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  • Défection de touristes étrangers cet été en France

    … Parmi les deux millions de touristes étrangers attendus pour les JO de Paris 2024, du 26 juillet au 11 août, dont la plupart d’ entre eux ont effectué leurs réservations d’ hébergements et acheté leurs billets voici déjà plus de six mois ; un certain nombre de défections sont enregistrées, de touristes Européens, Américains, Canadiens, Japonnais, Australiens et autres qui renoncent à leur séjour à Paris pour assister aux JO…

    Pour deux principales raisons – dont la première celle liée au risque d’ attentats terroristes et de l’ insécurité, n’ est pas, en fait la plus importante… Car la deuxième raison, celle liée au « paysage politique et social » de la France depuis le 9 juin 2024 et encore plus depuis le 7 juillet, inquiète davantage les touristes étrangers…

     

    De surcroît, les dispositions prises à Paris pour la circulation en voiture – et pour le stationnement – ainsi que pour les déplacements des piétons, vont être en pratique, au quotidien et partout dans Paris, de nature à ne « pas faciliter les choses » ( il faudra être muni d ‘une sorte de « pass » ou de badge, d ‘un « QR code » ) … Un véritable « parcours du combattant » d’ une grande complexité…

     

    Dans le contexte de tensions internationales accrues entre grandes puissances, de guerre en Ukraine, de conflit Israélo Palestinien Hamas Hezbollah, et en particulier en France, d’ insécurité liée à des manifestations violentes de minorités agressives, de « paysage politique et social » incertain et potentiellement explosif… Comment ces JO, censés être un moment de « paix universelle, de concorde, de suspension des tensions et de partage dans la fête et dans l ‘émulation, peuvent-ils – en 2024 à Paris et en France (et vu dans le monde) – avoir encore un sens ? Le sens originel des JO ?…

     

     

  • Quelques exemples de touristes possibles dans notre beau pays de France

    … Supposons :

    Un Palestinien aisé ayant pu obtenir – on se demande d’ailleurs comment – un visa d’ entrée en France et désirant visiter quelques unes de nos régions… Un Palestinien aisé mais cependant « pro Hamas »…

    Un Russe aisé venu passer un mois en France et optant pour des « chambres d’ hôtes » en hébergement quotidien ici ou là, en Rouergue, Provence, Bretagne, Nouvelle Aquitaine… Un Russe qui a voté pour Poutine non pas « par influence dirigée » mais « par conviction personnelle »…

    Un Qatari accompagné de sa femme en Niqab visitant « Petite France » à Strasbourg et cherchant un restaurant de qualité ne proposant pas de porc au menu ou à la carte ( un Qatari ou un Saoudien ou un Iranien) issu d’ une famille de marchands d’armes…

    Un Américain fortuné « pro Donald Trump » envisageant d’ occuper durant trois semaines en juillet, une suite « sélect » au Grand Hôtel de Gérardmer dans les Vosges…

    Un Chinois de la bourgeoisie moyenne de Beijing-Pékin ou de Shangaï, « pro persécution des Ouïghours » déambulant dans un marché d’antiquités à Paris et recherchant quelque objet de grande valeur ou tableau de maître rare…

    Et… Pourquoi pas ? … Un Russe, un Palestinien, un Qatari, un Saoudien, un Américain, un Chinois « ordinaire » c’est à dire pouvant tout de même envisager de faire du tourisme en France (par exemple en séjournant dans des hôtels ACCOR à moins de cent euro la nuit), un Russe « pro Poutine » en camping 4 étoiles, un Palestinien « pro Hamas » en camping-car loué, un Qatari avec sa femme voilée sans niqab et doté d’ une simple carte visa ( pas Gold du tout), un Américain « pro Trump » d’ un bourg de l’Iowa perdu dans les grandes plaines et ayant un « budget calculé », un Chinois « pro persécution des Ouïghours », de milieu modeste ayant économisé dix ans pour se payer un voyage de quinze jours en France… Oui pourquoi pas ? …

    … Quel accueil réserveriez vous, en tant qu’hôtelier, restaurateur, commerçant, hébergeur, à l’ un ou l’autre de ces personnages décrits ci dessus ? …

    Serait-ce « un accueil mitigé »… Ou un refus clair et net de recevoir ? ( Ce qui « serait assez logique ») de la part d’ un accueillant anti Poutine, anti Trump, anti Hamas, anti Qatar, anti Chinois approuvant la politique de Xi Jinping, anti Niqab ou voile intégral ?

    … Peut-être y a-t-il « un tout autre aspect des choses » - qui n’ est pas considéré comme pouvant être essentiel et qui est totalement occulté… Et qui n’a rien à voir avec ce qu’est, ce que fait ou ne fait pas « quelqu’un venu d’ailleurs » ( d’un endroit où il se passe des choses que l’on déplore ou condamne)… Cet aspect des choses étant que ce quelqu’un venu d’ailleurs, avant d’ être ce qu’il est et que l’on déteste, abstraction faite, donc, de ce qu’il est ou n’est pas… Est… Une personne humaine ou, plus généralement, plus universellement, un être vivant… Et, qu’avec tout ce qui vit, sur cette planète ou ailleurs, nous partageons, humains que nous sommes, entre au minimum 90 % et au maximum 99,9 % d’ADN…

    Mais ça, on n’y pense jamais… C’est d’un tout autre ordre qui n’est pas l’ ordre dans lequel on vit…

    … Ah ! J’ oubliais… (rire)…

    Un propriétaire de chambres d’ hôtes « de charme », électeur fidèle de Jean Luc Mélenchon et de LFI, voyant arriver un touriste Israélien « relativement aisé », dont le frère demeuré en Israël est aux commandes d’un char doté d’une tourelle lance missile bombardant un camp de réfugiés palestiniens à Rafah… J’imagine l’accueil réservé par ce tenancier de chambres d’hôtes à ce touriste Israélien !


     

  • Un rêve, nuit du 26 au 27 octobre 2019

    ... Je fis ce rêve là, dans la nuit du 26 au 27 octobre, la nuit du changement d'heure...

     

    ... J'étais âgé de 24 ans et au chômage depuis près d'un an, mon précédent emploi ayant été celui d'un cuisinier de Mac Donald, en fait un préparateur de menus "Best Off".

    Au bout de quinze jours je fus "viré" pour avoir durant 10 minutes dans la salle de repos, regardé un match du XV de France... Je n'avais droit en effet qu'à 5 minutes de pause.

    Il me fut proposé par Pôle Emploi, un boulot de répartiteur de produits alimentaires conditionnés en barquettes ou emballages, des produits à placer sur des rayonnages dans une grande surface commerciale.

    Les produits arrivaient en vrac dans des corbeilles métalliques roulantes et il fallait en un minimum de temps répartir barquettes, pots, paquets de pâtes, de riz, boîtes de nutella, etc., à l'emplacement prévu où se trouvaient déjà dans les rayons, tous ces produits dont on voyait les étiquettes ou les marques...

    Mais je ne trouvais pas, le long des rayonnages d'une dizaine de mètres de longueur et de deux mètres de hauteur, sur les six étagères dont chacune était inégalement compartimentée, l'endroit où il fallait ranger les plaquettes de beurre, les pots de nutella et les barquettes de plats cuisinés, comme si aucun endroit précis était prévu pour ces produits.

    Aussi, triant les paquets en vrac dans la corbeille venant tout juste d'arriver, afin de ne point perdre de temps et -il faut le dire aussi- parce que je ne n'avais aucune envie de me prendre la tête à me demander où mettre le beurre, le nutella et les plats cuisinés en barquette, je jetais ces derniers un peu n'importe comment, là où il y avait un espace inoccupé sur les étagères... Et c'est ainsi que je travaillais, le temps de ma vacation...

    De ce fait, si certains produits étaient bien tous ensemble au même endroit, d'autres s'empilaient pêle mêle dans un espace qui n'avait pas été défini pour tel ou tel produit, et je me foutais de savoir si les gens allaient trouver facilement ceci ou cela, dans tout ce fourbi... Et même, pour aller encore plus vite, carrément je lançai comme des cailloux, les plaquettes de beurre, les pots de nutella et les plats cuisinés en barquette, sur l'étagère...

    Le troisième jour que je travaillais de la sorte, vers midi, arrive un manager chargé de contrôler le travail effectué. Ce manager me fit remarquer qu'à certains endroits les produits étaient disposés pêle mêle et donc difficiles à trouver pour les clients... Et je lui répondis ceci : "M'sieur allez vous faire foutre avec vos remarques, c'est un boulot de singe que ce boulot là, j'en ai rien à cirer de tous ces trucs de merde de la société de consommation, de tous ces gens qui achètent plus qu'il n'est nécessaire... Et pour ce que je suis payé, un salaire de misère, je fous le camp illico" ... Tout cela accompagné d'un bras d'honneur...

    Toujours dans ce rêve, après que j'eûs quitté ce boulot, et donné à des personnes de ma famille ainsi qu'à des connaissances autour de moi, la raison pour laquelle j'avais quitté ce boulot, l'on me gratifia d'une leçon de morale carabinée se fondant sur le fait que je préférais rester au chômage plutôt que de travailler. Cela me mettait hors de moi et je répliquai brutalement en faisant valoir que tous ces boulots mal payés se valaient tous dans la mesure où l'on devait supporter une pression constante de managers despotiques, et de surcroît des boulots sur contrats établis par smartphone, contrats forcément de courte durée, "ubérisés"...

     

    ... Lorsque je m'éveillai après avoir fait ce rêve, je me suis immédiatement souvenu du temps où j'ai débuté à la Poste à un guichet alors que je venais de passer plusieurs années dans un centre de tri du courrier ; je ne pouvais pas supporter les contraintes liées à une règlementation pointilleuse et compliquée, et à des procédures qui me semblaient totalement absurdes et inutiles, j'étais insolent avec des gens que je trouvais désagréables et tatillons ; le matin, au tri des recommandés par tournées de facteur, je plaçai des M.Mme Demange à Pétempré dans la case du 14 au lieu de la case du 10 -de toute façon des Demange Michel ou Louis y'en avait des douzaines à la ronde, que pour t'y retrouver c'était une vraie galère-

    Je me suis aussi souvenu d'une époque vers la fin de ma carrière à la Poste, où j'avais été affecté durant deux semaines dans un bureau annexe de station balnéaire dans les Landes, deux semaines de galère sous la coupe d'un chef "très dans le système" qui m'en faisait voir de toutes les couleurs, et sous la pression d'une clientèle de touristes pour la plupart désagréables et exigeants...