surpopulation
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Ce dont on ne parle jamais
- Par guy sembic
- Le 30/03/2015
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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... Et qui est pourtant le problème numéro 1 sur cette planète La Terre où nous vivons.
Aucun politique de quelque parti que ce soit, aucun économiste, aucun intellectuel... ou presque... N'évoque le problème de la démographie, c'est à dire l'augmentation, la pression de la population humaine et de l'activité générée par cette population actuellement de plus de sept milliards d'humains, population d'ailleurs très inégalement répartie puisque plus de la moitié de cette population vit, croît et s'active dans des villes de plus d'un million d'habitants, plusieurs dizaines de millions pour certaines de ces villes...
Déjà au début du vingtième siècle lorsque nous étions deux milliards d'humains, et même au seizième siècle alors qu'il y avait cent millions d'habitants en Europe, c'était difficile...
Comment ne serait-ce donc pas plus difficile encore, avec sept milliards d'habitants, et à plus forte raison d'ici une trentaine d'années, avec dix milliards d'humains ?
L'idée qui domine et à laquelle tout le monde semble souscrire et en faire un Credo, c'est cette idée portée par tous les politiques, tous les économistes, tous les intellectuels, qu'une croissance écomonique, que de nouveaux marchés, sans cesse en expansion, ne peuvent générer que davantage de bien-être, de richesses -certes inégalement répartis- à un plus grand nombre possible de gens sur Terre, et en particulier dans ces pays que l'on définit "en voie de développement"...
Le "croissez et multipliez" de la Bible, et qui "n'a pas pris une ride" chez les Chrétiens (dans les autres religions c'est pareil) est aujourd'hui un "non sens", une ineptie, un véritable danger pour le devenir de l'espèce humaine risquant d'être écrasée sous son propre poids, étouffée sous la pression de son activité, d'une activité dont La Terre n'en peut plus...
Lorsque je vois tous ces gratte-ciels, toutes ces gigantesques constructions, ces villes, ce béton, à perte de vue, ces chantiers titanesques sur lesquels opèrent des engins de manutention, de levage et de portage plus gros encore que des chars de guerre ou même que de petits immeubles ; je me demande comment on va arriver à extraire tout le sable dont on a besoin pour faire du ciment, comment on va arriver à pouvoir fabriquer dans des usines et ensuite transporter par tonnes et par wagons et par containers par milliers, tous ces matériaux, tous ces équipements ?
Le "Seigneur" ou "Allah", enfin peut importe comment on le nomme... A-t-il conçu que l'Homme, cet être "qu'il a fait à son image", puisse un jour, la Terre n'en pouvant plus des fils et des filles qu'elle porte et de tout ce qu'ils y font sur cette Terre... S'exporter sur d'autres Terres dans le vaste univers? Et s'installer sur l'une ou l'autre de ces Terres ou même sur des centaines ou des milliers de Terres? Mais où et à quelle distance, et avec quel moyens de transport? Déjà il faudrait trouver plus "rapide" que la vitesse de la lumière... Ou acquérir la maîtrise d'une technologie dont nous n'avons pas le début de la moindre idée en l'état de nos connaissances actuelles...
Je pense à ces grands navires à voiles du 18 ème siècle, qui mettaient cinq mois pour se rendre de Southampton au sud de l'Angleterre à Wellington en Nouvelle Zélande, en longeant les côtes occidentales de l'Afrique, en passant le cap de Bonne Espérance, en traversant l'océan Indien, en passant au large de la grande baie australienne, puis dans le détroit de Tasmanie qui est l'un des endroits de navigation les plus dangereux du monde, et enfin arrivant au large des côtes de Nouvelle Zélande à la merci de l'une de ces tempêtes du Sud Pacifique et risquant le naufrage sur des récifs au terme de ce voyage de cinq mois... Il y avait bien une autre route, plus longue encore mais un peu moins dangereuse, par l'Indonésie, l'équateur et le tropique Sud, qui permettait d'atteindre la Nouvelle Zélande par le nord... Une route commerciale celle là, mais sur laquelle il y avait d'autres dangers...
De nos jours, l'on se déplace en avion et l'on arrive en quelques heures à l'autre bout de la planète...
Mais il faut un an pour aller sur Mars, la plus proche planète de la Terre !