza de l’armée israélienne, tout cela s’accélérant et prenant une dimension internationale dans les opinions publiques… Si oui, s’avère « payant » (en efficacité, en objectif atteint en matière de combattants du Hamas éliminés) pour Israël ; il n’en demeure pas moins que « cela ne joue pas en faveur d’Israël » et que le risque est élevé, d’une extension du conflit au Moyen Orient (avec le Hezbollah du Liban armé par l’Iran)…