vie sociale
-
Désastre économique et social
- Par guy sembic
- Le 14/03/2021
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
- 0 commentaire
… Quatre vingt dix mille cent quarante six (90146) personnes sont décédées à ce jour, au 12 mars 2021, du covid, en France, depuis le début du premier confinement le 17 mars 2020…
Mais il n’existe aucune étude, aucune statistique, aucun bilan chiffré, du nombre de personnes qui, depuis un an, de mars 2020 à mars 2021, sont décédées par désespoir (suicide), par maladies et pathologies induites par les conséquences dans leur vie quotidienne, du désastre économique et social que fut et qu’est encore cette interminable année de pandémie de covid et de restrictions, fermetures, empêchements d’exercer une activité étant la ressource principale de celui ou celle qui en vit pour lui ou elle et sa famille…
Certes la France est l’un des pays en Europe et dans le monde, qui “indemnise et protège le mieux”, mais ces aides, toutes financées par de la dette (une dette équivalente à 125% du total des entrées d’argent – c’est comme si toi, tu gagnais 1500 euros par mois et devrais rembourser 1875 euros)… Ces aides pour la plupart d’entre elles dans leurs différents modes et procédures et délais de versement, ne résolvent pas la difficulté ni les problèmes immédiats au jour le jour, et certaines d’entre elles sont aléatoires, très partielles voire inexistantes parce que non prévues, non programmées…
Certes aussi, comme il m’est arrivé de l’exprimer d’une manière ou d’une autre en tant que contestataire et critique d’un système économique de marché et de consommation que je déplore, dénonce – parce qu’il contribue à la mauvaise santé de la planète et fait la promotion d’un individualisme forcené… Ce “putain d’covid” il en a tout de même foutu un bon gadin dans la gamelle de la civilisation consumériste (comme j’ai dit)… Mais… Mais… Ce n’est pas pour autant une raison pour que des milliers de gens comme vous et moi, qui ne sont ni meilleurs ni moins meilleurs que les autres, subissent dans leur vie au quotidien, dans leur famille, dans leur travail, dans leurs relations, les conséquences dramatiques d’un tel désastre économique et social !