tombes

  • Dans les cimetières ...

    Cimetieres

    … En général dans les cimetières sur les tombes figurent sous le nom et le prénom du défunt – ou de la défunte – l’année de naissance et l’année de la mort…

     

    Et quand par exemple on lit « Gaston Untel 1929-1998 » l’on se dit – enfin je me dis - : « Il court vécut »…

    Mais si on lit « Fernande Unetelle 1906- 2001 » je me dis alors : « Elle long vécut »…

     

    Et que dire de, par exemple : « Ignace Machin 1947- … » sinon « il est né en 1947 » ? … Ça s’rait-il qu’il mourrait pas l’Ignace ?

     

    Chaque fois que je passe un 31 décembre je me dis que c’est pas écrit sur une tombe mon nom et mon prénom avec date de naissance 1948 et date de ma mort l’année qui vient de s’achever… Mais… Merde, l’année en cours – on est en tel mois – ça s’ra p’être écrit mon nom mon prénom 1948 – l’année en cours…

     

    Jusqu’à moins de 80 ans – il faut bien fixer un repère (qui vaut ce qu’il vaut) – c’est : « Il (ou Elle) court vécut »…

    Après 80 ans, enfin « de préférence » proche de 100 – et même si possible jusqu’à 110 voire encore plus – c’est : « Il (ou Elle) long vécut »…

     

    … Et c’est que… Une année de plus (à force d’être encore en vie)… Ça fait « quelques fichiers en plus sur One Drive » pour un « témoin de son temps » qui s’exprime…

     

     

  • Un univers de relation qui s'élargit

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    … Appréciation d’un “témoin de son temps” …

    En visite dans le cimetière de Clefcy – Ban – sur Meurthe, Vosges, un samedi 26 juin 2021 :

    “N’ont guère produit de story’s sur Facebook”…

     

    … À propos de ces personnes gisant sous ces tombes depuis “un certain nombre d’années”…

     

    … Et, autre réflexion du même “témoin de son temps” :

     

    “Lorsque tu te maries, tu prends en ton univers de relation la famille de ta femme ou de ton homme, qui vient se joindre en l’agrandissant, à l’univers de relation qu’est celui de ta famille…

    Et tu y entres, dans l’univers de relation, celui de ta femme ou de ton homme, de tout ton esprit, de toute ta pensée, de toute ton affection, de toute ta considération… Autant que cela soit possible, ce qui est souhaitable et préférable…

    Les liens nouveaux qui se font alors, tout comme les liens qui déjà existent, ne peuvent s’effacer, même s’ils se dissolvent, se défont, ou sont interrompus par la disparition de l’un ou de l’autre, jusqu’à de tous… L’on ne peut jamais faire que les liens n’aient jamais existé… Ils ont, les liens, existé…

    Et en 2021, l’on peut faire de ces liens, par l’image et par l’anecdote, des story’s sur Facebook… Quoiqu’il soit à mon sens, “préférable” que les “story’s” se racontent dans des lettres, dans des albums, dans des “e-mails” (courriels), et peut-être parfois dans des livres, romans ou récits ou nouvelles… Pour autant que les personnages “immortalisés” aient eu le rôle principal dans la “story”…

     

     

  • Maison en carton

    Maison carton

    C'est... "curieux"... Mais en fait, d'une logique "bien dans le sens du monde et de notre civilisation" : les maisons dans lesquelles nous habitons et vivons (et dans lesquelles aussi nous "relationnons et dérelationnons")... Sont comme les tombes dans les cimetières : elles en foutent plein la vue! (si l'on peut)...

    Cette maison en carton, qu'il est possible d'édifier en une journée, et qui doit durer cent ans (je veux bien le croire)... Me fait penser à l'une ou l'autre de ces tombes que j'ai pu voir dans des cimetières Norvégiens en 2009 et qui étai(ent) comme de petits carrés de jardin d'agrément tout de fleurettes planté, avec, sur le dessus de la stèle un oiseau sculpté...

    Vous l'avez sans doute compris : je n'accorde guère d'importance à ce à quoi ressemble ma maison, et je ne serai pas enterré sous un "grand pieu de marbre cathédrale plate".

     

     

  • Le jardin des âmes

    Jardin des ames

    ... S'il en était ainsi de nos cimetières de France, comme dans ce jardin des âmes d'un village Norvégien, alors opterais-je pour une pierre fichée en terre venue du ciel telle une météorite...

    Je vois dans tous les cimetières de France et de la plupart des pays d'Europe de tradition catholique (sans doute moins dans les pays de tradition protestante)... Ces fiers monuments, ces sortes de "grands lits de marbre" ou de "grandes demeures ouvragées", qu'une fois l'an l'on fleurit de chrysanthèmes... mais aussi ces familles déchirées à cause de ce qu'il reste du patrimoine du défunt, ces familles dispersées aux quatre coins de la Terre, ces familles interrompues devenues des troncs d'arbre dépourvus de branches... Et ces monuments d'un siècle précédent tels de gros livres de pierre à la couverture brisée, à demi enfoncés dans la terre...

    Je vois cependant aussi et surtout dans tous les cimetières de France et d'ailleurs, non plus les fiers monuments, non plus les familles déchirées, non plus les familles dispersées, non plus les familles interrompues... Mais ces êtres dont j'imagine la vie qui fut la leur, pour la plupart d'entre eux que je n'ai jamais rencontrés, ces êtres qui furent "tout seuls dans leur peau jusqu'à la fin de leurs jours", dont on a dit "ah il était ceci/il était cela..."