USA

  • J'irai jamais ...

    … Aux États Unis d’Amérique de Donald Trump, et ne verrai donc pas en « voyage Touropérator » et encore moins en « voyage par mes propres moyens », le Grand Ouest Américain et son Grand Canyon et ses paysages de western, les grandes plaines à perte de vue entre les Appalaches et les Rocheuses, je n’arpenterai pas les rues, les avenues et les quartiers « emblématiques » de New York City, en touriste lambda avec une casquette sur la tête…

     

    Personne, absolument personne – puisque « là bas » de l’autre côté de l’Atlantique je ne connais personne- ne m’invitera chez lui ni ne m’attend, ne sachant même pas d’ailleurs que j’existe… De toute façon, aux USA la moindre chambre d’hôtel pour une nuit sans petit déjeûner doit coûter plus de 100 dollars…

     

    L’Amérique de Trump ne me fait pas rêver, je ne serai donc jamais un touriste débarquant à l’aéroport JF Kennedy devant passer par je ne sais combien de portails électroniques de reconnaissance faciale (et plus que faciale il faut dire), et devant remplir un formulaire de 10 pages…

     

    Et, outre ma désaffection totale et absolue pour l’Amérique de Donald Trump, le samedi soir où sur France 5 dans « Échappées Belles » il sera question d’un reportage dans le Wyoming ou le Montana, avec le folklore des gens du coin en fête conviviale repas populaire et concours rodéo – tous des gens qui vont à l’église le dimanche et qui font la prière avant chaque repas- eh bien ce soir là je ferai l’impasse totale de « Échappées Belles » !

     

    C’est que la « culture Trump Américain lambda moyen qui peine à situer la France sur une carte et se tape des bières au saloon du coin en discutant de tout et de n’importe quoi avec ses potes (la revue de tous les potins mis à la sauce de chacun) … Cette « culture » là c’est pas la mienne !

    Et leur « dieu partout » il me gonfle !

     

    Le seul endroit des États Unis d’Amérique, cependant, qui pourrait encore me faire rêver et, peut-être m’inciterait à m’y rendre en voyage, serait la Californie et Los Angelès, car cette partie des USA n’est pas « l’Amérique de Trump » - mais plutôt celle de ce que seront les JO de 2028 à Los Angelès et qui d’une certaine manière (différente certes) « ressemblera » à ce qu’ont été les JO de Paris en 2024…

     

    Cela dit, n’ayant aucun parent fût-ce un cousin éloigné, aucun ami, personne pour m’accueillir à l’aéroport de Los Angelès… Et débarquant avec une valise ou un sac à dos, sans avoir préparé ou organisé à l’avance mon séjour, il ne me resterait plus qu’à héler un taxi – entre 50 et 100 dollars la course – et me faire conduire – pour la première nuit- à la connaissance du chauffeur de taxi, dans un hôtel « bon marché » à disons 150 dollars la nuit sans petit déjeûner…

     

    Après, dès le lendemain, avec l’option internet 4G ou 5G Europe et USA 200 Go mois ; je regarde ma liste d’« amis » sur Facebook, et « miracle » je tombe sur un « ami un peu déjanté sur les bords » qui demeure à Los Angelès, et avec lequel j’échange de temps à autre ; et je lui envoie par Messenger « peux-tu m’héberger » ? (rire)…

     

     

  • Border Line

    Border line

     

    … Film en VO sorti en salle le 1er mai 2024, réalisé par Juan Sebastien Vasquez et Alexandro Rojas, avec pour acteurs Alberto Ammann, Bruna Cusi, Ben Temple et Laura Gomez.

    L’action se passe en 2019 durant le mandat présidentiel aux USA, de Donald Trump axé entre autres sujets sensibles sur une politique d’ immigration restrictive et stigmatisante notamment en ce qui concerne les personnes venues du Mexique, du Vénézuella et autres pays d’ Amérique du Sud…

    Diego et Elena quittent Barcelone pour les États-Unis où ils envisagent de s’installer à Miami. Sauf qu’une fois arrivés sur le sol américain, la police aux frontières les interpelle. Ce qui n’était alors qu’un simple interrogatoire va se transformer petit à petit en un véritable cauchemar éveillé…

    L’ interrogatoire est si stressant que le spectateur se trouve angoissé à chaque instant, et l’on mesure à quel point « venir aux États Unis d’Amérique  actuellement est devenu un parcours du combattant particulièrement éprouvant, dont on ne connaît pas l’ issue mais dont on pense que cette issue sera celle d’une détention à durée indéterminée dans un centre fermé avant d’être reconduit dans le pays d’origine, pays où aucune sécurité n’est garantie, où l’ on peut être tué, torturé et où la vie au quotidien est très précaire, dans une grande pauvreté…

    Le « bienvenu aux États Unis d’Amérique », au final, avec l’apposition du visa officiel, est tout à fait surprenant vu ce qui précède en investigation, contrôle, questions posées, menaces, intrusion dans la vie privée de Diego et d’Elena… Et, d’ une certaine manière traduit bien ce qu’ il y a d’absurde dans ces contrôles à l’ aéroport de La Guardia de New York, et au-delà même de l’absurde, il y a cette face perverse, tout à fait ignominieuse de l’ hypocrisie du « Système » qui consiste à maltraiter selon les méthodes en vigueur ( toutes dans le même ordre) que la technologie investigatrice et intrusive a mis en place pour interdire, limiter, mettre à mal les libertés individuelles, soit-disant pour le bien et pour la sécurité des personnes et en vertu d’ un principe « moralisateur », tout cela avec menaces, isolement, inhumanité… Mais, paradoxalement, au final, laisser entrer des personnes pouvant être suspectées à juste titre en leur faisant ainsi croire en une relative impunité… Et du coup, l’ impunité devient quasiment, hélas, la règle « au bénéfice du doute »…

    On voit bien, aux USA comme en Europe, que la police, les lois, les contrôles, les interpellations notamment avec garde à vue ; que de « nouvelles lois plus sévères et plus restrictives » ne changent pas grand-chose question sécurité des biens et des personnes… Du fait de cette hypocrisie version 21ème siècle sur fond de technologie investigatrice à multiples faces toutes aussi pernicieuses les unes que les autres… (D’ un côté on instaure, on met en place ceci, cela… Mais d’un autre côté on laisse passer… Ou on isole, on enferme, on rejette, on condamne… « Pour l’ exemple » ou dans une prise de décision discutable voire injuste…

    Ainsi va le monde ! (L’ Ordre du monde)…


     


     

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  • Les USA, un modèle de civilisation? J'en doute...

    ... En dépit de huit années de présidence Obama aux Etats Unis d'Amérique, les tensions raciales dans ce pays, les USA, non seulement existent toujours mais depuis 2 ou 3 ans, ont tendance à s'accroître : la preuve en est avec ces citoyens Noirs victimes de violences policières et dont plusieurs de ces citoyens Noirs récemment, ont été froidement abattus par des policiers alors que ces gens "de couleur" (pour reprendre le vocable utilisé) n'étaient pas armés, et avaient les mains levées.

    Comment -je me le demande- de tous temps aux USA, notamment du temps où les Noirs ne pouvaient ni monter dans un bus ni se rendre dans un cinéma ni dans un bar ni dans un restaurant ni aller dans une école (tous ces lieux publics réservés aux Blancs) ; du temps où les Noirs ne pouvaient se rendre (écoles, cinémas, bars) que dans des lieux qui leur étaient dédiés... Comment, oui, comment de grands intellectuels, des gens cultivés, des écrivains, des penseurs, "blancs", pouvaient-ils -et peuvent-ils encore pour certains- être racistes ? Cela me dépasse... Me renforce dans ma pensée que les Etats Unis d'Amérique ne peuvent pas être un "modèle de civilisation" !

    J'ai lu des tas de livres écrits par divers auteurs Américains, j'ai eu connaissance de l'existence passée et présente de "grands esprits", de gens très cultivés, très humanistes, de gens sortis de grandes écoles telles que Harvard, enfin de "sommités" mondialement reconnues ; et, à l'idée que parmi ces gens "si bien/si savants/si cultivés" il peut y en avoir qui sont racistes et qui ont pu concevoir jusque dans les années 1980 une société ségrégationniste de type appartheid comme en Afrique du Sud, sans se sentir "gênés aux entournures" dans leurs relations avec d'autres "sommités", intellectuels d'autres pays "développés" ! Il y a là quelque chose d'effrayant, de déstabilisant, d'absurde, et qui pose un véritable problème, et qui est une véritable interrogation !

    Et dans l'Armée? Dans leur Armée? Je me pose cette question : durant la seconde guerre mondiale, notamment au débarquement du 6 juin 1944, et ensuite dans les combats jusqu'à la capitulation de l'Allemagne nazie, il y avait bien des soldats Noirs dans l'armée américaine, et beaucoup d'entre eux d'ailleurs, sont enterrés dans des cimetières militaires en Normandie et dans l'Est de le France... Et des soldats Noirs Américains, il y en eut dans toutes les guerres (Vietnam et autres) et dans toutes les opérations militaires US, depuis 1945 jusqu'à nos jours...

    Ce que je "crois savoir" (sans doute une étude, une recherche approfondie me le prouverait),

    c'est que le soldat Noir Américain est rarement, très rarement un gradé (il est en général "simple soldat" ou à la limite sergent, ou caporal)...