vide-greniers
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Vide-greniers et brocantes...
- Par guy sembic
- Le 18/12/2017
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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... Je pensais à tous ces vide greniers, à toutes ces brocantes, que l'on voit un peu partout dans toute la France, dans le moindre village, tout au long de l'année, saison après saison, mois après mois...
De nos jours, les débarras, les greniers, les combes même, les caves, et jusqu'au cabanon au fond du jardin... Quand ce ne sont pas, en plus, dans les pièces où l'on vit en quelque recoin, sur telle ou telle étagère, dans un placard... Tous ces objets, de décoration ou autres, que l'on a un jour acheté ou que l'on nous a offert, ces vieux appareils qui ne fonctionnent plus (ou qui sont obsolètes), ces tas de revues, de journaux, de catalogues, de livres... Tous ces objets qui encombrent, dont on finit un jour par se décider à s'en débarrasser, et que donc, l'on essaye de revendre pour 1, 2 ou 3 euro, le jour du grand vide grenier du village où l'on habite (ou dans les autres vide grenier de la région)... Chaque fois, l'on se pointe à 5h du matin pour se rendre à l'emplacement prévu ( tant le mètre linéaire) après une galère d'embouteillage et d'attente pour arriver sur place... Toute la journée debout ou assis sur un pliant, un "casse dalle" à midi, une thermos de café ou de thé... et puis le soir, dès cinq heures il faut tout remballer, on n'a vendu que 2 ou 3 bricoles...
J'ai trouvé, en vide grenier, il n'y a pas longtemps, pour 0,50 euro, un Jean d'Ormesson en bon état dans une collection autre que de poche "voyez comme on danse"... Et je pensais qu'un jour, après ma mort, dans ma maison de Tartas dans les Landes en grand débarras général total, l'on pourrait retrouver un carton à chaussures recouvert de poussière, contenant une quinzaine de carnets de 100/200 pages, des carnets de "pensées" et de "vieux écrits" datant des années 1980 (en ce temps là il n'y avait ni internet ni aucun moyen de diffuser à l'instant même ce que l'on exprimait par écrit, et donc, c'était comme si j'écrivais "dans le vide")... Un carton que de mon vivant je n'ouvre jamais plus, parce que ces "vieux écrits" me semblent trop naïfs, trop mièvres, sans aucun intérêt littéraire... J'ai d'ailleurs déjà brûlé, il y a quelques années, un cahier de 192 pages que j'avais écrit l'année de mes 17 ans, en 1965 "les sentiers de l'espoir"... En revanche je ne détruirai point mes cartons de dessins, ni mes modelages, ni mes écrits depuis 2001... (tout cela, dessins, modelages, écrits depuis 2001, est visible sur mon forum "yugcib forumactif com" )...
Ce carton à chaussures contenant ces "vieux carnets", je vais prochainement le "foutre au feu"... J'avais bien essayé encore en 2014 ou 2015, d'exhumer afin de les arranger, deux ou trois textes par ci par là, dans ces carnets, mais après lecture ou survol rapide, je réalisais que ces textes étaient vraiment inexploitables...
Il vaut mieux en effet, que l'on ne retrouve point après ma mort, ces "vieux écrits" si naïfs, si mièvres, si peu "littéraires"...
Je ne comprends pas qu'à l'âge de 30/35 ans, durant ces années 80, j'ai pu écrire de telles mièvreries, des choses si peu consistantes sur le plan de la forme littéraire, parfois très banales... Alors que du temps où j'étais au lycée de Mont de Marsan (1963-1966) en classes de 3 ème, seconde et première, j'obtenais des 14, 15/20 en composition française... J'aurais dû conserver mes brouillons de ces devoirs de Français !