Généalogie

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  • Le 06/01/2024 à 09:04
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… Lors de recherches généalogiques et dans l’établissement d’un arbre par chacun d’entre nous qui s’intéresse à ses ascendances du côté de son père et du côté de sa mère, ainsi qu’aux branches collatérales – paternelles et maternelles – et aux descendances en ligne directe ou collatérale jusqu’au tout dernier enfant né ; se posent quelques questions dont la principale de ces questions est liée à la filiation réelle.

 

Voici quelques exemples :

 

-Claire Desmoulins a eu pour compagnon en union libre Octave Rougon et a donné naissance à Nicolas qui a été réellement conçu par Octave et reconnu par ce dernier. En conséquence Nicolas porte le nom de son père Rougon.

Mais un an après la naissance de Nicolas, Claire et Nicolas se séparent, ne se voient plus et Octave bien qu’ayant reconnu son fils, ne le voit plus.

Dans ce cas si Nicolas désire établir son arbre généalogique, il peut s’il le souhaite, rechercher les ancêtres de son père génitif réel, et inclure dans son arbre toute l’ascendance qu’il a trouvée, du côté de son père.

 

-De Pierre Desgranges qui a eu pour compagne Sandra Dumoulin, est né Victor Desgranges enfanté par Sandra mère réelle génétique de Victor et conçu par Pierre père réel génétique de Victor.

Un an après la naissance de Victor, Pierre et Sandra se séparent.

Dans ce cas, si Victor désire établir son arbre généalogique, il peut s’il le souhaite, rechercher les ancêtres de sa mère génétique réelle et inclure dans son arbre toute l’ascendance qu’il a trouvée du côté de sa mère.

 

- Dans le cas de rem ariage ou de « reconcubinage » d’un ascendant paternel ou maternel, l’auteur de l’arbre généalogique ne peut inclure dans l’arbre le nom et le prénom du 2ème mari ou épouse, ou compagon ou compagne de la personne mentionnée dans l’arbre (à moins qu’il le fasse à titre indicatif).

 

-Lise, ayant eu des relations sexuelles avec plusieurs partenaires masculins, a donné naissance à Bernard, dont elle ne peut déterminer qui est le père génitif.

Dans ce cas, Bernard qui porte le nom de sa mère, ne peut inclure dans son arbre, que les ascendants de sa mère.

Mais du fait qu’il a bien fallu que Bernard soit conçu par un homme ayant été le père génitif, cet homme étant inconnu et inidentifiable, a cependant réellement existé ainsi que toute son ascendance qui jamais ne sera connue… Autrement dit ce qui a existé, inconnu, ne peut être nié.

 

-Hugues est né d’une mère Marie Jourdan, mariée à Jean Rivon qui eut à l’époque de la conception d’Hugues, des relations – à quelques jours d’intervalle – avec son mari mais aussi avec son amant Daniel Préchan… De telle sorte que Marie mariée à Jean, ne peut déterminer si son fils Hugues est le fils de Jean ou de Daniel. Cependant Jean Rivon a reconnu Hugues comme étant son fils.

Lorsque Hugues, plus tard dans sa vie, veut établir sa généalogie, ayant appris « de source sûre » qu’il est le fils réel et génétique de Daniel Préchan, il ne peut inscrire son père légitime dans son arbre et en conséquence souhaitera inclure Daniel Préchan et toute l’ascendance de ce dernier, dans son arbre.

 

-Jean Claude Durand et André Bongrin vivent ensemble – ou se sont mariés selon les dispositions prises depuis la reconnaissance et la légalisation du « mariage pour tous ».

Jean et André souhaitant élever un enfant ensemble – sans devoir adopter ce dernier – décident que l’un ou l’autre, Jean ou André, inséminera une « mère porteuse » afin d’avoir une descendance – de l’un ou de l’autre… Mettons que le père génitif sera André, et que la « mère porteuse » sera une femme inconnue d’André qui aura accepté de porter l’enfant conçu avec la « semence » d’André.

L’enfant né s’appelera Jordan, un garçon, et plus tard dans sa vie Jordan désirant établir sa généalogie, inclura dans son arbre son père génétif André et toute l’ascendance de ce dernier mais il sera en droit de connaître qui est sa « mère porteuse » dont il a hérité, comme de son père, les gènes… Et s’il parvient à identifier sa « mère porteuse » il pourra donc s’il le souhaite, inclure sa « mère porteuse » dans son arbre avec toute l’ascendance de cette dernière. (Soit dit en passant « une tâche bien difficile ! »)…

 

… Comme on le voit à travers ces quelques exemples, établir sa généalogie s’avère – surtout de nos jours dans la société actuelle si diverse et si complexe - « une entreprise particulièrement ardue » - et sujette à de nombreuses questions qui se posent, ainsi qu’à de nombreux problèmes quasi insolubles »…

 

… Reste « un dernier cas » celui là « d’une rareté extrême » ( Une chance sur plusieurs milliards), que l’enfant soit né par parthénogénèse… (l’un des quatre modes de reproduction des êtres vivants)…

La parthénogénèse c’est une femme (humaine ou femelle d’un être vivant) qui donne naissance à un enfant (humain ou petit d’un être vivant) sans l’intervention de la « semence » mâle (humaine ou animale)…

Ce qui est le cas du fils de Marie à savoir Jésus… Dans la mesure où à l’époque selon les témoins du temps, Marie n’aurait pas eu de relation sexuelle avec Joseph (ni avec un autre homme) dans une période qui couvre entre 8 et 10 mois avant la naissance de Jésus… Ce qui est « hautement probable » (à l’époque personne, aucun « savant ou scientifique » du temps, ne connaissait la parthénogénèse (ni d’ailleurs les lois naturelles et complexes de la génétique)…

 

 

 

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